Pourquoi tu n’arrives pas toujours à appliquer l’éducation positive ?

Tu as certainement envie de mettre en place les préceptes de l’éducation positive chez toi, dans ta tribu. Cependant, il est possible que tu aies l’impression de ne pas y arriver !

Cela peut provoquer en toi un sentiment de dévalorisation, de culpabilité et tu peux te sentir découragé(e) voire nul(le) et considérer que tu échoues dans ta démarche.

Pourtant, tu as envie de tendre vers cette bienveillance. Tu as découvert les bienfaits de cette forme d’éducation et les faits scientifiques t’ont convaincus !

Dans cette vidéo, je partage avec toi 5 points qui te permettront d’être plus à l’aise dans ta pratique quotidienne de l’éducation positive.

1 – Une génération entre deux

Depuis des dizaines d’années, l’éducation était basée sur des principes de soumission de l’enfant.

Il n’avait pas vraiment le droit de s’exprimer, il devait obéir et les émotions n’étaient pas mises en valeur.

Aujourd’hui, les neuro sciences qui ont mis en avant les conséquences de ce type d’éducation sur le cerveau et le développement de l’enfant, les psychologie positive et comportementale nous orientent vers autre chose. 

On nous guide vers une parentalité bienveillante, où le parent se doit d’être calme, posé, attentif et à l’écoute de son enfant tout le temps.

Nous faisons partis d’une génération qui peut oeuvrer en ce sens, d’une génération « entre deux ».

2 – La réalité du quotidien pour les parents d’aujourd’hui

Toutes ces notions sont nouvelles dans l’éducation. Il me semble difficile voire impossible de tout assimiler en une seule vie.

Ayant un héritage de plusieurs années d’un certain type d’éducation, il est nécessaire de se rendre compte, à mon avis, qu’on ne peut pas tout changer, intégrer et transmettre à nos enfants en seulement une vingtaine d’années !

Il me paraît primordial d’accepter de faire parti de cette évolution. Aller dans ce sens si cela te convient et garder à l’esprit qu’il faudra probablement plusieurs générations pour que ces principes soient totalement ancrés.

3 – Un nouvel apprentissage

Nous appartenons à cette nouvelle génération et sommes en plein apprentissage de cette nouvelle éducation.

En acceptant cette position, nous pouvons comprendre les raisons de nos échecs face à la mise en pratique de celle ci. 

Grace à ces échecs, nous pouvons nous améliorer et continuer à faire avancer ce mouvement de bienveillance éducative. Nous pouvons offrir à nos enfants la possibilité de continuer en ce sens mieux que nous.

Chaque parent d’aujourd’hui fait de son mieux pour aller en ce sens et c’est déjà très bien.

Grâce à notre implication quotidienne on évolue dans ce sens et c’est énorme ! Même si tous les jours on n’arrive pas à appliquer tous ces préceptes.

4 – Accepter que ça prenne du temps 

Tout nouvel apprentissage prend du temps à s’installer.

Il me semble important de garder à l’esprit cette notion d’évolution. De même qu’accepter que chacun d’entre nous puisse apporter sa pierre à l’édifice en étant imparfait.

Nous allons forcément changer les choses et pour cela il faut accepter que cette démarche puisse prendre du temps.

Elle se fera probablement sur plusieurs générations, comme beaucoup des grands changements qui ont eu lieu dans notre civilisation. 

5 – La répétition

D’autre part, les découvertes scientifiques récentes ont mis en évidence le fait qu’il était possible de créer de nouvelles connexions neuronales dans notre cerveau.

Pour cela il est nécessaire de persévérer, de répéter les mêmes fonctionnements afin qu’ils deviennent familiers à notre corps.

Ainsi, il est important de savoir que même si tu ne parviens pas tous les jours à faire ce que tu veux dans ton éducation, le fait de continuer à avancer dans ce sens va te permettre de t’améliorer.

Peut-on réellement élever ses enfants sans crier ?

