Les 10 commandements d’une relation équilibrée !

Pour que vous vous sentiez bien dans votre rôle de parent, que vos enfants grandissent en s’épanouissant auprès de vous et que votre relation se renforce jour après jour, notez ces 10 commandements et faites-en votre quotidien.

1- Ne vous immiscer pas dans les disputes entre vos enfants

Vos enfants ont besoin d’apprendre à gérer leur conflit et la meilleure façon d’apprendre est la pratique !

Guidez les, donnez leur des conseils, faites des suggestions mais ne régler plus le problème à leur place au risque qu’ils n’apprennent rien du tout.

Si les disputes provoquent en vous de l’agacement, de l’irritation, je vous invite à vous éloigner, à changer de pièce ou à écouter de la musique avec vos oreillettes. Ainsi vous parviendrez à garder votre calme.

2- Ne soyez pas trop sévère envers vous-même

Certains jours vous vous sentez au top !

Plein(e) de créativité, de solutions, de patience, d’énergie.

D’autres sont beaucoup moins drôles : fatigue, stress, contrariétés…

Soyez indulgent(e) avec vous même quant à vos réactions avec vos enfants. Vous faites probablement de votre mieux.

N’hésitez pas à aller voir vos enfants et à leur expliquer votre réaction si celle-ci vous paraît exagérée. Ils apprécieront votre démarche, prendront exemple et vous pardonneront.

3- Ne casser pas le désir de créativité de vos enfants

Bon d’accord, parfois juste au moment des devoirs ou du bain, votre enfant à choisi de faire un dessin. Et là, il installe tout ce qu’il lui faut pour faire parler sa créativité !

Oui, c’est loin d’être le meilleur moment, d’un point de vue adulte, il est l’heure d’aller se laver…mais votre enfant à peut être besoin de créer quelque chose d’important pour lui.

Demandez vous s’il n’est pas réellement possible de modifier un peu l’organisation de la soirée pour qu’il puisse faire ce dessin ? Vous pouvez lui suggérer une limite et lui proposer un arrangement mais laisser le faire.

La créativité est une expression plus que nécessaire pour chacun de nous et les adultes ont tendance à l’oublier ! Elle contribue au développement de votre enfant et son épanouissement. Elle procure de la joie, favorise le bien être et crée un cercle vertueux de créativité.

4- Ne visez pas la perfection

Ni pour vous ni pour votre enfant !

Avoir un objectif est stimulant et nous tire vers le haut, certes mais pouvoir l’atteindre nourrit la confiance en soi et engendre le désir de continuer, de recommencer.

Accepter que l’on puisse faire des choses différemment que ce que l’on avait imaginé ou que notre enfant n’a pas toutes les qualités que nous avions fantasmées, se cultive et est salvateur.

Pour faire ressortir le plein potentiel de chacun, il est nécessaire de savoir souligner les forces plus que les « indésirables ».

5- N’utiliser plus le « tu » accusateur

Arrêtez de commencer vos phrases par « TU ».

Entraînez-vous et recommencez chaque jour jusqu’à ce que ça devienne un automatisme !

Vous favoriserez de cette façon la communication et l’échange dans votre tribu.

Parlez de vous en utilisant le « JE » et invitez vos enfants à en faire autant. Ils apprendront bien plus vite que vous !

6- Ne faites pas tout à la place de vos enfants

Apprenez à faire confiance à vos enfants et acceptez qu’il y ait des ratés !

L’autonomie de vos enfants s’acquière et se développe chaque jour grâce à plein de petites actions que vous leur laissez faire…

Et s’ils cassent quelque chose, montrez leur comment nettoyer.

S’ils mettent du dentifrice partout, présentez leur l’éponge de la salle de bain…

7- Ne dépasser pas vos limites

Vous connaissez vos valeurs et ce que vous souhaitez transmettre à vos enfants.

Si vous ne vous sentez pas respecté(e) ou que vous voyez vos enfants dépasser les limites que vous avez posées, faites le leur savoir !

Informez les des conséquences que vous mettrez en place si ça se reproduit et faites le !

Vos enfants prennent exemple sur vous et comprendront qu’il est important de se respecter soi même et de bien se connaître.

8- N’entrer pas en conflit systématiquement avec vos enfants

Il y a des enfants qui veulent toujours avoir le dernier mot, d’autres qui ont besoin d’avoir raison, certains qui aiment beaucoup taquiner…

Apprenez à lâcher prise et à ne pas entrer dans chaque conflit surtout si votre enfant est en colère !

Il est parfois salvateur pour tout le monde d’être capable de prendre du recul et d’en discuter à un autre moment plus calmement.

9- Ne rejetez pas les envies de vos enfants sous prétexte qu’il n’y a pas de temps

Vos enfants ont parfois la spontanéité de vouloir vous aider à cuisiner, éplucher, couper, plier le linge (si si ça peut arriver) et vous savez que cela vous prendra plus de temps que ce que vous aviez prévu !

Tant pis, laissez les faire. Prenez le temps même de les remercier pour leur désir de faire.

C’est génial ! Encouragez les et vous verrez que même si ça prend plus de temps, vous aurez passer un moment beaucoup agréable que si vous aviez fait ça seul(e) !

10- Ne rater pas les moments de partages

Vos enfants ont envie de vous montrer plein de choses !

Parfois, c’est usant parce que vous avez tout une liste de trucs pénibles à faire (pour être polie) mais si vous prenez 5 à 10 minutes pour les lui consacrer pleinement, votre enfants se sentira nourrit de votre attention et vous aurez pu partager avec lui ce qui est important pour lui à ce moment là.

Même si nous vivons dans des mondes parallèles (je veux dire avec des préoccupations complètements différentes), prendre le temps de s’intéresser à ce que vit votre enfant renforcera votre lien et vous rappellera même parfois ce qui est important !

Pensez à accorder quelques minutes chaque jour à votre enfant en vous coupant de tout le reste.

Ce moment sera non seulement important pour votre relation mais il vous permettra de faire une pause !

Ce serait intéressant que vous notiez en commentaires votre avis sur ces 10 commandements : est ce que vous voyez des choses à ajouter ou d’autres à remplacer ?

6 clés pour parer l’excitation de vos enfants

Il y a des périodes dans l’année qui sont particulièrement propices à l’excitation des enfants !

En général, cette excitation se fait sentir quelques jours avant l’événement attendu et se mêle aussi à la fatigue, ce qui n’arrange rien !

On retrouve, l’approche de Noël, de l’anniversaire, des vacances et pire encore des grandes vacances !

Les enfants ressentent la joie d’une façon exacerbée (comme toutes leurs autres émotions d’ailleurs) et ont besoin là aussi de votre aide pour l’exprimer sans que ça parte dans tous les sens.

 

Il s’agit d’événement heureux alors si au lieu de s’énerver parce que les enfants sont casse pied et qu’on n’a pas besoin de ça en ce moment, on trouvait des solutions pour partager cette joie qu’ils nous transmettent et profiter du moment avec eux ?

