Maman solo : prendre le rôle du père est-il obligatoire ?

J’ai souvent entendu qu’une maman solo devait endosser « les 2 rôles » pour accompagner au mieux ses enfants au quotidien et les guider vers leur épanouissement.

Je me suis demandé de quelle façon on pouvait être à la fois un papa et une maman quand on est une maman ?! J’ai trouvé ça un peu tordu à vrai dire !! En fait, même si je cultive la croyance que rien n’est impossible, là je me rends !

Mais comment on fait au juste pour avoir les 2 casquettes ?

Autant de questionnements et une écoute attentive de mon coeur, m’ont conduite à prendre ma nouvelle de maman en étant juste moi, une femme qui fait de son mieux.

Si ce sujet fait écho en toi, je t’invite à regarder cette vidéo.

Le processus pour maitriser notre colère

La colère est une énergie, c’est une force qui peut être vraiment très puissante.

Cette puissance nous effraie quelque fois, bien souvent, parce qu’en réalité, on ne sait pas vraiment la maitriser !

La colère a très mauvaise réputation justement parce qu’elle nous fait peur et surtout parce que personne ne nous a appris à la gérer.

La gérer c’est parvenir à la dépasser, la traverser sans dégâts, sans faire de mal ni à soi, ni aux autres. Sans ressentir de la culpabilité suite à son passage parce qu’on n’a pas réussi à adopter le comportement qui nous rend fière de nous.

Pour réussir à la maitriser, j’ai compris qu’il était nécessaire de passer par trois niveaux.

1 – Comprendre le fonctionnement de la colère

La colère est une énergie qui peut avoir une intensité variable, d’une personne à une autre et d’un moment à l’autre. Elle peut s’exprimer de mille et une façon mais a un fonctionnement unique.

Elle suit toujours le même chemin, chez tout le monde.

a) Le stimulus

 Il y a d’abord un stimulus qui va être le facteur déclenchant de la colère.

Il peut s’agir d’un comportement de ton enfant, d’un mot qu’il dit, d’un geste qu’il a …

Le stimulus est vraiment le point de départ de ta colère et peut être très variable d’une personne à l’autre.

b) La réaction physiologique

Ensuite, la réaction physiologique, c’est à dire ce qu’il se passe dans notre corps.

De façon automatique, en réponse à un stimulus qui t’est personnel et varie d’une personne à l’autre, ton cerveau va envoyer le message à l’ensemble de ton corps que ce que tu viens de voir ou d’entendre ne te plait pas du tout !

Suite à quoi, ton corps va mettre en place un certain mécanisme : tension de tes muscles, de l’ensemble de ton corps, sensation de boule au ventre, messages mentaux…

c) Le passage à l’action

Puis de façon inévitable, il y a le passage à l’action.

Une énergie est une force qui a besoin de se libérer, de sortir ! Le corps ayant subi une tension physique a besoin de ce passage à l’action. Et c’est souvent celui-ci que nous avons du mal à maitriser et qui nous fait nous sentir coupable, honteuse.

Il peut s’agir de cris, de gestes violents, de paroles blessantes ou que l’on n’arrive plus à arrêter.

Il est important de comprendre, au delà de ce processus que lorsque l’on sent la colère arriver et monter en nous, ce n’est jamais au sujet de notre enfant mais bien en lien avec nous directement. 

Quand nous nous sentons énervées, c’est uniquement parce qu’on est en train de se raconter une histoire à propos d’une situation et que cette histoire tourne en boucle dans notre tête jusqu’à nous faire croire qu’elle est vraie ! 

Exemple

Nous demandons à notre enfant de venir mettre la table et il ne vient pas après quelques minutes. Nous le rappelons et il nous affirme qu’il arrive. Sauf qu’il n’est toujours pas là. Le repas que nous sommes en train de préparer est bientôt prêt et la table toujours pas mise. 

Nous allons nous raconter que notre enfant se moque de nous, qu’il nous fait croire qu’il vient alors qu’en réalité il continue son activité. Alors la colère monte et on pousse encore notre histoire en nous disant que décidément on ne pas jamais compter sur lui ! 

Si on comprend qu’il s’agit là d’une histoire que l’on se raconte, certes le résultat par rapport à la table sera le même mais notre ressenti va pouvoir être modifié et nous aurons alors la possibilité de mettre en place une action adaptée sans laisser éclater notre colère.

Peut-être exprimer notre mécontentement vis à vis de l’attitude de notre enfant mais sans perdre la maitrise de nos émotions.

Ou bien mettre en place une conséquences logiques adaptée à la situation : pour en savoir plus sur les conséquences logiques, clique sur le lien suivant.

2 – Ressentir et apaiser sa colère

a) Apprendre à ressentir notre colère

Lorsque l’on se connait suffisamment pour savoir que la colère nous envahit au point de nous dominer, il y a des choses à faire.

La première est de comprendre le porcessus de la colère. La compréhension d’un mécanisme nous permet de mieux pouvoir le gérer et donc de mieux nous maitriser.

La seconde est de se fixer un objectif réalisable : du jour au lendemain, vouloir ne plus jamais se laisser dominer par la colère peut être un peu radical et trop élevé ! Ce qui est possible est de commencer par se dire que l’on va maitriser notre réaction au moins une fois sur deux ou sur trois selon le nombre de fois où ça arrive.

Le fait de se fixer un objectif réalisable évite un excès de culpabilité lorsqu’on y arrive pas et permet de garder sa motivation.

Ainsi, la troisième chose importante va être d’apprendre à reconnaitre les signes précurseurs de la colère pour nous. Il peut s’agir :

  • de l’accélération des battements du coeur, 
  • De l’arrivée d’un flot de pensées négatives,
  • Du corps qui se raidit,
  • D’une douleur au niveau des épaules,
  • D’une agitation…

Pour découvrir les signes qui nous concernent, il est nécessaire de s’observer et peut-être de les noter. Cette étape est importante car elle va être le point de départ de notre maitrise.

Lorsque nous ressentirons désormais l’un de ces signes, on saura que la colère arrive et donc on pourra mettre en place notre stratégie d’apaisement immédiatement afin de garder le contrôle.

Autant être dans le contrôle tout le temps et de tout peut-être pesant, autant apprendre à contrôler ses énergie et en particulier celle de la colère est salvateur et apaisant.

lumière

b) Apaiser sa colère

Il existe de nombreux moyens d’apaiser sa colère et il va être bon ici aussi d’apprendre ceux qui nous font plaisir et surtout qui sont efficaces pour nous.

Il y a deux alternatives : trouver le ou les moyens qui nous apaisent sur le moment et trouver ce qu’il est possible d’intégrer pleinement à notre quotidien afin de réduire notre stress et donc de favoriser notre détente.

Pratiques quotidiennes

En cultivant chaque jour un état d’esprit apaisé et serein, les risques de se laisser dominer par la colère lorsqu’elle pointe le bout de son nez vont s’amoindrir.

Voici quelques pratiques que j’ai expérimentées et qui ont fait leurs preuves : 

  • Pratiquer la cohérence cardiaque : il s’agit d’un exercice respiratoire qui se pratique par cycles de 5 minutes et peut être répété plusieurs fois dans la journée si besoin. De nombreuses vidéos sont disponibles gratuitement en ligne pour nous guider dans cette pratique au quotidien. Choisir le moment qui nous convient pour intégrer cette pratique à notre agenda.
  • Pratiquer un art martial ou du yoga : ces pratiques favorisent la concentration, la maitrise de son corps et le recentrage. Ainsi elles vont grandement contribuer à notre apprentissage en matière de sérénité. Ces pratiques peuvent se faire en salle avec un ou une professeur(e) ou bien en ligne. Ici aussi des choses sont disponibles gratuitement.
  • Pratiquer un sport de son choix : l’idée est de toujours allier le plaisir à la pratique. Plein air ou intérieur, doux ou plus intense, le choix est grand. Une chose est sûre, la pratique régulière d’un sport contribue non seulement au maintien d’un bon état de santé mais également à l’apaisement de l’ensemble de notre corps grâce à la sécrétion d’hormones.
  • Aménager au quotidien un temps de pause dédié entièrement à nous faire plaisir : il peut s’agir d’un quart d’heure de lecture, d’un moment de détente dans son bain, de l’écoute de ses chansons préférées en faisant un bon repas si la cuisine est une pratique qui nous plait, d’un temps d’écriture… Le fait de prendre du temps pour soi chaque jour est bénéfique à 100% pour développer notre sérénité. On n’a jamais trop de plaisir dans notre quotidien !
  • La pratique d’autres exercices de respirations inspirés de pratiques de yoga ou encore l’EFT, le Tapping peuvent être aussi envisagés.

Cette liste est non exhaustive mais donne quelques pistes.

L’idée va être de trouve ce qui plait à chacune d’entre nous, en sachant que les pratiques peuvent bien sûr être combinées et de les intégrer pleinement à son quotidien.