On voit beaucoup à l’heure actuelle, sur les sites, les réseaux sociaux…qu’il est préconisé d’élever ses enfants sans crier. 

Je me suis penchée sur le sujet parce que j’ai noté que de nombreux parents tombent dans la culpabilité lorsqu’ils ne parviennent pas à suivre les préceptes de l’éducation positive. Et moi la première !

Je te partage ici mon point de vue et mon expérience personnelle sur le sujet et je te montre ce qui fonctionne dans ma tribu.

1 – Qu’est ce qu’on entend par « crier » ?

  • Si le terme « crier » est utilisé dans le même sens que « hurler » sur ces enfants, alors je conçois qu’il soit possible de travailler sur ce sujet et de supprimer les hurlements de notre éducation.

En effet les hurlements, n’ont rien de constructifs et n’apportent rien ni à l’enfant ni au parent. 

Ce n’est pas pour autant que c’est facile à faire ! Cela dépend beaucoup de notre histoire.

  • Si « crier » signifie élever un peu la voix par rapport à son élocution habituelle alors je commence à être sceptique !

2 – En pratique dans la vie réelle 

Personnellement c’est ce que j’avais compris et j’ai donc essayer d’accompagner mes enfants dans le quotidien en restant toujours sur la même intonation de voix. 

J’ai deux garçons et j’ai vite constaté que face à leur opposition ou au dépassement des limites, ma demande n’avait pas d’impact lorsqu’elle était formulée ainsi. 

  • J’ai fait une nouvelle tentative auprès de mes enfants en élevant un peu la voix en cas de dépassement des limites non négociables par exemple et j’ai vu que l’impact était totalement différent !

Ainsi, je vois beaucoup de parents qui se jugent en échec ou en difficulté dans la relation avec leurs enfants parce qu’ils ne parviennent pas à les élever sans crier. 

Tout est relatif et il me semble bon de faire le point régulièrement.

3 – Le juste milieu

OUI il est possible de ne plus hurler ! Et c’est même bénéfique !

NON il n’est pas possible de ne pas crier si « crier » signifie être ferme !

Faire la différence entre ces deux termes me semble être d’une importance primordiale pour te permettre d’avancer sereinement.

Je vois l’éducation positive comme une démarche à visée constructive pour l’enfant et pour la famille toute entière.

Faire preuve de fermeté quand tes limites ne sont pas négociables pour le bon fonctionnement de votre famille et l’épanouissement de ton enfant est tout à fait positif !

Ton enfant a besoin de se repérer et ce cadre, rassurant pour lui, est indispensable. 

Partage tes expériences en commentaires sous l’article ou sous la vidéo !

La clé quand tu es fatigué (e) !

La fin de la journée est souvent chargée pour la relation parent-enfant.

Il y a une réelle tension qui s’installe durant la fameuse tranche horaire de 18H-20H.

° Le parent doit gérer le retour d’école, la décompression de son enfant, les devoirs, le bain, le repas, les activités et enfin le coucher !

Tout ça en 2H !!

   ° De son côté, l’enfant doit gérer le retour à la maison de ses parents, les retrouvailles avec la fratrie, ses devoirs encore à faire, les demandes de ses parents, son bain, les demandes de ses parents (re) pour aller manger, se brosser les dents et enfin se coucher !

Tout ça en 2H !!

Avec tout ce qu’il y a à faire en si peu de temps, pas étonnant que cette période de la journée soit propice aux conflits !

Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, quand j’ai réussi à gérer une grande partie de cette fin de journée, je n’ai plus forcément l’énergie de me poser et lire une histoire.

Pour autant, j’adore ce moment parce que c’est l’un des plus faciles.

Dommage qu’il arrive en dernier !

J’aime bien avoir mes enfants blottis contre moi, un de chaque côté.

Et ils adorent ce moment aussi.

Généralement, tout le monde est fatigué et le calme arrive enfin à s’installer.

Pas toujours parce que parfois mon petit aime bien jouer encore un peu en écoutant l’histoire.