 

Voici 6 clés pour réussir à saisir ces morceaux de joie que vos enfants peuvent vous transmettre 

 


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1 – Prenez soin de vous

 

Plus la période qui arrive s’annonce délicate, stressante, chargée et plus vous devez porter votre attention sur vous !

Prenez soin de vous en mangeant correctement, en poursuivant la pratique de votre sport préféré, en méditant, en vous offrant des moments rien qu’à vous et surtout reposez-vous suffisamment !

Ces moments vous permettront de garder votre centrage, votre énergie et de passer ces périodes avec plus de sérénité.

 

 

2 – Profitez

 

Essayez de garder à l’esprit la joie que vous procure cette période si c’est le cas.

Au moment où vous râlerez parce que vous ne trouvez pas le cadeau qu’elle voulait, parce qu’il manque quelque chose pour que le repas soit parfait, parce que le sapin ne rentre pas dans la voiture ou laisse un million d’aiguilles au passage sur les banquettes, prenez de la hauteur et rappelez vous que vous aimez ce moment !

 

Pareil au moment de préparer les valises en vue du départ en vacances ou de remplir la voiture avec plus d’affaires que de place !

Pensez à ce que vous aimez justement dans cette période, ce qui vous procure de la joie, du plaisir et imprégnez-vous en !

 

Rappelez vous que vous avez le choix de porter votre attention sur ce qui est négatif ou sur ce qui vous met en joie.

 

 

3 – Prenez soin de vos enfants

 

Vos enfants aussi ressentent ce que vous vivez ! Vous pouvez leur expliquer que vous êtes fatigué(e) en cette fin d’année, ou inquiet(e) à cause de tout ces préparatifs, que vous avez peur d’oublier quelque chose…

Le dialogue et surtout le fait de partager avec eux votre ressenti émotionnel leur éviter de se sentir coupable s’ils vous sentent tendu(e), triste ou contrarié(e) et ils apprendront au passage qu’on peut partager ses émotions.

 

Pensez à garder du temps et de l’attention de qualité pour eux.

S’ils sont très excités, vous pouvez multiplier les massages, en faire un tous les soirs par exemple.

Proposez leur quelques étirements doux au moment où vous sentez que la tension monte. Cela permet de faire une pause ludique et de diminuer l’excitation.

Faites simple : asseyez-vous et essayez de toucher vos pieds jambes tendues.

Puis allongez-vous, levez les jambes vers le ciel et essayez  nouveau de toucher vos pieds.

Les enfants adorent les petits défis et ils se détendront sans rendre compte !

 

 

4 – Invitez vos enfants à parler

 

Encouragez vos enfants à mettre des mots sur leur ressenti, c’est encore le meilleur moyen de faire baisser l’excitation.

Prenez l’habitude  de discuter avec votre enfant en lui demandant de s’exprimer sur ce qu’il aimerait avoir comme cadeau, ce qu’il préfère durant cette période, ce qui lui tarde de vivre…

Guidez-le pour qu’il exprime s’il est joyeux, s’il a hâte. Laissez le parler de ses rêves, de ses désirs, de tout ce qu’il imagine autour de cet événement qui le rend joyeux.

En exprimant leurs idées, ils partageront avec vous un peu de leur imagination, de leur monde magique et de leurs rêves.

 


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5 – Pensez à vous oxygéner

 

Même s’il fait froid, vous avez besoin de bouger votre corps tous les jours !

Et vos enfants aussi.

En bougeant, le corps sécrète une hormone qui va apaiser le mental et les tensions musculaires donc poursuivez les activités sportives !

 

 

6- Utilisez des huiles essentielles

 

L’huile essentielles d’oranger ou de lavande sont très apaisantes.

N’hésitez pas à les diffuser dans votre maison tous les jours aussi bien pour vous que pour vos enfants.

L’ambiance familiale bénéficiera de leurs bienfaits et vous profiterez en plus d’une délicieuse odeur dans votre maison.

Pensez toujours à bien aérer vos pièces, au moins 10 minutes par jour même s’il fait froid et surtout si vous utilisez des huiles essentielles ! L’air a besoin de se régénérer pour être sain.

 

Partagez en commentaires sous l’article.

Comment réduire le nombre de conflits dans sa tribu ?

Diminuer le nombre de conflit au sein d’une fratrie ça se travaille. Il ne suffit pas d’y penser ou de le demander : il faut agir !

Tous les parents aimeraient avoir des enfants qui ne se disputent pas mais vu que c’est impossible, soyons réalistes, autant les guider pour qu’ils apprennent à gérer seuls leurs conflits.

– POURQUOI ?

° Si vos enfants prennent l’habitude de se parler, de se mettre d’accord, de trouver un terrain d’entente en faisant des échanges ou autres solutions qui conviennent à tout le monde, les disputes entre eux diminueront naturellement.

° Si le nombre de disputes diminuent dans votre maison ou que vos enfants vous surprennent en gérant eux même leurs désaccords, vous serez largement soulagé(e) des multiples sollicitations liées à ce sujet !

Vous gagnerez donc en énergie, patience et temps.

° Vos enfants développeront ainsi leur imagination dans la recherche de solutions, leur capacité d’expression pour dire ce qu’ils veulent à l’autre et leur qualité d’écoute en tentant de comprendre ce que veut l’autre.

° De même, s’ils se retrouvent à deux, trois ou plus à devoir se mettre d’accord parce que l’adulte leur fait confiance dans la gestion de leur conflit, ils vont donner chacun le meilleur d’eux même pour se montrer « capables » et vont développer leur solidarité pour faire équipe.

– COMMENT ?

° La communication est la base de tout pour moi ! Alors je vous invite à apprendre à vos enfants à bien communiquer entre eux.

° Au delà de la communication qui est travail sur le long terme, vous avez la possibilité de mettre en place dans votre famille un mode de fonctionnement qui va favoriser l’entre aide de vos enfants que ce soit entre eux mais aussi avec vous !

Dans ses travaux Maria Montessori, encourage les enfants dès le plus jeune âge à faire !

Finalement, les enfants sont capables de faire beaucoup de choses dans la maison et certain(e)s d’entre nous l’oublient créant ainsi un fossé à mon avis, une distance entre l’enfant qui se retrouve souvent seul et le parent qui se retrouve débordé par les multiples taches à faire. Distance et frustration peuvent s’installer des deux côtés.

Je suis convaincue qu’en faisant ENSEMBLE, chacun peut avoir son rôle à jouer dans la bonne marche du fonctionnement de la maison. Il suffit d’adapter selon l’âge de chacun.

Les enfants impliqués dans l’organisation de la maison se sentiront utiles et trouveront leur place dans la famille.

Ne vous fiez pas uniquement au manque de motivation qu’il pourrait y avoir certains jours ou chez certains enfants, la vie en collectivité commençe à la maison.

Voici concrètement des exemples que vous pouvez mettre en place très jeune (dès 2 ans). Il suffit d’adapter la quantité, la qualité du résultat, la durée de la tâche…selon l’âge.