Prendre un moment pour se poser face à son planning quotidien et déterminer un ou plusieurs moments propices à cette pratique est essentiel pour les faire durer dans le temps. Ici aussi, il vaut mieux se fixer un objectif réalisable que de vouloir révolutionner son agenda et finalement de ne rien faire au bout de 3 jours !

Pratiques immédiates

Ensuite, nous allons pouvoir déterminer l’action qui nous convient le mieux au moment « T », c’est à dire lorsque l’on sent la colère nous envahir. Ces mêmes pratiques peuvent tout à fait être utilisées de façon ponctuelle en plus de leur pratique quotidienne.

L’objectif est encore une fois est de trouver celle(s) qui nous convient et qui fait son effet.

Je me suis longtemps arrêter ici dans la gestion de mes colères en cultivant toujours l’indulgence envers moi même les fois où je ne parvenais pas à atteindre mon objectif mais j’ai découvert il y a quelques temps qu’il me manquait quelque chose.

Lorsque l’on a acquis une bonne compréhension de cette énergie, que l’on a mis en place de choses au quotidien pour nous apaiser et que l’on se connait assez pour savoir les alternatives efficaces pour nous pour faire descendre la colère, il reste une étape indispensable à réaliser afin d’éviter la récidive perpétuelle de nos déclenchements de colère.

J’ai détaillé cette étape dans une Masterclass que j’ai enregistrée et à laquelle tu peux avoir accès en suivant ce lien.

S’astreindre à ces pratiques dans notre quotidien est une belle façon de prendre soin de nous, de s’occuper de ce qui se passe à l’intérieur de nous afin de devenir une femme de plus en plus inspirante et une maman puissante dans la maitrise de ses émotions. C’est un peu une sorte d’hygiène de vie que nous pouvons adopter afin d’accompagner au mieux nos enfants au quotidien et de cultiver l’harmonie dans nos relations.

Comment réussir à coucher ton enfant quand il n’est pas d’accord ?

La journée se passe plutôt bien, ton enfant s’amuse, il est heureux mais voilà que plus l’heure du coucher approche et plus la tension se fait sentir. 

Ca commence parfois dès le début de la soirée avec l’arrivée de la douche, puis du repas et ça se termine en feu d’artifice quand vient le moment d’aller dormir.

Comme tous les soirs, le rituel du coucher s’éternise, ton enfant ne veut pas s’endormir seul, il a peur des monstres, il fait des cauchemars… 

A force de vivre cette situation tous les jours, tu n’en peux plus et ton enfant se retrouve dans le lit parental parce que tu as juste besoin de paix et de repos ! Il est très habituel que les enfants aient parfois du mal à se coucher et un sommeil perturbé. 

C’est un apprentissage progressif qui s’acquiert avec le temps.

Pour le bien de tous, voici quelques pistes pour mieux comprendre ton enfant et des conseils pratiques pour l’accompagner.

1. Pourquoi ton enfant à du mal à aller se coucher ?

Un horaire inadapté, la perte de la notion du temps, le rituel du coucher de plus en plus long, des difficultés de séparation, des peurs, ou encore un comportement oedipien, les raisons qui rendent le coucher de ton enfant difficile sont nombreuses. Ces perturbations du sommeil sont fréquentes entre 3 et 6 ans environ.

Quelques pistes pour identifier les besoins de ton enfant et l’accompagner afin qu’il développe sa confiance en lui et au monde, qu’il acquiert plus d’autonomie, et que chacun puisse dormir tranquillement dans son lit, tranquille, rassuré et apaisé.

Il y a deux principales raisons à ces difficultés que tu rencontres :

  • La difficulté face à la séparation
  • La peur du noir, des monstres et des cauchemars

a) La difficulté face à la séparation

Un besoin d’être « en lien » avec toi

L’enfant a un besoin vital d’être en lien, c’est à dire de passer du temps avec toi. Dans notre monde actuel, ce lien est souvent distant du fait du travail, de l’école ou des modes de garde.

Pourtant l’enfant a un grand besoin d’être en contact avec ses parents. Quelque fois, si ce temps est trop court dans le quotidien, il va ressentir un besoin impérieux de combler ce manque la nuit. 

Ainsi, il va manifester ardemment son désir de rester avec ses parents ou les rejoindre dans leur lit en pleine nuit.

En outre, nos journées de parents étant bien chargées, il est tellement facile de se laisser emporter par le tourbillon des tâches et de négliger l’importance de ce moment pour notre enfant.

EN PRATIQUE :

Essayer de dégager un temps suffisamment conséquent chaque fin de journée avec son enfant, surtout dans ce contexte là peut être favorable à une bonne séparation au moment du coucher. 

Ce temps passé avec lui, sera libre de toutes autres occupations ou distractions. De cette façon, ton enfant se sentira pleinement au centre de ton attention.

La peur de la séparation

La nuit représente une séparation de longue durée pour l’enfant et un abandon total pendant lequel il ne maitrise rien. Il peut arriver qu’il ait du mal à se laisser aller en toute confiance et qu’il ait peur de votre absence.

C’est terrible pour lui et cela demande un peu de temps, variable d’un enfant à l’autre.

On a tendance à l’oublier quand on est un adulte qui dort plutôt bien mais la nuit est un moment que de nombreuses personnes redoutent. Que ce soit les personnes sujettes à des angoisses, des insomnies ou encore les personnes âgées et ceux qui sont malades.

Quand je travaillais comme infirmière, que ce soit à l’hôpital ou à domicile, je pouvais palper de façon très concrète ces peurs chez mes patients. Elles étaient fréquentes.

Il est donc important d’accompagner avec le plus de douceur et de confiance possible ton enfant vers sa nuit.

EN PRATIQUE :

Le meilleur moyen de le rassurer semble être le temps et la répétition.

Le fait d’accentuer chaque matin vos retrouvailles va le rassurer. La répétition va lui permettre d’intégrer qu’effectivement il va te retrouver après la nuit et tout se passera pour le mieux.

b) La peur du noir, des monstres et des cauchemars

Elle est tout à fait naturelle.

En grandissant, l’enfant développe des peurs : du noir, des monstres, des méchants…

EN PRATIQUE :

Ces peurs là peuvent rentrer dans l’ordre grâce à la veilleuse, la porte de la chambre qui reste ouverte.

Tu peux aussi lui sortir sa cape de super héros pour faire le tour de sa chambre afin de vérifier qu’il n’y ait pas de monstres cachés sous son lit ou dans son placard.

2. Des outils pour l’aider à aller se coucher en douceur

a) L’aider à visualiser les différents moments de fin de la journée

C’est vers 5-6 ans que l’enfant commence à se repérer dans le temps. Il parvient également à identifier les activités importantes de la journée et à les situer les unes par rapport aux autres. Mémorisant les événements journaliers importants, l’enfant se construit progressivement une mémoire autobiographique. Pour accompagner son développement et l’aider à se préparer à ce qu’il va vivre, tu peux guider ton enfant à intégrer les différents moments de la journée et notamment ceux de la soirée.

Ton enfant vit à fond dans le moment présent et par conséquent, ne pense jamais à ce qu’il va se passer juste après ce qu’il est en train de faire.

Même si tu lui répètes la même chose depuis plusieurs mois déjà, ton enfant n’a probablement pas encore intégrer les différentes étapes. Aussi ce qui te semble être une évidence, ne l’est pas nécessairement pour lui.

EN PRATIQUE

Créer une frise visuelle permettant à ton enfant de se repérer dans le temps et d’intégrer les différentes activités essentielles de la journée.

Il s’agit d’une création que vous allez faire ensemble. La participation de ton enfant l’aidera à comprendre, accepter, commencer à mémoriser et intégrer le concept de cet outil qu’il va utiliser. Il sera d’autant plus fier de l’avoir réalisé lui-même et cela vous permet de partager une activité créative ensemble.

Quand mes enfants étaient plus petits, j’ai tracé une frise du temps que j’ai segmentée en différentes parties correspondant aux différentes activités de la journée et aux horaires correspondants. Chacun a décoré sa frise à sa façon en respectant le thème de chaque case. Sur la frise était représenté les horaires des activités de la journée :

  • activités du matin: pour se lever, prendre le petit-déjeuner, s’habiller, se brosser les dents, jouer, mettre ses chaussures et son manteau, partir à l’école
  • activités de l’après-midi et soir: prendre le goûter, jouer, prendre la douche/le bain, diner, se brosser les dents, le rituel du soir et dormir

Voici le résultat de la frise de mes enfants :

frise du temps temps outils enfant

Je l’avais mise sur notre réfrigérateur. Ils avaient choisis chacun un aimant à déplacer selon le moment de la journée.

Grâce à sa frise du temps, si ton enfant rechigne pour une activité qui se rapproche mais ne lui plait pas, ce système va lui permettre d’accepter que c’est une activité essentielle et récurrente (et non négociable) qu’il rencontrera chaque jour et progressivement il intégrera ces différents moments de la journée.