Lorsque je n’ai plus d’énergie pour lire l’histoire, voici ce que j’ai trouvé :

Je demande à mes enfants de me raconter une histoire chacun !

Parfois ils ne sont pas motivés tout de suite eux non plus mais ils se laissent prendre au jeu assez rapidement . 

On connaît le côté joueur des enfants !

L’un d’entre eux commence à parler et à raconter quelque chose.

Ensuite, nous pouvons imaginer ensemble la suite de son histoire.

Et les idées pleuvent ! C’est génial !

C’est ainsi qu’une histoire prend forme et que nous passons un moment agréable qui me semble plus authentique que de lire une histoire machinalement sans grande conviction ni présence !

Je trouve que ce système permet :

  • De développer l’imagination de l’enfant
  • De l’écouter parler de ce qu’il a vécu (l’enfant raconte souvent des choses dont il a fait lui même l’expérience et dont il ne parlerait pas autrement)
  • De faire un « travail d’équipe » puisque nous intervenons tous les trois pour donner forme à l’histoire
  • De favoriser le lien parent-enfant en passant un moment agréable
  • De se déconnecter des éventuelles tensions de la journée ( nous portons notre attention sur l’histoire et rien d’autre)

Autant dire qu’il n’y a que des avantages à cette alternative.

Pensez-y la prochaine fois que vous vous sentirez peu motivé(e)s pour lire l’histoire du soir ou que vous sentez votre mental très absorbé par d’autres choses.

Faites cette proposition à vos enfants, ils vont adorer et vous passerez un bon moment de complicité pour bien finir la journée.

Partagez en commentaires vos essais et dites moi comment ça s’est passé chez vous.

Des solutions concrètes : quand ton enfant ne veut pas ranger !

Il se peut que dans ta tribu tu rencontres quelques difficultés avec le rangement des jouets ! 

Tes enfants ne sont pas toujours coopérants et toi, tu n’es pas toujours au meilleur de ta forme et de ta patience ! 

Pourtant, tu souhaites rester dans la bienveillance et éviter d’entrer dans un jeu de pouvoir pour obtenir la coopération de tes enfants. 

Je te propose d’appliquer quelques étapes simples qui t’aideront à réagir en restant dans la bienveillance même si tu es fatigué(e) et sans énergie. 

1 – Pose la situation de façon de claire en disant à tes enfants ce que tu attends.

Tu peux choisir selon ta préférence différentes organisations :

  • de ranger entre chaque activité
  • de ranger chaque jour les jouets
  • de ranger à la fin de la semaine

Quel que soit ton choix, rappelles toi qu’il est important de rappeler à tes enfants votre organisation pour l’inviter à passer à l’action.

Utilise des phrases courtes et positives (sans négation) pour que le message soit bien entendu.

2 – Annonce la conséquence logique que tu mettras en oeuvre en cas de non coopération. 

Si malgré ça ton enfant ne se met pas en action pour procéder au rangement, tu peux avoir recours aux conséquences logiques. Toujours en lien avec la situation.

Je te propose plusieurs alternatives ici :

  • Prendre les jouets qui ne sont pas rangés et les mettre de côté. Tu peux les rassembler dans une boite, dans le garage ou ailleurs. L’idée est d’expliquer à ton enfant qu’il n’aura plus accès aux jouets non rangés.

Détermine un nombre de jours précis et dis le à ton enfant clairement.

  • Tu as la possibilité également de choisir de donner ces jouets à une association. Cette solution sera plus adaptée à des enfants plus grands, en âge de bien comprendre la conséquence (aux alentours de 7 ans).

3 – Applique ta conséquence si besoin. 

Tu as à présent posé le cadre et la conséquence.

C’est désormais à ton enfant de choisir ce qu’il va faire.

Alors, s’il choisit de ne pas ranger malgré tout, tu vas mettre en application la conséquence que tu auras annoncée.

Ne néglige pas cette étape. C’est sur elle que repose le bon fonctionnement de ce procédé.

4 – Accueille les émotions de ton enfant avec bienveillance. 