1) Ranger les vêtements.

Après avoir plier votre linge ou repasser faites de jolies piles et demander à vos enfants de ranger leurs vêtements sur les bonnes piles dans leur placard.

Pour les plus petits, faites une pile pour chaque vêtement (tee shirt manche courte, pantalon, robe…). Pour les plus grands, vous pouvez tout empiler et ils apprendront à séparer pour mettre au bon endroit.

Si vous souhaitez favoriser l’entre aide encore plus, vous pouvez aussi demander à vos enfants de ranger chacun une pile : l’un s’occupera de tous les tee-shirt et l’autre de toutes les chaussettes. Cela peut travailler l’attention portée aux affaires des autres et éviter le chacun pour soi « moi je range MES affaires et toi les tiennes ! »

2) La table.

Mettre et débarrasser la table : un grand classique qui peut être mis en place tôt.

Pour favoriser l’entre aide de vos enfants, je vous propose de leur dire « vous êtes les chefs de la table, à vous de vous arranger entre vous pour que tout y soit ».

S’ils viennent vous solliciter pour des disputes, rassurez les en leur rappelant que vous avez confiance en eux et leur capacité à se mettre d’accord.

Si vraiment, c’est très compliqué, surtout les premières fois, vous pouvez désignez celui qui s’occupera des assiettes, celui qui gèrera les assiettes ou même en nommer un chef du dressage et un autre chef du rangement de la table par exemple.

Pensez malgré tout à revenir rapidement à la collaboration pour leur apprendre à faire ensemble, l’objectif étant que vos enfants apprennent à se mettre d’accord.

Confiez leur la tâche de vider le lave vaisselle ensemble ! Laissez-les s’organiser bien entendu. Rajustez si nécessaire pour que les choses soient équitables.

3) « Laisse l’endroit comme tu l’as trouvé ».

Vous pouvez favoriser l’utilisation de la balayette ou de l’aspirateur plus simple pour les petits, afin qu’ils retirent le plus gros des miettes ou autres projectiles qui tombent par terre lors des repas !

Cela leur permettra de prendre conscience de façon plus réaliste de ce qu’il se passe quand ils mangent tournés dans tous les sens sur leur chaise plutôt que les « assieds toi correctement » « mange au dessus de ton assiette » que nous pouvons répéter 50 voire 100 fois par repas !

L’utilisation de l’éponge aussi est tout à fait à la portée des enfants pour nettoyer leur table après le repas, après une activité feutre, peinture, page à modeler et même après le brossage de dent et ses traces de dentifrice qui vous disent « quand est ce que tu à nettoyé le lavabo ? Ah, hier !!!! »

Aidez les enfants à se rendre compte que c’est agréable d’arriver dans un endroit propre et que ça l’est pour tout le monde. Ca me fait penser à ces affiches qu’on voit un peu partout dans les toilettes publiques ou collectifs « veuillez laisser l’endroit comme vous l’avez trouvé ! »

C’est pas logique pour tout le monde effectivement !

4) Valorisez le plus grand si vous entez qu’il en a besoin.

Par exemple en le sollicitant pour expliquer aux plus petits les différentes poubelles pour jeter les déchets.

En montrant ses techniques à lui pour s’habiller plus facilement ou se coiffer.

L’idée n’est pas de demander plus de choses au grand mais de lui montrer que lui est SAIT déjà faire toutes ces petites choses du quotidien et qu’il peut aussi les montrer aux plus petits sans faire à leur place !

5) Favoriser la démonstration affective.

Parfois il suffit de suggérer aux enfants de se dire de belles choses ou de se faire des câlins pour qu’ils y pensent.

Pensez à les inviter à se faire un bisou le matin pour se dire bonjour ou le soir pour se dire bonne nuit. Pour se souhaiter une bonne journée au moment de la séparation du matin…

Même s’ils se chamaillent, vos enfants grandissent ensemble dans la même maison et ces marques de tendresse développera leur complicité et équilibrera leurs disputes.

Vous pouvez aussi leur demander de temps en temps « qu’est ce que tu aimes chez ta soeur ? chez ton frère ? ».

– QUELS RÉSULTATS ?

En instaurant ce fonctionnement dans votre tribu vous pourrez parvenir à développer :

 

° la prise de conscience de vos enfants sur ce qui se passe dans la maison : « tiens la maison n’est pas dotée d’un pouvoir auto-nettoyant ! » ; « ni d’un rangement autonome ! »

° l’entre aide dans la fratrie : se soutenir, s’aider, apporter ses compétences pour la collectivité

° l’autonomie de votre enfant et sa confiance en ses capacités

° le sentiment d’appartenance (dont nous avons tous tant besoin) de l’enfant en l’aidant à trouver sa place dans votre famille

° les capacités de votre enfant à FAIRE ENSEMBLE malgré les désaccords

° la solidarité dans votre tribu même si la bonne humeur et la motivation ne sera pas toujours au rendez-vous !

° la constitution du groupe parent-enfant pour faire ensemble et non plus chacun de son côté !

° votre gain de temps pour être disponible pour vos enfants.

Pensez à partager vos témoignages dans les commentaires sous l’article pour partager vos expériences et vos idées qui aident au développement de la vie en collectivité et la diminution des conflits à travers le travail en équipe.

Les 5 clés pour ne plus se laisser « pousser à bout »

Tous les parents ont de bonnes intentions dans l’éducation de leurs enfants.

Quelque soit le modèle éducatif choisit, l’intention de bienveillance est bien là !

Pourtant, il arrive fréquemment que les parents se sentent « poussés à bout » par leur enfant.

Ils se retrouvent ainsi confrontés à l’incompréhension face au comportement de leur enfant et désemparés !

Certains parents vont du coup se refermés sur eux même, d’autres peuvent verser des larmes de chagrin ou ressentir de la colère et l’exprimer de façon blessante.

En partant du principe que l’on puisse changer les choses qui peuvent l’être et accepter celles qui ne peuvent être changées, je vous propose 5 clés pour ne plus vous laisser pousser à bout !

1 – Vous avez le devoir de prendre soin de vous

 

Si il y a bien UNE personne qui est bien placée pour s’occuper de vous, c’est VOUS !

Pas la peine d’en vouloir à l’autre de ne pas vous soutenir ou de ne pas vous comprendre.

Vous avez les capacités en vous de vous chouchouter, de trouver votre source d’apaisement.

Prenez soin de vous, renforcez votre confiance en vous et ne laissez pas votre enfant engendrer des émotions négatives en vous.

Il a besoin de se confronter à vous pour grandir et se construire et il a aussi besoin que vous soyez un miroir stable et solide pour lui.

2- Laisser à l’enfant son innocence

 

L’emploi de l’expression « il me pousse à bout » est selon moi erronée.

Est ce véritablement l’enfant qui pousse à bout son parent à travers son attitude ou le parent qui se laisse submerger par ses émotions ?