Autre avantage : ce n’est plus toi qui annonce la mauvaise nouvelle de l’heure du bain mais c’est le temps qui passe.

b) Utiliser des moyens stimulants son interêt

Le meilleur moyen de faire accepter à ton enfant une activité qu’il perçoit comme contraignante ou déplaisante est de mettre en avant le rire, le plaisir, le côté ludique de l’activité. Tu peux alors faire appel à ta créativité pour stimuler son intérêt.

EN PRATIQUE

Idées pour la douche :

  • Proposer un savon coloré ou en forme d’animaux,
  • Proposé un gant rigolo,
  • Mettre de la musique (très aimée dès le plus jeune âge),
  • Faire semblant de laver une peluche en même temps que l’enfant pour faire pareil,
  • Discuter autour de la douche sur le « à quoi ça sert de se laver ? » : pour sentir bon, pour se sentir bien, léger comme une plume, pour se réchauffer…Echanger «  comment penses-tu que tu serais si tu ne te lavais plus ? » ou « comment réagirais-tu si une copine/copain, s’approchait de toi et sentait mauvais ? »

Idées pour le repas :

  • Faire participer l’enfant à la réalisation du repas va lui donner plus facilement envie de venir manger pour voir le résultat de son travail.
  • Utiliser la diversion quand l’enfant est petit. Parlez lui de tout autre chose qui l’intéresse beaucoup. Conduisez-le en même temps vers la table pour que chacun prenne place.
  • Porter son attention sur le déroulement du repas en lâchant prise sur les « bonnes conduites ». Si ce moment est déjà difficile chez toi, mieux vaut faire en sorte de le rendre agréable. Tu peux diriger ce temps au travers de conversations auxquelles l’enfant pourra participer. Elles auront un grand intérêt pour lui. Besoin d’idées de sujets de conversation avec son enfant: voir le site https://www.question-conversation.fr/sujet-de-conversation-enfant.php

c) Préparer en douceur le coucher

  • Quand ton enfant ne veut pas aller dormir, tu peux échanger avec lui et lui faire exprimer ce qui lui ferait du bien et lui permettrait d’aller au lit. Au lieu de seulement lui demander « pourquoi » (question à laquelle les enfants ne sont pas toujours en mesure de répondre), lui demander « comment » en mettant en place les idées proposées par l’enfant.
  • Utiliser des substituts : photos des parents à côté du lit, tee-shirt pour que l’enfant se sente rassuré via l’odeur parentale, coussins que l’enfant adore…
  • Une musique relaxante permet à l’enfant de rompre un silence parfois inquiétant pour lui. Il existe des CD de relaxation pour les enfants très bien faits ( exemple = calme et attentif comme une grenouille d’Eline Snel)
  • Maintenir la continuité du bruit dans la maison en faisant tes activités du soir pas loin de sa chambre. Certains enfants auront besoin du calme total pour s’endormir. D’autres seront rassurés d’entendre qu’il y a toujours quelqu’un dans la maison. Ils le verbalisent assez clairement en général.
  • Marquer chaque matin le moment des retrouvailles. Cela va permettre progressivement à l’enfant de prendre conscience que la nuit n’est qu’une séparation temporaire. Simplement en le verbalisant « tu vois, nous nous retrouvons chaque matin après une bonne nuit de sommeil » par exemple.
  • Il arrive quelque fois que le coucher se passe plus facilement avec le papa. Il peut-être intéressant d’essayer les 2 pour voir s’il y a une différence pour ton enfant.

3. La fermeté rassure aussi pour aller se coucher…

Lorsqu’on se laisse embourber dans cette problématique du coucher, il est facile de glisser vers l’une de ces deux extrêmes : la surprotection ou la colère liée au raz-le-bol.

La bienveillance est le fait de vouloir le bien de l’autre. Cela nécessite quelques fois de se mettre soi-même dans une position inconfortable. 

Après avoir été compréhensif et avoir mis en place différentes astuces pour accompagner ton enfant jusqu’au coucher, il est important que ton enfant te sente ferme et sûr de toi, quant à sa sécurité dans sa chambre à se coucher seul, et qu’un fonctionnement soit adopté et répétitif. C’est grâce à la répétition que ton enfant va commencer à se sentir rassuré et à se laisser-aller progressivement. S’il te sent perdu et désespéré quant à la recherche d’une nouvelle solution différente chaque soir, il va percevoir ton inquiétude et cela contribuera à ce que la nouvelle solution ne fonctionne pas.

C’est comme lorsque tu le confies à quelqu’un d’autre que toi. S’il sent que tu n’as pas vraiment confiance en cette personne, ton enfant ne se sentira pas rassuré. Il ne voudra pas rester avec cette personne.

S’il te sent confiante, la séparation se passera mieux.

Pour le coucher, le principe est le même : si ton enfant perçoit en toi une inquiétude, un stress, une hésitation, il ne se sentira pas rassuré et manifestera son désaccord.

EN PRATIQUE

Prendre le temps de chercher de nouvelles solutions lors d’un moment calme dans la journée, en adopter quelques-unes et s’y tenir.. Le moment venu, le soir, si ton enfant exprime à nouveau mille et une raisons pour ne pas aller se coucher seul : mettre des limites ! Un peu de fermeté bienveillante le rassurera. Se tenir aux solutions rencontrées ensemble dans la journée.

Dédramatiser sur le fait que l’enfant dorme dans le lit conjugal. Il est clair que c’est une situation qui ne peut être que temporaire. Mais il n’y aucun mal à écouter le besoin d’apaisement et de repos de chacun. Cela évite parfois les conflits qui peuvent s’endurcir et devenir partie intégrante du rituel du coucher.

Cependant à partir de 4 ans, il est important d’être clair et d’écarter cette option. 

En matière d’apprentissage, chaque enfant est différent. Il va falloir inévitablement de la patience et du temps. C’est avec ton accompagnement, du temps et la répétition que ton enfant va développer cette autonomie et se laisser guider paisiblement vers son sommeil.

4. Le point de vue « expert »

Ce que représente la nuit pour ton enfant

La nuit peut représenter une séparation de longue durée pour certains enfants et l’entrée dans un monde inconnu.

Pour tous, l’angoisse de séparation marque une étape-clé du développement psychologique affectif et cognitif de l’enfant.

Il prend conscience que ses parents sont des éléments permanents de sa vie. Leur absence peut alors générer parfois de l’angoisse.

Aussi, il réalise qu’il est une personne à part entière. Pas facile de devenir indépendant et c’est un processus progressif qui ne s’acquiert pas du jour au lendemain. La nuit est un moment où il se retrouve seul face à lui-même dans le silence et l’obscurité. La séparation devient plus difficile à gérer.

Il peut alors ressentir le besoin d’être cajolé et de retrouver la chaleur douillette de ses parents. Comme les adultes, les enfants peuvent parfois redouter la nuit, se sentir angoissés et mal vivre ce moment de solitude que représente la nuit. C’est pourquoi il est important d’accompagner ton enfant avec le plus de douceur et de confiance possible vers sa nuit.

Les rituels du coucher

Le coucher et le lever est un moment délicat qui peut être accompagné par des rituels. Cette routine permet de créer une habitude émotionnelle et temporelle rassurante. 

Cela aidera ton enfant à associer aux moments du coucher et du lever un moment agréable. Et progressivement, expérimenter positivement les nuits tranquilles, ou des nuits plus agitées où il verra que vous apparaissez quand il en a besoin. 

Si ton enfant essaye toujours de prolonger les rituels du coucher, c’est parce qu’il essaye de gagner du temps au lieu d’affronter ses peurs. Rester près de lui trop longtemps ou le laisser dormir avec toi toutes les nuits s’il le demande renforce l’idée qu’il existe quelque chose de dangereux ou inquiétant à s’endormir seul.

Il n’est alors pas dans l’apprentissage de la gestion de ses peurs avec ton accompagnement sinon dans l’éviction. Qu’il essaye est bien naturel.

Les peurs du noirs et les cauchemars

C’est vers deux ans que se développe la peur du noir. Cela correspond au développement de l’imaginaire de l’enfant plus intense à cette période.

Comme nous l’avons dit, l’enfant se retrouve face à lui-même, sans les parents, avec toutes les émotions qu’il a accumulées dans la journée.

La nuit, il expulse pendant son sommeil toutes ces émotions et événements qui peuvent provoquer des cauchemars parfois très angoissants.

Il est à un âge où il confond la réalité et la fiction. Il a du mal à sortir de l’imaginaire de son cauchemar. 

Le comportement oedipien

Vers 3 ou 4 ans, se développe le comportement oedipien de l’enfant. Il commence à être conscient du lien entre ses parents, il est alors curieux de savoir ce qui se passe entre eux quand il n’est pas là.

Il cherche à comprendre le lien entre ses parents. Et ça peut lui faire ressentir de la jalousie, et l’envie d’être au centre. Il est alors jaloux du parent du même sexe. Le petit garçon veut prendre la place de papa, ou de maman si c’est une fille.

Si son comportement persiste au-delà de l’âge de quatre ou cinq ans, c’est le plus souvent parce qu’il conteste cette intimité et pas parce qu’il a peur tout seul dans son lit. 