Ton enfant risque de ne pas être content de voir ces jouets hors de portée pendant un certain temps voire pour toujours.

C’est pourquoi tu seras présent(e) avec toute la bienveillance dont seras capable à ce moment là, pour accueillir ses émotions.

Ecoute le te dire son mécontentement et vider son sac !

Laisse les jugements et autres phrases négatives qui vont te traverser l’esprit de côté. Elles n’ont pas leur place ici et ne serviront pas la bienveillance à laquelle tu aspires.

5 – Laisse une deuxième chance si ton enfant est encore petit (jusqu’à 4 ans environ).

Si tu le souhaites, tu as tout à fait la possibilité ici de laisser une seconde chance à ton enfant.

Pour que cette chance soit constructive pour ton enfant, il est important qu’il s’engage.

En effet, ton enfant devra s’engager auprès de toi à respecter le fonctionnement de votre famille vis à vis du rangement des jouets.

6 – Evalue le résultat de ce que tu as mis en place pour réajuster si nécessaire. 

Sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines, tu feras l’essai avecla conséquence que tu as choisie.

Ensuite, tu feras un point afin de voir si elle fonctionne ou elle a besoin d’être améliorer.

La conséquence est utile en cas « d’urgence », quand tu te sens vraiment à bout et que tu sens que tu auras du mal à rester calme. 

Dans la mesure du possible, je t’encourage à trouver des solutions aux problématiques du quotidien avec tes enfants.

En définissant ensemble les règles de fonctionnement de votre famille, les conflits seront considérablement diminués. 

Le rassemblement familial est un moyen de trouver des solutions ensemble et je t’en parle en détail dans cette vidéo : voir la vidéo du rassemblement familial en cliquant ici.

Je t’invite à laisser tes commentaires sous cet article. Partage ce qui fonctionne pour toi !

Des solutions concrètes : quand ton enfant ne vient pas à table !

Quand tu te sens à bout de patience et d’énergie, les repas peuvent être une véritable source de conflit. Surtout lorsque tu appelles plusieurs fois tes enfants et que personne ne bouge !

Il est toutefois possible de réagir avec bienveillance et en te respectant toi même. Mais également sans entrer dans les cris ou la colère. 

Dans cette vidéo, je te propose d’appliquer quelques étapes simples. Elles t’aideront à réagir en restant dans la bienveillance même si tu es fatigué(e) et sans énergie. 

1 – Pose la situation de façon de claire en disant à tes enfants ce que tu attends.

Imaginons que tu choisisses de servir le repas à 19h30. 

En fonction de l’âge de tes enfants, tu vas les informer que le repas arrive bientôt, ou les guider à regarder la pendule.

Lorsque le repas est prêt, tu invites tes enfants à venir manger.

Et si personne ne bouge, c’est là où tu risques de te sentir fâché(e).

Afin d’éviter les débordements, je te propose d’avoir recourt aux conséquences logiques.

2 – Annonce la conséquence logique que tu mettras en oeuvre en cas de non coopération. 

La conséquence que tu peux appliquer ici est qui est en lien avec la situation, est que celui ou celle qui ne sera pas présent(e) à ce moment là à table, ne pourra pas manger.

Cela peut être difficile pour toi de passer à l’action si ton enfant ne vient effectivement pas à l’heure (à peut près, entendons nous bien ).

Sache qu’aucun enfant ne se laisse mourir de faim ! Ainsi, même si ton enfant saute son repas du soir, il se rattrapera bien volontiers le lendemain matin ! 

3 – Applique ta conséquence si besoin. 

A présent c’est à toi de choisir. Quelle attitude souhaites-tu adopter si tu sens la colère ou l’énervement se pointer ?

Est ce que tu choisis de crier ou d’appliquer ce que tu as annoncé ?

Rappelle toi qu’ il est nécessaire de sortir de ta zone de confort pour avancer positivement.

4 – Accueille les émotions de ton enfant avec bienveillance. 

Bien sûr, si ces habitudes sont nouvelles, ton enfant risque d’être surpris et mécontent. 