Il est bon de garder à l’esprit qu’un enfant n’a pas la maturité cérébrale suffisante pour comprendre qu’il vaut mieux qu’il change de comportement pour ne pas que son parent souffre.

3 – Prendre la responsabilité de ses émotions

Seul le parent à la capacité de gérer ses propres émotions parce qu’il est adulte et célébraient mature.

C’est donc à lui que revient la responsabilité de ses émotions.

Sans s’en rendre compte, le parent est confronté au choix suivant :

– laisser le comportement de son enfant le détruire, le submerger, l’envahir…

ou

– reconnaître que sa limite est atteinte et adopter une attitude qui le signifie à son enfant.

Si votre enfant dépasse une de vos limites, c’est à vous que revient le devoir de le lui expliquer et de vous respecter.

4 – Comprendre que l’enfant rejouera la même scène autant de fois que nécessaire pour vous voir changer de réaction et aligné(e) avec vos valeurs.

Tant que le parent se laissera « pousser à bout », l’enfant sentira la faille et appuiera sur le bouton déclencheur jusqu’à ce la réaction en face de lui soit suffisamment solide pour le rassurer.

C’est ainsi que des situations similaires se reproduisent sans cesse, jour après jour et petit à petit abîment la relation entre le parent et son enfant.

5 – Accepter que votre enfant a besoin de vérifier les limites que vous lui posées pour se sentir en sécurité.

Si l’enfant reproduit inlassablement le même scénario, se n’est pas par méchanceté mais simplement parce qu’il a besoin de sentir auprès de lui des parents sécurisants.

Quand il voit son parent pleurer suite à son comportement ou perdre ses moyens, enrager, l’enfant a peur inconsciemment que son parent ne soit pas assez fort pour le guider, le soutenir, l’envelopper.

Remarquez le regard que vous lance votre enfant quand il fait un nouvel apprentissage et qu’il n’est pas encore sûr de lui. Il recherche votre solidité, votre soutien, votre stabilité et votre force.

Et seul votre regard suffit dans ces moments là pour qu’il ose se lancer et affronter sa peur !

C’est la même chose dans ses attitudes. Il cherche votre force pour se sentir bien et s’il ne la trouve pas et il va vous titiller pour vous pousser à la trouver en vous même.

 

Je t’invite à partager ton expérience en commentaires sous l’article.

Comment se faire respecter ?

Dans la relation qui l’unit à son enfant, le parent peut avoir l’impression de ne pas « se faire respecter ».

 

 

Voici quelques exemples de comportements de l’enfant qui peuvent engendrer de telles pensées de la part du parent :

 

  • si le parent demande quelque chose à son enfant et qu’il ne le fait pas ou refuse de le faire,
  • le parent peut être en train de parler à son enfant et celui-ci ne lève pas la tête pour signaler son écoute et continuer son activité,
  • le parent pose une limite à son enfant qu’il dépasse 5 minutes après ou le lendemain,
  • le parent informe son enfant qu’il est l’heure de rentrer et l’enfant poursuit son jeu.

 

Dans ces situations, et il y en a probablement d’autres, certains parents ont cette impression de ne pas être respectés.

 

De quelle façon peuvent-ils parvenir à changer les choses et se sentir respectés ?

 

1- L’autorité ?

 

Faudrait-il que les enfants obéissent au doigt et à l’œil dès que le parent formule une demande ou pose une limite ?

Oui, si vous ressentez ce manque de respect, la solution que je viens de citer vous semble sûrement répondre à vos attentes.

Cependant, peut être qu’en la lisant, vous vous rendez compte que très peu d’enfants agissent de la sorte.

Ceux qui obéissent au doigt et à l’oeil sont des enfants élevés dans l’autorité. Avec certainement beaucoup de bonnes intentions derrière mais avec l’usage de la force malgré tout.

 

 

2- La bienveillance

 

Il existe aussi des enfants qui écoutent parce que leurs parents les traite avec respect et prennent la responsabilité de leurs sentiments.

 

Alors si vous avez l’impression de ne pas vous faire respecter et que vous souhaitez utiliser la bienveillance dans votre famille plutôt que l’autorité, je vous invite à vous demander pourquoi vous avez cette impression de non respect ?

 

Bien sûr, je suis convaincue que rien n’est tout tout noir ou tout blanc. Il n’y a jamais qu’une seule explication ni que deux possibilités.

 

Vous faites peut-être partis des parents qui utilisent la majeure partie du temps la bienveillance et qui parfois utilise une touche d’autorité pour quelques raisons que ce soit. Il y a tellement de possibilités pour trouver l’harmonie et c’est assez rassurant parce que cela signifie que chacun peut trouver celle qui lui correspond.

 

Le but ici est d’essayer de comprendre pourquoi vous ressentez ce manque de respect.

 

3- Les points sensibles 

 

Je vous invite donc à vous tourner vers vous-même et plus particulièrement vers ce que l’on appelle votre enfant intérieur.

En règle générale, lorsque l’on ressent une émotion déclenchée par le comportement de quelqu’un d’autre c’est que nous avons été touchés sur un point sensible.

 

 

Lorsqu’il est question de respect, il peut y avoir, par exemple, les explications suivantes:

  • le manque de respect ressenti peut être lié à une peur : la peur de ne pas contrôler une situation, la peur d’être jugé par l’entourage qui observe, la peur de voir apparaître une autre émotion telle que la colère, la peur de perdre son « statut » de parent, la peur d’être démuni(e),
  • il peut être lié à un manque de respect que vous vous portez à vous même. Il arrive souvent que ce que l’on reproche aux autres nous concerne de plus près que ce que nous aurions imaginé. Si vous ressentez cette émotion, il est possible quand prenant un peu de recul, vous vous aperceviez qu’effectivement vous avez tendance à être dur(e) avec vous même, à vous dévaloriser, vous juger et avoir des pensées négatives régulièrement envers vos propres attitudes.

 

Le comportement de votre enfant va du coup vous sembler intolérable car il va ajouter une couche à votre ressenti  et vous déstabiliser dans votre confiance.

 

  • Peut être encore qu’il vous paraît impensable, inconsciemment, que vos enfants aient le droit de faire ou dire des choses qui vous étaient absolument interdites dans votre enfance. 

 

Vous avez grandi en construisant certaines croyances limitantes liées à l’éducation que vous avez reçu et prendre de la distance par rapport à elles pour créer une relation nouvelle avec vos enfants demande beaucoup d’énergie et du temps. Et cela passe d’abord par une prise de conscience.

 

 

Ce sont ici certaines hypothèses et encore une fois il en existe sûrement d’autres.

L’essentiel est que vous puissiez trouver l’origine de ce ressenti pour vous.

 

4- LA CLÉ

 

Voici LA clé principale pour parvenir à « vous faire respecter » , à vous sentir respectable.

 

En réalité la solution et non la formule magique, est d’AVOIR CONFIANCE EN VOUS.