Dès la quatrième année l’interdit doit être clair, le lit des parents représente une frontière qu’il est préférable de ne pas franchir. Cet interdit est le symbole de l’interdit oedipien : « ta mère ou ton père ne t’appartient pas ».

Cela permet de donner des repères à son enfant. Or il a besoin de ces repères pour grandir en toute sécurité et se structurer psychologiquement.

Les écrans

Le temps passé sur les écrans, ordinateur, jeux vidéos, tablette et smartphone, en particulier dans la soirée est indéniablement associé à un retard d’endormissement, à la multiplication des éveils et à un sommeil de médiocre qualité (voir le communiqué de presse de l’AFPA  du Pr Serge Tisseron).

De plus, selon une étude de l’université de Lincoln (UK), rester sur un écran, dans l’obscurité, avant de se coucher, risque de perturber le sommeil, selon le niveau d’éclairage de la chambre. On sait que l’exposition à la lumière « bleue » des écrans, entraîne un décalage de l’horloge biologique et une perturbation du sommeil, avec un impact sur notre métabolisme et notre santé cellulaire. De nouvelles données, présentées dans la revue Environment International estiment à 147% l’augmentation du risque de sommeil perturbé avec l’utilisation d’écrans dans le noir.

Selon un rapport publié par l’Institut de France – Académie des sciences, l’Académie nationale de médecine, et l’Académie des technologies publié en 2019, voici quelques recommandations pour les parents quant à l’exposition aux écrans:

  • Avant 3 ans: ne pas laisser les enfants utiliser seuls les écrans quel qu’ils soient. Une exception peut être faite en faveur d’un usage accompagné et récréatif, avec modération et prudence. Dans tous les cas, la participation parentale à l’interactivité est indispensable. Les règles d’usage peuvent être explicitées en mots et établies en commun. Cependant, la recommandation est: pas d’écran avant trois ans.
  • De 3 à 10 ans: il est important de fixer un temps ritualisé dédié aux écrans afin d’apprendre aux enfants à attendre (premiers apprentissages de l’autorégulation). Préférer les écrans partagés et accompagnés aux écrans solitaires. Parler avec l’enfant de ce qu’il voit et fait avec les écrans et éviter d’acheter aux plus jeunes des objets numériques personnels (comme une tablette) dont il s’avère ensuite bien difficile de réguler l’usage. Veiller à ce que le temps passé sur les écrans ne soit pas au détriment d’autres activités, surtout avant le coucher pour faciliter l’endormissement. Selon le rapport de L’AAC (American Academy of Pediatrics), à partir de 3 ans, l’exposition aux écrans ne devrait jamais dépasser 2 heures par jour. Des applications comme “Xooloo” ou “Famisafe” à installer sur les dispositifs de ton enfant permettent de contrôler le temps d’utilisation ainsi que les sites visités.
  • Après 10 ans: maintenir un dialogue positif sur l’utilisation des écrans et rester attentifs aux symptômes de fatigue liés aux troubles de sommeil, aux signes d’isolement pouvant conduire au repli sur soi et à un fléchissement des résultats scolaires. 
  • Pour tous les âges: les parents sont les modèles de leurs enfants. Donner l’exemple avec un usage raisonné de ses propres outils numériques, surtout pendant les moments avec ses enfants.

Il est donc recommandé d’éviter l’exposition prolongée au-delà de deux heures des écrans au cours de la journée et surtout en fin de journée au moins 30 minutes avant le coucher. 

Article écrit avec la collaboration d’Aurélie Frouard

Télétravail Et Vie De Famille

teletravail

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Invitée par Hélène Crevel du site Efficace-et-sereine.com

Le télétravail est de plus en plus développé et s’il apporte une présence plus quantitative au sein du foyer, il peut aussi rimer avec difficulté d’organisation.

Il est tentant de se dire « chouette, je suis à la maison, je vais pouvoir être plus cool ». Finalement on peut se retrouver dépassée par la charge de travail qui s’accumule ou mettre en péril les relations avec nos enfants et conjoint(e)s.

Habituée à travailler à l’extérieur, il n’est pas si évident de savoir par quoi commencer, ni comment s’y prendre pour être efficace dans sa journée de travail.

Les distractions ne manquent pas car à la maison, il y a toujours quelque chose à faire !

1) Les pièges à éviter

  • Se laisser happer par les tâches quotidiennes de la maison et se dire « je fais vite fait le linge, ça m’évitera d’avoir ça à gérer ce soir »… en réalité, c’est du temps pris sur le temps de travail et la journée passe très vite. Tu risques de voir ton temps de travail au calme (sans les enfants) nettement diminué !
  • Commencer à inclure des rdv perso dans les plages de temps de travail parce qu’on est à la maison.
  • Accepter un coup de téléphone non professionnel sur le temps de travail : le fait de travailler à la maison, ne te rend pas nécessairement plus disponible à n’importe quel moment de la journée.  Le risque étant de voir la journée passer sans avoir eu de réelle plage dégagée uniquement pour avancer dans ton boulot.
  • La procrastination est bien sûr plus accessible quand on travaille chez soi qu’au bureau.
  • Se mettre à travailler le soir jusqu’à une heure tardive et s’épuiser à la tâche : essayer d’améliorer l’organisation de la journée pour éviter de prolonger les journées. Si tu fais partie des personnes qui sont plus efficaces en soirée et que ton organisation te permet de te reposer suffisamment, c’est totalement ok.
  • Empiéter de plus en plus sur la vie de famille est délaisser ton conjoint et tes enfants.

2) Les parades pour éviter les pièges

  • Je dirai que la première astuce essentielle est la planification : planifier la veille le travail que l’on se fixe pour le lendemain permet de mettre au clair nos objectifs.

Planifier la semaine puis découper le travail pour chaque jour permet d’être efficace et évite de se retrouver le vendredi soir accablée de n’avoir pas avancé efficacement durant la semaine !

  • Définir des plages horaires précises pour chaque jour qui seront consacrées uniquement au travail. Les noter concrètement sur son agenda.
  • Utiliser des alarmes afin de ne pas avoir à se préoccuper de l’heure : cela allège le cerveau d’une charge mentale inutile et permet ainsi une meilleur disponibilité pour la tâche à effectuer.
  • Couper toutes les sources de distraction : téléphone, notification…se mettre dans des conditions similaires à celles du bureau.
  • Les jours de présence des enfants (le mercredi), définir au mieux des temps pour être avec eux et des temps de travail. En commençant par le temps avec les enfants, il y a plus de chance qu’ils te sollicitent moins ensuite car leur réservoir d’amour et d’attention sera déjà bien rempli ! Si tu attends qu’ils soit vide pour le remplir, tu risques d’être dérangée régulièrement pendant ton temps de travail.
  • Travailler en binome ou en groupe de 3-4 avec des collègues afin de parler des difficultés rencontrées et des avancées de la journée. Mettre en place une habitude de « bilan » en fin de journée qui permet de rester en lien avec les collègues mais aussi de faire un point sur sa propre organisation. Le groupe permet de partager des idées, d’échanger.

3) Comment gagner en temps et en efficacité ?

  • Penser à la garderie après l’école = péri scolaire, ou à l’étude pour gagner une plage horaire supplémentaire lorsque cela est nécessaire. C’est une idée à garder sous le coude en cas de besoin : éviter de l’utiliser systématiquement si ce n’est pas dans les habitudes quotidiennes de ta famille pour éviter de tomber dans le piège du délaissement familial.
  • Mobiliser son corps régulièrement dans la journée afin de favoriser la concentration : se lever, marcher 10-20 minutes peut permettre de retrouver sa concentration quand on voit qu’on n’avance plus à grand chose !
  • Pratiquer des respirations, des temps de cohérence cardiaque par exemple favorise la concentration avant de se mettre à la tâche.

4) Honorer la transition travail/famille

Lorsque tu travailles à l’extérieur, le temps de trajet que tu as avant de rentrer chez toi est un espace qui permet de faire la transition entre ta journée professionnelle et ta vie de famille.

En travaillant chez soi, cet espace est souvent oublié et la transition peut s’avérer difficile !

  • Mettre son alarme de fin de journée pro 15-20 minutes avant d’aller chercher ses enfants ou avant leur retour te dégagera un temps que tu pourras te consacrer.

Profitez en pour lire, marcher en plein air, ou faire quelque chose que vous aimez et surtout pour vous faire plaisir.

Les retrouvailles avec ta famille seront plus douces et plus appréciées par tous.

C’est une sorte de SAS de décompression que tu t’offres et qui est nécessaire pour ton cerveau afin de faire la transition entre deux moments de la journée complètement différents.

Oublier de prendre ce temps de transition pour toi, risque d’affecter tes relations familiales.

🔑 Les clés pour comprendre ton enfant

Les repères généraux

Les spécialistes ( psychologues, psychanalistes, neuroscientifiques…) nous donnent de précieux repères sur le développement moteur et psychomoteur de l’enfant. 

Ca aide beaucoup à connaître les différentes capacités de notre enfant en fonction de son âge. 