C’est naturel et légitime. 

Je t’invite à le laisser exprimer ce qu’il ressent et à simplement accueillir ses émotions avec bienveillance.

De cette façon, il se rendra compte que tu restes ferme mais que tu est à son écoute malgré tout. 

5 – Evalue le résultat de ce que tu as mis en place pour réajuster si nécessaire. 

Fais l’essai d’une même solution sur plusieurs jours. 

Ensuite, évalue ce que tu as obtenu comme changement.

Maintiens une solution efficace et change une solution qui n’apporte aucune amélioration. 

Si tu es à court d’idées pour trouver de nouvelles solutions, je t’invite à pratiquer un rassemblement familial. Découvre de quoi il s’agit en vidéo ici. 

N’hésite pas à laisser tes questions et ce qui marche pour toi en dessous de cet article dans la partie commentaires.

Des solutions concrètes : quand tes enfants se bagarrent !

Si tu as plusieurs enfants, tu es très probablement concerné(e) par les bagarres !

Les enfants d’une même fratrie peuvent s’aimer beaucoup et en même temps se chamailler très fortement.

Les jours où tu te sens patient(e), plein(e) d’entrain et de créativité, tu vas réussir à mettre en application de magnifiques solutions pour gérer cette situation.

Mais les jours plus difficiles pour toi, tu voudras rester dans la bienveillance et il ne sera pas évident de ne pas entrer dans un jeu de pouvoir qui risquerait d’abîmer la relation avec ton enfant.

Il faut dire ce qui est : c’est très fatiguant d’entendre ses enfants se bagarrer, surtout à la fin de la journée ! Et pourtant, c’est souvent à ce moment là que ça se produit.

Je te propose, dans cette vidéo, plusieurs pistes pour t’aider à t’apaiser et éviter de perdre patience et énergie lorsque tes enfants se bagarrent.

1 – Change de pièce

Si tu sens l’énervement monter à l’intérieur de toi et que tu vas avoir du mal à gérer ton émotion, c’est sans doute ce qu’il y a de mieux à faire.

Autorises toi à prendre une pause pour faire descendre la pression. Tu pourras ainsi mieux gérer la situation.

Le fait de t’éloigner de la source de conflit, va t’aider à t’apaiser.

2 – Déplace ton attention

Tu peux par exemple mettre tes écouteurs et lancer une musique que tu adores.

Non seulement la musique apaise mais en plus elle va t’aider à ne pas nourrir ton énervement.

Chante et danse si tu en as envie, c’est encore mieux.

J’ai remarqué que plus tu portes ton attention sur une situation (surtout lorsqu’elle te dérange), plus elle va devenir ÉNOOOORME !

Tu utilises la diversion pour ton enfant qui se retrouve face à une émotion de frustration, pense à l’utiliser pour toi aussi.

3 – Invite tes enfants à aller jouer dehors

Si tu as un jardin, c’est une merveilleuse solution ! Parfois, les enfants n’y pensent pas et pourtant à ce moment là, ils ont bien besoin d’aller s’aérer. 

Les fins de journées sont ambigües. Il y a chez les enfants un mélange de fatigue, d’excitation et de besoin de bouger.

Parfois, le fait d’aller courir 5 minutes ou de faire 3 fois le tour du jardin à vélo leur fait un bien fou.

Si tu n’as pas de jardin, il est aussi possible de leur proposer de changer de pièce.

L’idée étant que tu retrouves un peu de calme pour éviter l’explosion et que tu répondes au besoin de tes enfants.

4 – Arrête tout !

Et va prendre un bon bain si l’âge de tes enfants te le permet.

Ok, tu as sans doute mille choses à faire encore … mais tu sais quoi, elles seront toujours là après ton bain !

Prends le temps de te détendre s’il le faut et reporte tes tâches à faire. Si la journée se termine dans une ambiance apaisée, tu pourras toujours les faire … au calme.

L’objectif est que tu retrouves ton calme et que tu évites de rentrer dans un conflit inutile avec tes enfants.