 

Parce qu’en ayant confiance en la personne que vous êtes au plus profond de vous, vous ne vous sentirez pas menacé(e) par les refus, les oppositions ou la légèreté de vos enfants.

 

En prenant confiance en qui vous êtes, en apprenant à connaître vos valeurs et vos points forts, vous parviendrez toujours à trouver une alternative pour atteindre votre objectif et faire disparaître cette impression de manque de respect.

 

Partagez dans les commentaires ce dont vous avez pris conscience pour vous, cela peut aider d’autres personnes à y voir plus clair.

Jouer avec mon enfant : et si je n’y arrive pas ?

Oui, le jeu est un moment de partage privilégié avec son enfant.

Bien sûr, il est l’occupation principale et indispensable des enfants.

En effet c’est grâce à lui que l’enfant apprend et découvre son environnement mais aussi se découvre lui même, dans son corps.

Il lui permet également de se connaître et de se construire mentalement.

 

En jouant avec son enfant, le parent à l’opportunité d’apprendre à le connaître en découvrant ses goûts mais aussi ses tracas car l’enfant peut exprimer plus facilement ce qui le préoccupe et partager ses peurs, ses peines à travers le jeu.

Le parent à la possibilité de réellement se connecter à son enfant à travers le partage du jeu et ainsi renforcer le lien qui les unit.

Oui, mais tous les parents n’ont pas la capacité de se mettre à jouer avec leurs enfants.

C’est loin d’être une fatalité et cela peut changer ou s’accepter.

 

Entrer dans le jeu avec son enfant demande au parent de lâcher prise sur son monde d’adulte et d’entrer concrètement dans un univers qu’il à peut-être oublié.

 

 

Cela peut demander beaucoup d’efforts pour certaines personnes et ça ne fait pas d’eux de « mauvais parents ».

Peut-être que si vous êtes prêt à faire plusieurs tentatives, vous pourrez réussir à partager ces moments de jeu avec votre enfant en commençant par de petites séances. Par exemple 5 à 10 minutes de temps en temps dans la semaine.

Il est probable qu’au fur et à mesure, vous repreniez contact vous même avec votre enfant intérieur et vous réussissez à aimer ce moment de partage.

Dans ce cas, je vous invite vivement à augmenter la fréquence des jeux jusqu’à en faire un peu tous les jours.

Si vous restez vraiment mal à l’aise dans ce rôle, inutile de vous forcer car votre sentira votre inconfort et ne le comprendra pas forcément. Le partage sera en quelques sortes biaisé et il vaut mieux privilégier un échange authentique que forcé.

L’objectif étant que vous soyez heureux et trouviez du plaisir dans un moment d’échange et de connexion avec votre enfant.

 

 

Alors si les poupées, les petites voitures, les ateliers créatifs ou les parties de foot ne sont vraiment pas votre truc, vous pouvez tout aussi bien trouver une autre activité à partager ensemble.

 

  • Peut-être que vous aimez pratiquer des activités sportives et que vous pouvez partager des balades à vélo, des séances de patins à roulettes, des parties de raquettes ou accompagner votre enfant à la piscine ou à l’accro-branche.

 

  • Si vous adorez cuisiner, vous pouvez également partager la confection de bons petits plats avec votre enfant ou de délicieux gâteaux.

 

Peu importe le sexe de votre enfant, s’il sent le plaisir que vous avez de partager ce moment avec lui, il est fort probable que votre joie contagieuse le porte à vous suivre.

 

 

  • Vous adorez lire ? Proposez lui des moments de lectures en dehors de l’histoire du soir. Il n’y a aucune règle qui vous oblige à vous tenir uniquement à ce rituel du soir. Installez vous confortablement dans un endroit de la maison et créez une sorte de cocon douillet pour faire la lecture à votre enfant. Ou pourquoi pas dans le jardin, installés sur une serviette ou dans l’herbe.

 

  • Si vous êtes plutôt dans l’action, regardez autour de chez vous les activités proposées pour les enfants et faites découvrir de nouvelles choses à vos enfants.

 

Il y a beaucoup de façons différentes de partager des moments avec vos enfants. Si vous êtes sollicité(e)s pour des jeux que vous n’aimez vraiment pas, n’ayez pas peur de partager vos préférences avec vos enfants.

Vous n’êtes pas obligé d’aimer tout ce que vos enfants vous proposent. Dites leur simplement et suggérez leur une autre activité qui vous plaît davantage.

 

 

  • Ce peut être également la pratique d’un art plastique comme le dessin la peinture, la poterie.

 

  • Vous aimez la musique, partagez votre passion avec vos enfants. Vous pouvez leur faire partager vos chansons préférées ou participer à des découvertes ensemble au sein d’activités organisées dans votre commune.

 

  • Ou encore les jeux de société, de cartes ou des mots fléchés.

 

Les idées ne manquent pas et en fouillant dans vos goûts personnels vous trouverez quelque chose qui vous plaît, à partager avec vos enfants.

 

 

N’hésitez pas à partager vos idées dans les commentaires.

Comment obtenir la coopération de son enfant

Dans son rôle d’éducateur, le parent tente de faire faire à son enfant tout un tas d’actions : se laver, ranger ses affaires, mettre la table, éteindre la télé, faire ses devoirs…

En y regardant de plus près, on se rend compte qu’aimer son enfant n’est pas forcément lui faire faire quelque chose mais plutôt l’accepter dans sa globalité et le respecter dans ses choix. 

C’est ce que l’on nomme « l’amour inconditionnel » 

Et si l’un des plus grands défi du parent était de réussir à obtenir la coopération de son enfant en l’aidant à mettre du sens derrière ses actions ? Ne serait-ce pas un apprentissage plus durable ?

Finalement un enfant coopère naturellement quand il se sent épanouit et respecté.

Vous vous surprenez sans doute (dites moi que vous aussi ) à répéter mille fois les mêmes choses et à rester surpris(e) quand vous constatez que votre enfant ne tient pas compte de ce que vous lui dites.

Peut-être qu’il a tout simplement besoin que vous lui expliquiez le sens de l’action que vous lui demandez de réaliser.

En effet, faire quelque chose simplement parce qu’on nous le demande n’est pas très motivant, surtout si la tâche en question n’est pas drôle !

Par contre, si l’enfant comprend le sens de cette action et qu’elle lui donne de l’importance, le place comme acteur de sa vie et non plus « observateur », la motivation vient tout naturellement.

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Bien sûr, il s’agit ici d’un état d’esprit à acquérir pour guider son enfant dans la réalisation de certaines tâches qu’il rechigne à faire en comprenant leurs utilité.

Et comme tout cheminement, cela prend du temps, demande de l’investissement et du travail quotidien. Et quel bonheur quand vous voyez votre enfant faire quelque chose sans avoir utilisé la menace ou la force !

Comme vous l’avez vu sur mon blog l’enfant n’a pas la capacité de retenir toutes les informations qu’il reçoit. C’est pourquoi nous devons les répéter chaque jour (ou presque) !