Et ces connaissances nous aident ainsi à mieux le comprendre et nous permettent donc de pouvoir l’accompagner de façon appropriée tout au long de son développement.

Ce qui le rend unique

Dans ma carrière d’infirmière, s’il y a une chose que j’ai apprise, c’est à prendre en compte chaque personne de façon unique et dans sa globalité. 

Ces repères donnés par les spécialistes sont des boussoles pour nous.

Si notre souhait est de mieux comprendre notre enfant, il est primordial d’aller plus loin en portant notre attention sur ce qui le rend unique.

Parce qu’on le sait bien : ce qui va marcher avec l’un de nos enfants pour une situation précise, ne fonctionnera pas pour autant avec l’autre !

Chercher à connaître « personnellement » ton enfant est le meilleur moyen d’entrer en connexion avec lui de coeur à coeur.

Cette connexion authentique favorise le développement d’un lien de qualité et réduit considérablement les conflits au quotidien.

Même s’ils ne disparaissent jamais, ces conflits se résolvent d’autant plus rapidement que la connexion est de qualité.

Et plus tu cultiveras cette connexion dans des moments d’apaisement au quotidien, plus en cas de conflits, tu auras de chance de conserver cette connexion et donc de maîtriser tes émotions.

A toi de jouer

Voici quelques pistes pour te permettre de faire le point.

Est ce que tu connais :

  • Sa couleur préférée ?
  • Son plat préféré ?
  • Le prénom de son meilleur copain/copine ? Le dernier en date bien sûr !
  • Son chanteur ou chanteuse favoris ?
  • Sa tenue préférée ?
  • Son jeu préféré ?
  • L’histoire qu’il préfère ?

Ok, c’est plutôt pas mal ! On continue en passant au niveau 2 …

Est ce que tu connais :

  • Ce qui l’énerve le plus (= ce qui déclenche chez lui une réaction de début de colère) ?
  • Ce qui le fait rire ?
  • Ce qui le rend triste ?
  • Ce qu’il veut faire quand il sera grand ?
  • L’endroit où il veut vivre ?
  • Ce qui le passionne (comme sport, lecture, sciences…) ?

On passe au niveau 3 : le top de la connaissance sur ton enfant !

Est ce que tu connais : 

  • Son plus gros besoin ( amour, sécurité, jeu, calme…) ?
  • Ce qui lui permet de retrouver son calme quand il est en colère ?
  • Ce qui l’aide à évacuer ses tensions ?
  • Ses compétences ?
  • Ses vulnérabilités ?
  • Ce qu’il transmet de lui à travers ses jeux ? Ses tactiques, sa façon de procéder = est ce qu’il fonce, est ce qu’il observe avant d’établir un plan, est ce qu’il a une méthode bien précise dans ses création artistiques…
  • De quelle manière il entre en relation avec les autres ?
  • Son positionnement au sein d’un groupe ?

Ce dernier niveau est plus difficile et peut être esploré à partir des 6-7 ans de ton enfant, âge auquel il commence à vraiment marquer sa personnalité.

C’est un véritable travail de recherche que l’on peut mener sur son enfant et tellement passionnant. 

Plus on va connaître de détails et plus on améliorera la connexion avec lui et plus on pourra tirer de riches apprentissages de cette relation et plus elle aura de chance de perdurer dans le temps et d’être belle tout simplement.

Bien sûr, c’est un long travail qui se fait un peu chaque jour à travers l’observation de notre enfant, la curiosité que nous allons porter sur lui (et non l’intrusivité) et les échanges de qualités que nous partagerons ensemble.

N’aie pas honte de ressentir de la violence en toi…

On a tous une part de violence en nous…

Grâce à la mise en avant des émotions dans notre monde actuel, nous savons maintenant que chaque être humain, quelle que soit sont origine, peut ressentir les mêmes émotions. 

Et chacune d’entre nous peut ressentir aussi de la violence. Cela peut-être provoqué par une colère intense, de la tristesse ou un sentiment de découragement qui nous dépasse.

Elle peut avoir différent degrès mais la violence fait partie de nous et pourtant nous en parlant peu.

Elle nous fait un peu honte en réalité !

Ce n’est pas forcément bien vu de dire que l’on ressent parfois de la violence à l’intérieur de nous. Alors si en plus, elle se fait ressentir quand on se trouve face à nos enfants, on préfère le garder pour nous de peur que cela n’arrive qu’à nous…

Notre ressenti de violence nous fait peur…

Rien que le mot fait un peu peur. On parle de la violence qui est extériorisée mais pas de celle qui circule en nous.

Elle fait peur parce qu’on quand on aime une personne, on ne s’autorise pas à ressentir de la violence face à cette personne.

En réalité, la violence est une force qui s’exerce en nous et elle est souvent la conséquence d’une émotion forte.

Alors comme il nous arrive à toutes de ressentir des émotions vives, en particulier quand on est maman, il nous arrive aussi à toutes de ressentir de la violence, d’avoir envie de l’extérioriser même et de nous voir en train de taper notre enfant tellement nous sommes à bout !

C’est important de parler de nos côtés d’ombres parce que nous en avons tous et qu’il est temps de les accepter pour nous aimer davantage. 

Nous ne devrions pas avoir honte de ce ressenti parce qu’il fait parti de nous mais nous pouvons plutôt apprendre à l’écouter et à voir le message qu’il nous transmet. 

Ce qui est essentiel dans ce ressenti de violence d’après moi, c’est la manière dont nous allons la gérer. Mettre le doigt sur un ressenti est une chose tout à fait essentielle pour apprendre à nous connaître.

Et c’est justement en prenant conscience de cette violence qui peut nous traverser quelque fois que nous allons pouvoir la maîtriser de mieux en mieux, chercher de quelle manière nous allons pouvoir la canaliser.

Le fait de mettre des mots sur ce ressenti, au lieu d’en avoir honte, peut être une façon de partager à nos enfants qu’il n’est pas honteux de ressentir de la violence et ainsi de leur montrer de quelle façon ils peuvent gérer celle qu’ils ressentent aussi.

« Je me sens vraiment en colère là et je sens que j’ai envie de te taper mais je ne veux pas te faire de mal alors je préfère partir m’isoler 5 minutes » 

Les enfants ressentent aussi de la violence…

Les enfants sont aussi traversés par des ondes de violence et l’expriment quotidiennement en tapant leur frère ou soeur, en jetant leur jouet à travers la figure de celui qui le contrarie, en claquant la porte…

S’ils constatent que cette violence fait parti des ressentis possibles de l’être humain et qu’ils sont spectateurs d’une bonne gestion de celle-ci à travers l’expression de leur parent, ils apprendrons vite à la gérer à leur tour.

On peut accompagner nos enfants à comprendre que la violence est là pour nous faire passer un message et que l’on a le pouvoir de la ressentir et de l’exprimer sans faire de mal à l’autre. Et donc en préservant le lien d’amour, la connexion.

Il me semble intéressant de trouver ce qui nous permet de nous calmer et d’évacuer cette violence de façon « saine » et d’accompagner nos enfant à trouver ce qui leur fait du bien aussi.

En discutant avec une amie récemment du sujet de la violence, elle me partage que sa fille s’isole spontanément quand elle est en colère. Cette petite fille semble avoir trouvé ce qui lui permet d’apaiser sa violence.

Apprendre à extérioriser cette violence de façon inoffensive :

Mais il y a un deuxième élément important sur lequel il est possible d’accompagner l’enfant (et c’est valable pour nous également) : c’est la manière d’extérioriser cette violence.

Une fois apaisée, il est nécessaire de faire une action pour la laisser sortir de nous. Puisque nous tendons à travailler sur la maîtrise de nos émotions, il ne s’agit pas d’enfouir cette violence au plus profond de nous. Il faut qu’elle sorte d’une façon qui ne nuise pas aux autres ni à nous même.

Pour les enfants ça peut-être :

  • Prendre une feuille et grabouiller
  • Faire 20 sauts de cordes à sauter
  • Taper dans un coussin
  • Crier dans sa chambre
  • Ecrire ce que l’on ressent

Pour les mamans :

  • S’isoler une minute
  • Faire 5 minutes de respiration profonde pour réduire la tension
  • Ecrire sur un journal tout ce qui passe par la tête sans censure
  • Taper sur un coussin

C’est en acceptant de regarder en face ce qui se passe en nous que nous pouvons le faire évoluer et avoir un pouvoir d’agir dessus.

Est ce que tu peux affirmer aujourd’hui, ne jamais avoir ressenti de violence en toi face aux comportement de tes enfants ?

Sens toi libre de t’exprimer ici .

5 étapes pour sortir de la culpabilité ?

Comment ne pas ressentir de la culpabilité aujourd’hui ?

Notre monde ne cesse de renvoyer des images de perfections tant au niveau des médias que des réseaux sociaux.

On a beau se tenir à l’écart, la perfection nous met la pression et pourtant elle n’est qu’une illusion !

Elle n’a jamais fait partie du propre de l’Homme et il en sera toujours ainsi.

Pour autant, il n’est pas si simple de s’en défaire ! Elle peut être collante, envahissante et persévérante !

En apprenant à la dompter, tu peux malgré tout l’atténuer nettement et faire en sorte qu’elle ne te domine plus !

Je t’invite à suivre ces 6 étapes pour t’en libérer.

1 – Comprendre d’où vient la culpabilité

origine
cause
  • Tu vas ressentir de la culpabilité lorsque tu t’aperçois que tes actions ne sont pas en accords avec tes objectifs.

En effet, selon l’objectif que tu t’es fixé, tu vas avoir des actions à mettre en place pour les atteindre. Aussi, lorsque tu fais quelque chose qui ne te sembles aidant pour avancer vers ton objectif, tu peux ressentir de la culpabilité.

Par exemple si tu t’es fixé pour objectif d’accompagner tes enfants à grandir dans la bienveillance.

Tu vas mettre en place au quotidien des actions pour aller dans ce sens : tu vas développer ta patience, cultiver la communication avec tes enfants, bannir la violence…

Alors si un jour tu es si en colère que tu attrapes ton enfant par le bras un peu fort et que tu lui cries dessus, tu vas immédiatement te rendre compte que tu ne vas pas vers ton objectif.

Et la culpabilité va pointer le bout de son nez !

racine
  • La cause peut être plus ancrée

L’éducation que tu as reçue peut jouer son rôle également dans ton sentiment de culpabilité.

Si tu te faisais gronder systématiquement lorsque tu cassais un objet ou renversais quelque chose par terre, ton cerveau à probablement enregistré cette cause à effet.

Pour lui, il est devenu naturel d’associer une erreur à un sentiment de honte voire de culpabilité. Du coup, dès qu’il reçoit le signal « erreur », il t’envoie l’émotion « culpabilité ».

Pour reprendre l’exemple cité plus haut, en t’apercevant de ton erreur, tu vas entendre dans ta tête ta petite voix.

Tu sais celle qui est représentée par un petit diable dans les films !

Elle va te rappeler ce sentiment que tu ressentais enfant quand tu te faisais gronder. Et elle va s’en donner à coeur joie pour te dévaloriser, te lâcher ses méchanceté et te faire culpabiliser !

2 – Faire confiance à l’équilibre naturel

équilibre
nature

Lorsque tu vis une situation dans laquelle tu n’as pas réussi à garder le contrôle de tes émotions, tes pensées vont stagner sur elle.

C’est ainsi qu’apparaît la rumination !

Il faut savoir que ton cerveau à 98% de pensées négatives et a besoin de ton aide pour activer le positif.

Si tu prends du recul sur la situation, tu peux envisager une vision bien plus globale de tes comportements.

La nature est bien faite et tous les éléments s’équilibrent d’une manière ou d’une autre.

Il en est de même pour tes comportements. Ok ce jour là, tu n’as pas eu l’attitude que tu souhaitais mais toutes les autres fois ?

Si tu as un carnet dans lequel tu notes tes fiertés, tes avancées positives (ce que je t’encourage vivement à faire), c’est le moment de t’y pencher.

De cette façon, tu verras que tes autres comportements vont équilibrer naturellement les choses et qu’en réalité ce comportement bien précis n’est peut être qu’une goutte d’eau !

eau
goute d'eau

Pense à toutes ces autres fois où tu a réussi à te maitriser, où tu as pris le temps d’être tendre avec tes enfants, où tu as fait preuve de patience.

3 – L’erreur est bénéfique

Si tu cherches à t’améliorer chaque jour, tu sais qu’il s’agit d’un chemin vers ton épanouissement.

Pour parvenir à progresser, il est nécessaire que tu fasses des « erreurs ».

Si tout était linéaire, tu n’aurais aucun moyen d’avancer.

L’erreur est d’une grande utilité parce que c’est elle qui va te faire réfléchir.

Elle a le pouvoir de te guider vers ta remise en question.

Elle va te donner l’énergie de trouver de nouvelles solutions pour faire mieux la fois suivante.

Il te suffit juste de la regarder sous un autre angle : celui de l’utilité !

prendre de la hauteur
regarder sous un autre angle
prendre du recul

4 – S’avoir se pardonner

Ce qui nourrit ta culpabilité, c’est le fait de penser que tu peux atteindre la perfection.

Consciemment ou non, tu vas te culpabiliser lorsque tu estimes que tu n’as pas été à la hauteur. Mais « à la hauteur » de quoi finalement ?

Tu es à la hauteur de toi même et tu « es assez » !

Casse le mythe de la perfection, il cessera de t’empoisonner la vie !

Autorise toi à te tromper, à faire des erreurs, à tomber et regarde les choses autrement : qu’est ce que tu peux tirer de bénéfique dans cette expérience ?

Ce qui peut t’aider dans tes moments de culpabilité, c’est de répondre à la question suivante :

  • qu’est ce que tu dirais à un ami qui te raconte ce qu’il a fait (en sachant qu’il aurait fait la même chose que toi) et qui s’en veut ?
  • imagine toi le dialogue entre toi et lui
  • retourne tes paroles sur toi même : ainsi tu te donneras plus facilement de l’amour

Se donner de l’amour va te permettre de révéler tes talents, d’entrer dans un cercle vertueux et ainsi sortir de la culpabilité.

amour
amour de soi

5 – L’attitude à adopter

Si tu as fait quelque chose qui te fait culpabiliser, sache que tu as la possibilité de réagir.

Voici ce que tu peux faire :

  • réparer en t’excusant auprès de la personne concernée

Si ton intention est bien de conserver le lien avec cette personne alors il est indispensable que tu t’excuses.

Cette démarche rendra légitime l’offense de ton interlocuteur et montrera que tu le considères. De la même façon, que ta démarche montrera que tu prends la responsabilité de tes actes.

  • réfléchir aux raisons de ta culpabilité : émotions ressenties avant, pendant et après / quels besoins se cachent derrière ta réaction ?

En prenant le temps de connaître cette émotion, si elle vient te rendre visite souvent, tu vas mieux comprendre son fonctionnement pour toi.

C’est de cette manière que tu pourras mieux travailler dessus et ainsi nettement l’atténuer.

papillons
  • comment t’améliorer ? Tu peux intégrer des techniques qui te permettront de moins culpabiliser.

Trouve de quelle façon tu peux apaiser ce sentiment chez toi.

Ca peut être en écrivant tout ce que tu ressens en bloc à ce moment là puis de jeter la feuille ou la bruler.

Ca peut être d’appeler un ami et de vider le sac de tes émotions puis de passer à autre chose.

  • agir en amont : mettre de nouvelles habitudes dans le quotidien pour réussir chaque jour à mieux gérer ses émotions

Tu peux faire taire cette petite voix négative dans ta tête en cultivant ton bien être personnel quotidiennement.

Si tu doutes de tes compétences, mets en place des affirmations positives en lien avec ce doute dans ton quotidien.

Si tu remarques que tu as du mal gérer une émotion en particulier, travaille directement à apaiser celle-ci.

L’idée est de faire une sorte de prévention pour éviter de refaire les mêmes erreurs. La subtilité réside dans le fait qu’il faut garder à l’esprit que tu feras probablement la même erreur plusieurs fois avant d’acquérir un nouveau mécanisme.

papillon

Rappelle toi du bébé qui apprend à marcher.

  • garder à l’esprit que tu feras d’autres erreurs

Et en même temps, quand tu auras résolu cette problématique, tu seras sans doute confrontée à de nouvelles erreurs sur ton chemin d’évolution.

Et ce sera bon signe ! Oui parce que cela signifiera que tu avances et que tu continues chaque jour à t’améliorer ! Alors félicites toi pour ces erreurs !

Pour aller encore plus loin et cultiver ta joie au quotidien dans ton rôle de maman, je t’invite à découvrir le Guide Harmonie Familiale en cliquant ici.

J’ai rassemblé dans ce guide toutes les belles pépites que j’ai découvertes sur mon chemin ces dernières années et qui m’ont permises de me rapprocher de la vie que je souhaitais avoir quand je voulais devenir maman !

Il t’aidera à retrouver le sourire dans ton quotidien de maman et aimer chaque jour ta vie !

« J’ai peur de confier mes enfants à des gens qui font différemment de moi »

Il t’arrive d’avoir envie (même besoin parfois) de confier un peu tes enfants à ton entourage pour faire une pause. Une sorte de relai nécessaire à ton quotidien pour souffler ou pour réaliser certains projets tout simplement.

Seulement voilà, tu mets en place un « mode » éducatif bien précis. Tu as tes valeurs auxquelles tu tiens beaucoup et tu aimerais que tout soit fait pareil partout où vont tes enfants.

1) Et si ils lui crient dessus …

Je me rappelle très bien avoir ressenti cette crainte de confier mes enfants.

Je mettais tellement d’énergie pour apporter à mes enfants ce qui collait vraiment à mes valeurs. C’était hors de question que quelqu’un vienne saboter tout mon travail !