Et pour obtenir leur coopération, il suffit parfois simplement de changer notre approche.

N’ayez pas peur d’expliquer à votre enfant votre demande et de le valoriser pour l’encourager à la réaliser. Rappelez lui régulièrement pourquoi il est important de faire telle ou telle chose et plus le temps passera, plus il l’intègrera.

Soyez patient, en avançant petit à petit et un pas après l’autre, même si parfois vous avez la terrible impression de faire du surplace, ne vous découragez pas.

Vous semez des petites graines à travers chacune de vos actions positives et un jour, elles germeront forcément ! C’est mathématique !

Quelques exemples concrets :


Quand je propose à mon plus petit fils de s’habiller ou d’aller prendre sa douche, je me retrouve souvent à répéter plusieurs fois ma demande en utilisant différents subterfuges pour qu’il réalise enfin l’action ! Et quand il commence, à ma plus grande joie, à se mettre en action, son grand frère arrive en toute innocence (…? Ou pas …) pour lui proposer un super jeu à faire avec lui !

Cette situation se passe plusieurs fois et je demande à mon grand d’arrêter de solliciter son frère quand je lui demande quelque chose. Et la situation se répète à maintes reprises, jusqu’à ce que je prenne mon grand à part et que je lui explique :

« Tu vois, j’aimerais que ton petit frère aille se laver et tu vois qu’il faut un certain temps avant qu’il  accepte d’y aller. Cela me demande beaucoup d’énergie parce que je souhaite que les choses se passent en douceur et sans recourt à la force. Alors quand tu arrives pour proposer un super jeu, forcément ton petit frère à très envie de le faire et oublie de se laver. J’aurai besoin que tu m’aides à ce moment, en faisant le grand frère et en l’encourageant plutôt à se laver par exemple » 

A ce moment là, le regard de mon grand change. Il ne se sent plus mis à l’écart ou fautif mais impliqué dans l’action car elle prend un sens pour lui qu’il n’avait pas perçu !

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De même quand mon petit, encore petit, n’est pas motivé pour prendre sa fameuse douche.

Pour moi l’hygiène est importante (d’autant plus que je suis infirmière de formation), alors après avoir lutté de nombreuses fois j’ai compris qu’il fallait que je lui explique.

Alors je lui ai dit : « est ce tu sais pour quelle raison je trouve important de se laver tous les jours ? Et bien parce que premièrement on sent bon après la douche et que le fait de sentir bon donne envie aux copains et copines de venir nous parler (importance dans le lien social : on a du mal à aller vers quelqu’un qui sent mauvais), et aussi parce que la peau nous protège des microbes et donc il faut en prendre soin pour qu’elle continue de te protéger. Comme ça, tu peux continuer à jouer, sauter, courir et elle te protège ».

Aujourd’hui, la plupart du temps, mon petit est fier d’aller se laver : « je vais prendre soin de moi maman et je sens bon ».

Bien sûr les microbes pénètrent dans notre corps par d’autres moyens aussi que vous pourrez expliquer à votre enfant au fur et à mesure de ses expériences.

Vous pouvez également expliquer l’utilité à vos enfants de participer aux fameuses tâches ménagères. Cela fait parti d’un travail collectif à mon sens et d’une contribution qu’ils peuvent porter dans leur maison pour que tout le monde s’y sente bien.

En fait cela s’applique à toutes les situations de la vie quotidienne. Vous pouvez choisir de laisser vos enfants être réellement ACTEURS de leur vie et vous verrez qu’ils seront fiers d’apporter leur contribution.

D’ailleurs « la contribution » est l’un des besoins de l’être humain !

Plus vous laisserez de place au sens et plus les rapports de forces disparaîtront.

Faites l’expérience et constatez le résultat par vous-même. Laissez-moi vos commentaires en bas de l’article pour me dire comment ça se passe pour vous.

Comment éviter le conflit ?

J’ai envie de partager avec vous une situation que j’ai vécu avec mes enfants.

Je suis la première à mettre en oeuvre ce que je tente de vous transmettre à travers mes différents articles et il m’arrive cependant, de me retrouver face à un mur dans certaines situations.

Comme je le dis souvent, il est important de savoir évoluer en permanence et de s’adapter à ces nouvelles situations en restant aligné avec ses valeurs et besoins.

C’est ce que j’ai tenté de faire ici et qui m’a amenée à choisir la « retraite » plutôt que le conflit.

 

Je vous raconte :

C’était un samedi, mes enfants étaient donc à la maison avec moi. La journée touchait à sa fin, il faisait un temps superbe et mes garçons jouaient ensemble de leur côté, dans le jardin.

Réjouie de cette opportunité ( il y a quelques mois encore, du fait de l’âge de mes enfants et de mon manque d’actions pour trouver la douceur dans mon foyer, il était impensable que je puisse faire quoi que ce soit pour moi quand mes enfants étaient à la maison), j’en profite pour prendre du temps pour moi.

Tout semble bien se passer, je les entends jouer mais pas de bagarres, pas de cris. Chouette !

Le moment de la douche arrivant, je termine mon activité et je vais à la rencontre de mes enfants pour leur proposer de ranger leurs jouets et de se préparer à aller prendre leur douche.

 

 

Et là, je constate les dégâts ! Ces deux petits filous avaient mis de la terre partout sur la terrasse et ils étaient montés sur les rebords des fenêtres laissant derrière eux de jolies traces marrons sur la façade !

Grosse erreur de ma part, j’avais oublié de préciser les limites !

Mon besoin de propreté n’étant pas respecté du tout, je sens la colère monter à l’intérieur de moi.

Pourquoi faut-il que lorsque j’ai enfin du temps pour moi, mes enfants adoptent des comportements qui m’énervent ???

 

Première étape : LA RESPIRATION Mélanie !

Je respire un grand coup et qu’à cela ne tienne, ils vont nettoyer leur chef d’oeuvre !

Après leur avoir exprimé mon mécontentement, je leur fourni donc le nécessaire pour REPARER les dégâts qu’ils ont fait. Brosse, éponge et bassine d’eau, les voilà équipés !

Mais ce n’est pas tout. Ces petits chenapans avaient l’âme joueuse ce jour là.

Je rentre tenter de retrouver mon calme et rester dans la bienveillance quand je les vois, après 30 secondes de nettoyage, en train de se livrer à une bataille d’éponge contre brosse !!

Là, s’en est trop ! Je suis furieuse. Je laisse ma colère s’exprimer. J’ai forcément l’impression qu’ils se foutent de moi.

 

En réalité, je me sens bafouée dans mon besoin de respect et de confiance.

Je me sens tiraillée entre ma colère « mais pourquoi ils font des trucs pareils ? » et mon intention d’être un modèle pour eux. Bon, j’ai un peu raté en laissant ma colère éclater mais j’arrive à me ressaisir et là je me dis : « bon, qu’est ce que je fais maintenant ? »

Je me retrouve à devoir nettoyer la terrasse et la façade alors que la journée se termine et que je n’ai pas du tout envie.