J’avais peur :

  • que mes enfants perdent leurs repères
  • que cela nuise à leur développement, leur épanouissement
  • qu’on leur crie dessus
  • qu’on ne les écoute pas suffisamment
  • que leur rythme ne soit pas respecté
  • que mes enfants aient peur et que je ne sois pas là !

En fait c’est un peu comme si j’étais la meilleure maman pour mes enfants et qu’il n’y a que moi qui puisse faire « comme il faut ». La première partie de la phrase est vraie. Je me suis rendue compte que la seconde était limitante !

2) Mes enfants sont capables…

Un jour, alors que j’étais vraiment fatiguée, une amie me suggère de passer un peu le relai à quelqu’un de mon entourage pour s’occuper des enfants.

Je lui parle de mes craintes et je me rends compte que je suis même prête à être encore plus fatiguée que de mettre en péril l’accompagnement que je construis chaque jour pour mes enfants !

Et elle a la bonne idée de me présenter les choses sous un angle différent.

Créer un cocon à la maison, une façon de fonctionner avec son enfant c’est naturel. Ce sont les bases du développement de l’enfant qui se construisent dessus finalement.

Et en grandissant, il va être confronté à de nouveaux milieux, de nouvelles valeurs, des règles différentes…notamment à travers sa socialisation.

Et il s’en sortira très bien parce qu’il est CAPABLE !

3) Je peux faire confiance à mes enfants

Finalement, en acceptant de mettre mes enfants dans un environnement différent de celui que je construis au quotidien, je leur fais confiance.

Je fais confiance à mes enfants, en leur capacité à prendre ce qu’il y a de bon dans cette autre façon de faire et de laisser ce qui ne leur convient pas.

La différence est aussi une source d’enrichissement et d’apprentissages.

  • apprendre à s’adapter à des habitudes nouvelles
  • se rendre compte que les règles et la discipline ne sont pas les mêmes chez tout le monde
  • s’apercevoir des bons côtés qu’il y a dans le fonctionnement de notre maison
  • renforcer certains fonctionnements communs
  • développer leur ouverture d’esprit
  • se confronter à leurs propres limites
  • apprendre à se connaître
  • développer de nouvelles compétences

En créant un quotidien « cocon » à mes enfants, je leur offre une stabilité, une sécurité qui est indispensable à leur bon développement et épanouissement.

En revanche, en voulant les maintenir confiner à cet univers uniquement, je me rends compte que je les limite dans le développement de leurs capacités. Je ne leur accorde pas la confiance dont ils ont besoin pour grandir et évoluer.

Ca part d’un très bon sentiment, puisque je suis convaincue au départ que c’est pour les protéger.

Mais finalement, j’ai aussi conscience que je ne peux pas les protéger de tout durant toute leur enfance.

4) Ils ont su avancer malgré tout…

Dans leur histoire personnelle, mes enfants ont été confrontés à une terrible épreuve en perdant leur papa très tôt.

Je ne pouvais rien faire pour éviter leur souffrance à ce moment là et je n’ai pas pu maintenir le cocon que je souhaitais pour eux.

Alors j’ai fait de mon mieux pour les accompagner à traverser cette épreuve de la vie et ils l’ont fait ! Aujourd’hui, ils ont probablement appris, sans s’en rendre compte à développer des capacités nouvelles pour continuer à avancer dans ce nouvel environnement.

Finalement, permettre aux enfants de se confronter à des univers différents, avec des règles différentes c’est aussi et surtout leur permettre de grandir, d’évoluer et de mettre en place des mécanismes qui leur sont propres pour faire face à l’inconnu.

C’est aussi leur offrir la sérénité d’avancer sur leur chemin en sachant qu’on leur fait confiance parce qu’on croit en eux.

Et dans tous les cas, en créant un dialogue suffisamment ouvert avec son enfant, on est en mesure de l’accompagner à travers ses différentes expériences. Et c’est ce dont il a le plus besoin.

Se sentir libre de faire ses propres expériences et savoir qu’il n’est jamais seul parce qu’il y a toujours une personne sur laquelle il peut compter.

5) Retour d’expérience

Finalement, aujourd’hui, je passe le relais régulièrement à mon entourage et je constate que ça ne pose pas de problème particulier au fonctionnement de notre quotidien.

Rien n’est remit en cause et l’équilibre de mes enfants reste stable.

Je crée toujours une bulle de retour d’expérience pour discuter de ce qu’ils ont vécu de leur côté. Je leur partage aussi ce qu’il s’est passé pour moi.

De cette façon, je vois si quelque chose les a gêné en mon absence et nous renforçons les liens de notre relation en partageant nos expériences.

La course contre la montre

Comment je vais faire pour tout faire ?

Il t’arrive de commencer ta semaine en te demandant COMMENT tu vas réussir à caser tout ce que tu as faire.

Les bons jours, tu es capable de mettre en place une organisation au top et tellement bien remplie que tu as tout mis :

  • le temps avec tes enfants,
  • les courses,
  • le ménage,
  • la préparation des repas,
  • le boulo,
  • les devoirs,
  • les cadeaux pour l’anniversaire auquel ton enfant est invité,
  • l’accompagnement aux loisirs…
  • bref TOUT quoi … sauf du temps pour toi ?

Et tu te retrouves parfois juste fatiguée, ou carrément épuisée, en train de soupirer « Pfffffffffffffffffffffffffffffffff » comme ça !

Il t’arrive de douter, de ne plus être sûre de ce que tu fais, ni pourquoi tu le fais. Ou alors, tu te demandes si c’est vraiment la meilleure façon de faire ?

mer
océan

La journée type

Le réveil sonne : top départ !

Que tu sois en forme ou non, que tu aies bien dormi ou non, peu importe, la journée commence avec son lot d’obligations.

Les enfants se réveillent, tu prépares le petit déjeuner, tu t’assures qu’ils mangent suffisamment pour être forme, tu ranges tout et tu remets à peu près en état la pièce pour ne pas rentrer dans un dépotoir le soir.

Tu vérifies que tes enfants ne s’habillent d’une façon à peu près correcte pour aller à l’école et tu vérifies qu’ils n’esquivent pas le brossage de dent !

Entre temps, bien sûr, tu gères les conflits entre eux parce que serait une matinée sans bataille, sans injure ou sans croche patte ?!

Au milieu de tout ça tu essayes de te préparer pour toi aussi ressembler à peu près à quelque chose pour aller bosser. Et souvent, tu zapes le maquillage parce que tu es obligée de faire un choix. De toute façon, tu n’as plus le temps parce que le petit dernier est en train de pleurer et qu’il ne veut pas aller à l’école.

tasse
travail

Deuxième journée : le boulo

Quand tu parviens à déposer ta troupe à l’école, tu n’as pas le temps d’être fière de toi, de tout ce que tu as déjà accompli parce qu’il est temps pour toi de partir au travail.

Et là encore, que ta journée ait été facile ou massacrante, tu retournes vers ta tribu et il est déjà …. oh my God !!!! 18h !!!!!

Troisième : la soirée

Mais il reste les devoirs à gérer que le grand ne veut pas vraiment faire. La douche du petit qui n’est vraiment pas motivé pour y aller…comme tous les jours !

Bien sûr, il y a le repas à préparer en même temps et le timing à respecter. Et tu sais pertinemment que passé une certaine heure, les enfants sont tellement fatigués que non seulement ils manqueront de sommeil mais que le reste de la soirée va être un vrai massacre !

S’il te reste un peu d’énergie, tu vas lire l’histoire du soir et quand tes amours seront endormis paisiblement…ou pas…tu sais qu’il te restera encore la maison à ranger et quelques petites choses à finir pour recommencer demain.

foret

Et la semaine

Cette journée se reproduit au moins 5 fois dans ta semaine et quand le week end arrive, tes enfants rentrent de l’école avec un sac lourd comme ta valise de vacances et une montagne de devoirs à faire.

Parce que le week end, comme il y a plus de temps, autant mettre plus de devoirs, n’est ce pas !! Au cas où la famille s’ennuierait et aurait trop de temps pour se détendre !

Tu ajoutes à ça les extra des activités sportives qui ont souvent lieu les week end et te voilà coincée pour seulement envisager un moment improvisé selon vos envies.

Le bilan

J’ai un peu forcé la description mais franchement, les journées ne ressemblent pas à ça la plupart du temps ?

Nous sommes pourtant souvent surprises de nous sentir stressées, dépassées, fatiguées ou surmenées.

herbes

Nous nous surprenons à crier trop souvent, à avoir des gestes de raz le bol parfois ou à punir nos enfants parce que nous ne savons plus trop comment faire.

Nous avons peur en entendant de plus en plus de burn out, de dépression, de maladie se déclencher. Parfois même tout près de nous.

Nous ne voyons pas le temps passé « il défile trop vite » disons nous. Pourtant nous passons une bonne partie de notre temps dans les magasins pour racheter des vêtements à nos enfants qui n’arrêtent pas de grandir !

Parce que oui, pendant que nous relevons quotidiennement notre défi personnel d’adulte d’aujourd’hui, nos enfants grandissent, changent et se développent.

Y-a-t’il une issue ?

Ce bilan ne fait pas vraiment rêver mais il reflète pourtant une réalité.

Dans notre société aujourd’hui, la journée de 99% des mamans ressemble à ce tableau.

Mais est ce qu’il est possible de faire autrement me diras-tu ?

fleur
fleurs
jaune

J’apprends à mes enfants à faire la différence entre ce qu’ils ont envie de faire et ce qu’ils doivent faire. Au départ, ce terme de « devoir » me gênait parce que des enfants devraient pouvoir faire uniquement ce qu’ils leur plaît. « Ils auront bien le temps d’avoir des responsabilités » !

Et en même temps, je suis une adepte de l’équilibre : prendre conscience de leurs obligations de façon adaptée en fonction de leur âge bien sûr. Aménager un bon temps de loisirs quotidien me semble être un juste milieu satisfaisant. Car oui la vie est pleine d’obligations, comme nous venons de le voir.

Et il y en a tellement que nous oublions trop souvent de ralentir, de nous poser 5 minutes sur le canapé, de nous accorder du temps ou même juste d’envoyer balader la routine et ses obligations de temps à autre !

S’il y a une obligation à mettre tous les jours dans notre liste, c’est celle de lâcher la pression, de jouer, de rire, de perdre du temps !

Je t’assure, nous oublions trop de garder cet équilibre entre devoirs et loisirs alors qu’il est tellement nécessaire.

Les bienfaits de l’équilibre

arbre
orange

C’est lui qui nous permet de rester en bonne santé déjà.

Mais aussi de partager et de créer des moments de complicité avec nos enfants. De les voir grandir, de les regarder évoluer et de les écouter nous parler de ce qu’ils aiment.

Il nous offre l’occasion de ressentir de la joie parce que c’est lui qui nous permet :

  • de rire,
  • de jouer,
  • d’être simplement dans le moment présent et non plus dans l’action

L’équilibre nous aide à passer des moments agréables avec ceux que nous aimons sans penser à notre to do liste du lendemain ou du week end prochain.

C’est grâce à lui que nous allons pouvoir renforcer le lien qui nous unit à nos enfants. En vivant réellement avec eux et non plus juste à côté d’eux comme des zombies.

bourgeons

Quand nous avons la possibilité de cultiver ces moments de joie, les bienfaits se généralisent :

  • notre peau est plus belle,
  • nos cheveux aussi,
  • notre ligne est stable
  • et notre niveau d’énergie se renouvelle chaque jour suffisamment pour nous permettre de réaliser nos obligations.

Nous nous mettons beaucoup trop la pression en tant que femme et en encore plus en tant que maman !

Agir pour laisser de la place à la vie

Une chose est sûre : il est impossible d’enlever toutes les obligations de nos quotidiens. En tout cas, si nous voulons rester intégrées à cette société.

Par contre, nous avons la possibilité de nous aménager des temps de vie pour nous et pour nos enfants.

Pour ça, il est indispensable de revoir les priorités. Qu’est ce qui est vraiment le plus important pour soi au quotidien, aujourd’hui ? Pour t’aider, imagines toi à 85 ans et demandes toi ce que tu aimerais avoir comme souvenirs de ta vie de maman.

C’est assez radical en général !

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Nous sommes prises dans le tourbillon du quotidien et nous laissons nos priorités aux oubliettes mais nous nous trompons ! Et un jour, il sera trop tard !

Alors réagissons maintenant et mettons du temps et de l’énergie, de façon équilibrée, dans nos priorités puis nos obligations.

Et chaque fois que tu en auras besoin, que tu te sentiras fatiguée ou découragée en pensant à tout ce que tu as à faire, je t’invite à relire cet article pour te recentrer et retrouver ton équilibre !

Moi je le ferai ! Et toi ?

3 ingrédients pour une vie quotidienne sereine et paisible avec tes enfants

Nous sommes toutes à la recherche des ingrédients magiques qui pourraient rendre notre vie plus simple et plus paisible avec nos enfants.

Je n’ai pas de baguette magique ni de super pouvoirs, mais je sais qu’il y a des choses assez simples auxquelles on ne pense toujours et qui font la différence !

En grandissant, nous avons tendance à oublier ces choses-là et une petite piqûre de rappel de temps en temps fait du bien.

Voici 3 ingrédients qui renforceront ta relation avec tes enfants et t’aideront à mettre encore plus de joie dans ton quotidien :

1 – Une bonne dose d’âme d’enfant

Garder son âme d’enfant est essentiel et nous l’oublions bien trop souvent !

Qu’est ce que ça veut dire ?

Jouer à des jeux qui ne sont plus de ton âge, faire le clown pour faire rigoler tes enfants et avoir la joie de les entendre éclater de rire, faire appel à ton imagination, casser la routine en faisant des trucs que tu ne fais jamais…

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C’est plutôt simple finalement mais ça peut être un sacré challenge aussi !

Garder son âme d’enfant et la laisser s’exprimer régulièrement, c’est entrer dans le même univers que tes enfants de temps en temps et cela va te demander de lâcher prise sur tes responsabilités d’adulte.

Mais c’est tellement bon parfois !

Ca te permettra aussi de laisser de la place aux imprévus et de te reconnecter au présent de temps en temps.

Bref, de te détendre parce que parfois le monde adulte peut être épuisant, n’est ce pas ?!

2 – Une bonne dose de mouvements

Ton corps aussi à besoin de bouger ! Il n’y a pas que celui de tes enfants, je t’assure.

vélo

Notre corps est fait pour se mouvoir et aujourd’hui, c’est bien connu qu’on ne bouge plus assez. Et non seulement ce n’est pas bon pour notre santé mais en plus le stress qui s’accumule en nous chaque jour n’a plus aucun de moyen de s’évacuer et il nous envahit !

En bougeant régulièrement ton corps, tu t’offres donc un moyen de te détendre, un moyen de te défouler si tu en as besoin, un bonus pour ta santé, tu cultives ton énergie…bref, tu t’accordes une bulle de bien être.

Il y a plein de différentes façons de bouger ton corps et ce qu’il y a de chouette, c’est que comme les enfants en ont besoin aussi et qu’ils adorent ça, tu peux le faire avec eux.

Comme ça, tu prends soin de toi et tu cultives la relation avec tes enfants en même temps : génial !

En t’organisant un peu, tu peux inclure quelque part dans ta semaine, des temps réguliers pour bouger ton corps. Mieux, tu peux le faire tous les jours vu que tu as tes enfants tous les jours !

Alors si tu vises cet objectif quotidien, tu peux aussi t’offrir un moment juste pour toi, sans tes enfants, et profiter de ce moment de détente et de plaisir.

3 – Une dose de prise de conscience

lunette

Et si tu changeais d’angle pour voir tes enfants autrement…

Dans notre vision d’adulte, la plus répandue est de considérer que le parent à pour rôle d’accompagner ses enfants de sorte qu’ils arrivent un jour à la hauteur des adultes. Grosso modo c’est l’idée.

Et si tu te retournais 5 minutes et que tu imaginais un instant que c’est toi qui peut finalement essayer d’être à la hauteur de tes enfants en faisant de ton mieux !

Hum, pas facile, hein ! Même peut être inconfortable cette idée !

Et si tes enfants, ces petits êtres si chers à tes yeux, étaient finalement bien plus grands que toi.

  • Non pas en taille, tu l’auras compris, mais en capacité mentale déjà. Ils ont une capacité intellectuelle que nous adulte, n’égaleront plus jamais ! A moins de s’entraîner d’arrache pied jour et nuit peut être.

Ils sont capables d’apprendre une quantité phénoménale de nouvelles informations chaque jour.

école
enfant
  • En intelligence émotionnelle aussi : les enfants sont connectés à leurs corps d’une façon qui nous est bien lointaine ! Ils ne font qu’un avec lui et ont la capacité de l’écouter, de le respecter et même l’instinct de le faire.
  • Ils sont de petits messagers qui lisent parfaitement en nous, comme s’ils voyaient tout ce qui nous empêche d’être complètement épanouie. Certes, ils n’ont pas la capacité de nous formuler ce qu’ils perçoivent de nous avec des mots alors ils le font à travers leurs comportements.

Tu sais, tout ces trucs qu’ils font régulièrement alors que ça t’énerve et qu’ils refont encore et encore comme s’ils ne voyaient pas que ça t’énerve !

En fait, ils doivent se dire que parfois les adultes sont vraiment longs à la détente ! Il nous faut parfois toute une vie pour comprendre le comportement de l’un de nos enfants et heureusement parfois nous y arrivons plus vite.

Cette liste n’est pas exhaustive et pourtant déjà intéressante.

Je crois qu’en prenant conscience de temps en temps que nous pouvons essayer de nous mettre à la hauteur de nos enfants, tout en posant un cadre bienveillant et sécurisant, nous pourrions grandir encore un peu chaque jour nous aussi !

Dis-moi en commentaire si tu as envie d’ajouter des ingrédients à ma recette.