Je ne veux pas les laisser jouer tranquillement pendant ce temps, ce serait injuste !

Je ne souhaite pas les punir et m’éloigner de mes valeurs en laissant la colère prendre le dessus.

Je n’ai pas de relais possible sous la main.

 

Alors je choisis de me retirer…pour me calmer et me recentrer.

Je décide de leur faire la tête ! Je choisis de ne plus entrer en contact avec eux pour le moment. J’ai pensé, à ce moment là, qu’il valait mieux pas de communication du tout plutôt qu’un conflit largement amplifié par la colère.

Ce soir là, j’ai choisi de les laisser manger seuls : j’avais préparé leur repas, et je les ai laissé se débrouiller. J’avais peur de dire des choses blessantes pour eux, d’utiliser mon autorité de parent contre eux.

 

 

Le truc, c’est qu’à deux, même si quelque part ma réaction devait les marquer, ils ont pu jouer et se soutenir. Du coup, il fallu que l’heure du coucher arrive pour qu’ils viennent me voir et me présentent leur plus belle bouille pour avoir leurs bisous et câlin du soir.

La pression étant redescendue de mon côté et comme j’aime que chacun s’endorme le coeur léger, je suis allée leur faire leur câlin … après leur avoir rappelé mon désaccord sur leur comportement bien sûr !

 

Voilà comment je me suis retrouvée à faire la tête à mes enfants.

Est ce que j’ai bien fait ou non ? C’est une question de point de vue sans doute.

Pour ma part, je suis satisfaite d’être restée alignée avec ce qui est important pour moi et de ne pas être rentrée dans une rage folle qui m’aurait faire perdre les pédales ou punir mes enfants de façon autoritaire.

Je parviens à garder à l’esprit que leur intention n’était absolument pas de me nuire. Ils jouaient !

J’ai pris, comme j’ai pu, la responsabilité de mes émotions (ici ma colère), et j’ai opté pour une solution pacifiste.

Résultat tout le monde s’est endormi sereinement, sur un pied d’égalité et jusqu’à présent, ma façade reste blanche !

Comment se faire écouter ?

Vous aimeriez certainement que votre enfant soit attentif à ce que vous lui dites et qu’il applique les demandes que vous lui faites.

Vous êtes probablement consterné(e) quand vous vous entendez lui répéter les mêmes choses plusieurs fois et qu’il continue de faire le contraire !

Qu’est ce que ça peut être énervant et terriblement frustrant pour un parent de constater que son enfant fait comme un « reset » dans son cerveau tous les jours ! C’est comme si chaque jour, il débarquait dans votre vie sans savoir ce que vous lui avez appris la veille !

Le pire, c’est quand une situation de ce genre vous confronte aux autres, n’est ce pas ?

 

 

Parce qu’à ce moment là, vous sentez une sorte de « pression » (consciente ou inconsciente) qui vous pousse à agir comme si vous aviez à prouver que vous êtes un « bon parent ».

Du coup, vous pouvez même aller jusqu’à adopter une réaction différente de d’habitude pour simplement, humainement, naturellement et légitimement vous sentir en droit de garder la tête haute !

Que les choses soient claires : la seule personne avec laquelle vous devez être d’accord, c’est vous même ! Au diable la peur des jugements, vous savez ce que vous valez !

 

Voici quelques pistes pour encourager votre enfant à intégrer au mieux l’apprentissage que vous souhaitez lui transmettre :

formulez une demande PRÉCISE.

 

Ca paraît bête et évident mais cet exercice est un peu plus compliqué qu’il en à l’air. Vous n’avez pas forcément l’habitude de mettre des détails clairs dans ce que vous demandez à votre enfant et du coup, il ne sait pas toujours ce que vous attendez de lui.

 

Par exemple :

Imaginons que vous entrez dans un magasin avec votre enfant et que vous lui dites  juste avant « soit sage dans le magasin d’accord ? » « oui oui »

De votre côté il est évident que vous avez en tête tout ce que votre enfant peut faire pour être sage dans ce magasin mais votre enfant lui, n’a pas encore votre âge et il est en plein apprentissage. Alors il va vous dire qu’il est d’accord parce qu’il aime vous voir content(e), il va rester bien à côté de vous mais peut être que vous allez le voir toucher à un million de choses.

Vous allez vous sentir très énervé(e) et dans l’incompréhension parce que vous lui avez pourtant bien rappelé d’être sage !

 

 

En réalité c’est ce qu’il a retenu dans votre message « être sage dans le magasin » !

N’hésitez pas à donner plein de détails pour que votre message soit clair.

La demande pourrait donc être la suivante : « Louise, dans le magasin, j’ai besoin que tu ne cours pas partout, que tu ne touches à rien et que tu ne cries pas » .

 

demandez à votre enfant de REFORMULER votre demande.

 

En communication on dit que le message que l’émetteur envoie est perçu par son récepteur selon son mode de pensée et son histoire personnelle.

Il n’est donc pas évident que la personne à laquelle vous vous adressez perçoive le sens de votre phrase exactement comme vous.

Il est fort possible que votre enfant vous réponde « oui oui » alors qu’il n’a pas du tout reçu votre message.

Il n’en a pas pour autant rien à faire ! Il était peut être simplement absorbé par autre chose à ce moment là !

Pour mettre toutes les chances de votre côté et éviter des situations désagréables pour tout le monde, je vous encourage vivement à utiliser donc la reformulation dans toutes les demandes qui sont importantes pour vous !

 

 

Ainsi, après la réponse de votre enfant, vous pouvez lui demander « qu’est ce que tu as compris dans ce que je viens de te demander ? » ou « est ce que tu peux me répéter ce que je viens de te demander ? » 

 

utilisez une tournure POSITIVE.

 

Formulez ce que l’enfant à le droit de faire au lieu de lui poser des interdits.

La finalité est la même pour vous, cette démarche peut vous sembler subtile mais en terme de communication, elle est essentielle ! Ca change tout du côté de votre enfant qui reçoit le message.

Lors d’une tournure négative : « ne cours pas partout », « ne touche pas à tout, «  ne cries pas », le cerveau de votre enfant va se focaliser sur ce qu’il entend « courir », « toucher », « crier ».

Il sera donc instinctivement poussé à faire ces actions !

 

Ainsi, en utilisant des tournures positives, vous attirez l’attention du cerveau de votre enfant sur ce qu’il peut faire et c’est gagné !

Si je reprends mon exemple, la demande serait : « Louise, dans le magasin, j’ai besoin de te voir à côté de moi, que tu gardes tes mains dans les poches et que tu parles doucement ».

Maintenant que vous connaissez ces 3 secrets pour bien faire passer votre message à votre enfant, il ne vous reste plus qu’à pratiquer !

Comme toute nouvelle chose, vous allez vous trouver « pas naturel(le) » au départ mais vous allez voir comme quelques petites choses vous rendent la vie plus douce !

Comment améliorer le quotidien avec vos enfants ?

 

 

Vous avez probablement plein d’envies et d’idées pour organiser votre vie de famille

Oui mais vous êtes aussi pris dans le quotidien entre les choses à faire à la maison, la gestion de votre activité professionnelle, votre vie de couple et … tout le reste !

Alors vous vous retrouvez peut être, malgré vous, dépassé(e) et la vie au quotidien avec vos enfants ne colle pas vraiment à ce que vous espériez !

 

Si vous souhaitez plutôt vivre AVEC vos enfants et non A COTÉ d’eux,

Si vous voulez plus de COOPERATION de la part de vos enfants quand arrive l’heure du bain ou du repas,

Si vous attendez de vos enfants de L’IMPLICATION dans la vie de famille,

Si vous préférez GARDER VOTRE ÉNERGIE pour des choses positives plutôt que pour vous fâcher après vos enfants

Et si vous voulez pouvoir faire ce truc qui vous tient à coeur sans être sollicité(e) toutes les deux secondes et demi,

Il est temps de prendre la situation en main et de mettre en place une action ENSEMBLE.

 

 

On dit aujourd’hui, dans notre société que « les gens sont de plus en plus individualistes », mais est-ce vraiment surprenant alors que les parents prennent toutes les décisions, font tous les choix concernant la vie de famille seuls, sans demander l’avis de leurs enfants ?

Alors, je vois d’ici des sourcils se froncer !

Quoi, mais on ne va quand même pas demander à nos enfants de DECIDER de la façon dont va s’organiser le quotidien à la maison !!!!!!

 

Je ne vous suggère pas de leur confier la gestion du budget mais simplement de les faire participer au choix concernant l’organisation du quotidien.

En considérant l’enfant comme un individu à part entière, on est d’accord pour dire qu’il a des DROITS et aussi des DEVOIRS.

Je crois qu’à vouloir sans cesse imposer à nos enfants NOS préférences, on ne peut pas s’attendre à avoir toujours leur implication puisqu’ils n’ont pas leur mot à dire !

 

Est-ce que vous seriez coopérants si on vous imposez constamment des choses ? Allez, honnêtement !

L’unique chemin qui fonctionnerait pour cette situation est celui emprunté jusqu’à présent, celui de l’autorité et de la soumission. Bien sûr que votre enfant peut-être coopérant avec ce que vous lui demandez s’il a peur que vous vous fâchiez, s’il a peur d’être puni de télé, de se voir confisquer ses jouets préférés ou privé de sorties.

 

 

Mais si vous aspirez à une relation plus sereine avec vos enfants, si vous voulez leur laisser leur place et leur accorder votre confiance (parce que je vous rappelle que votre enfant ne veut pas vous nuire, au contraire, il adore naturellement vous faire plaisir et a un désir viscéral d’avoir votre fierté !), vous pourriez vivre une vie un peu différente et tellement plus alignée avec ce qui vous correspond !

Cela demande des efforts, comme le fait d’élever des enfants finalement, n’est-ce pas ?

Mais cela vous permets aussi de grandir, de vous épanouir et de vivre une relation avec vos enfants plus proche de ce que vous désirez.

 

Alors c’est bien joli tout ça Mélanie mais comment on fait concrètement ????

 

Voici mon « outil » du jour : je l’appelle LE RASSEMBLEMENT FAMILIAL !

 

Déjà, le terme invite à la joie, au partage, à la famille quoi !

Il s’agit de rassembler votre tribu dans un endroit de la maison qui soit neutre (une pièce commune de préférence comme le salon).

Vous pouvez faire participer vos enfants pour qu’ils ajoutent une petite touche personnelle afin de créer un petit cocon qui convient à tous et dans lequel chacun se sentira à l’aise pour PARLER, COMMUNIQUER. Ce peut être des coussins installés au sol, quelques bougies ou un fond musical très doux pour ne pas empêcher le dialogue.

Mettez aussi votre touche perso, vous aussi devez vous sentir bien !

Installez vous en cercle, tous au même niveau. Ici, tout le monde est à ÉGALITÉ, tout le monde à les mêmes droits.

 

Prenez un objet symbolisant le « bâton de parole »

 

 

 

Il n’y que celui qui tient le bâton de parole qui s’exprime, les autres écoutent. Et pas de jaloux, tout le monde aura la parole !

Facultatif, vous pouvez placer une feuille au centre du cercle pour prendre des notes sur ce qui est dit et pourquoi ne pas laisser un enfant le faire s’il est volontaire.

 

Ensuite vous commencez à vous exprimer sur ce qui vous convient dans le fonctionnement actuel.

 

Ce qui vous met en joie, peut être les progrès des uns, les efforts des autres, les 5 minutes que vous arrivez à avoir rien qu’à vous après le boulo…

Ca vous permets de vous rendre compte aussi de ces petites choses qui fonctionnent bien et sur lesquelles on ne porte pas assez souvent son attention !

Ensuite vous pouvez passer le bâton de parole à votre voisin qui fera de même.

Vous verrez que c’est une expérience enrichissante. Vous risquez d’apprendre des choses sur le vécu et le ressenti de vos enfants que vous n’aviez même pas imaginé !

 

En second lieu, quand le bâton revient à vous, passez aux situations qui vous dérangent.

 

En utilisant toujours le « JE me sens … » 

Prenez une situation à la fois, ne balancez pas mille reproches, ce n’est pas le but et ça ne sera pas constructif. Alors patience, une chose à la fois. Peut être celle que vous mettez en tête de liste.

Par exemple : « je suis vraiment contrariée quand je vois que vous ne venez pas à table quand je vous le demande » ou « je me sens lasse de vous demander un million de fois de ranger vos jouets ! »

Ne vous étalez pas des heures non plus. Faites votre phrase et passez le bâton au voisin.

 

 

Chacun exprime une chose qui le gêne.

Là aussi vous risquez d’être étonné(e) par ce que vous allez entendre !

 

Enfin, quand tout le monde s’est exprimé, vous reprenez les phrases exprimées une à une et chacun son tour propose une idée de solution à mettre en application pour la semaine ou les semaines selon votre choix . 

 

Ici, on apprend à dire ce que l’on ressent, on profite de pouvoir être écouté et entendu.

On fait partie intégrante de la famille, de sa famille.

On apprend à trouver des arrangements ensemble.

Qu’est-ce qu’il y a de plus important que de se sentir appartenir à son propre groupe, soutenu et de constater que les autres peuvent nous aider ?

N’est-ce pas primordial d’apprendre à se mettre d’accord ensemble, de trouver des terrains d’entente ? Dans la vie d’adulte, n’est-ce pas un élément indispensable à la cohésion et au vivre ensemble ?

La semaine suivante ou tous les quinze jours, reprenez « rendez-vous » avec votre famille et commencez cette fois-ci par faire un point sur les accords passés précédemment.

Vivez avec vos enfants et laissez les vous montrer leurs trésors !

 

A vos agendas pour planifier le prochain rassemblement familial !