5 – Appelle quelqu’un

Un ou une amie, une soeur, un frère, peu importe.

Ca peut être pour discuter de ce que tu ressens sur le moment et trouver du soutien.

C’est également un bon moyen de te changer les idées si tu choisis de parler de tout à fait autre chose.

Et si vraiment, tu n’arrives pas à te sentir détendu(e), tu peux très bien laisser faire les choses. Les conséquences naturelles vont se mettre en place et parfois c’est bien ainsi.

Tu n’es pas dans l’obligation d’intervenir (sauf danger bien sûr). Je t’invite à voir l’éducation comme un ensemble. Si la plupart du temps, tu gères la situation de façon ferme, bienveillante et constructive pour tes enfants, c’est génial.

Accorde toi des parenthèses : tes enfants ne seront pas perdus pour autant.

Il n’y a pas de solutions idéales mais surtout des priorités et ici l’essentiel est que tu évites de faire éclater une tension trop forte.

Tu peux laisser tes commentaires sous l’article et partager ta situation ou ce qui marche pour toi.

Des solutions concrètes : en cas d’opposition pour les tâches ménagères !

Si tu as envie de mettre en application une éducation bienveillante dans ton quotidien et que tu te retrouves un peu dépourvu les jours où tu manques de patience, d’énergie et d’imagination, ne t’inquiète pas, c’est naturel !

Je te propose une solution que tu peux utiliser quand tu te retrouves face à l’opposition de ton enfant dans la réalisation des tâches ménagères.

Cela suppose que dans votre organisation familiale, tout le monde s’implique. Chacun à son échelle participe au bon fonctionnement de la maison.

Bien sûr, il s’agit ici de solutions « d’urgence ». Dans la mesure du possible, je t’invite à pratiquer le rassemblement familial : clique ici pour découvrir la vidéo.

Pour te proposer des solutions concrètes, je te donne quelques exemples concrets : 

– Imaginons que ton enfant soit chargé de vider le lave vaisselle et qu’aujourd’hui, il refuse de le faire.

Reprends les différentes étapes suivantes : 

1 – Pose la situation de façon de claire en disant à tes enfants ce que tu attends.

2 – Annonce la conséquence logique que tu mettras en oeuvre en cas de non coopération. 

Ici, je te propose d’expliquer à ton enfant que s’il choisit de ne pas accomplir sa tâche, il n’aura pas de vaisselle propre pour son repas.

3 – Si ton enfant choisit de ne pas faire ce qu’il a à faire, tu peux appliquer la conséquence annoncée. Au moment de dresser la table, ne mets pas d’assiette à ton enfant.

4 – Accueille les émotions de ton enfant avec bienveillance. 

Dans un premier temps, écoute simplement ce qu’il ressent, sans intervenir, sans juger.

Ensuite, rappelle à ton enfant l’organisation de votre maison. Mais aussi la conséquence que tu as choisi et dont lui as parlé ainsi que le choix qu’il a fait. 

L’objectif est qu’il comprenne que tu appliques ce que tu dis. Et aussi que selon ses choix, le résultat peut être différent.

5 – Evalue le résultat de ce que tu as mis en place pour réajuster si nécessaire. 

Il est nécessaire d’adopter un fonctionnement sur plusieurs jours voire plusieurs semaines avant d’évaluer objectivement son résultat.

Il va falloir un certain temps pour intégrer ce nouveau fonctionnement. Que ce soit pour ton enfant comme pour toi. Aussi, je t’invite à faire plusieurs essais.

– Imaginons maintenant que ton enfant doive ranger son linge et qu’il ne soit pas d’accord aujourd’hui.

Tu peux suivre les mêmes étapes que précédemment et appliquer la conséquence liée à cette situation : pas de rangement du linge, pas de vêtements propres pour s’habiller.

Si tu penses à ton organisation personnelle pour la gestion du linge, je te propose de continuer à laver les vêtements quand même et à les ranger dans ta chambre par exemple.

Je te rassure, personnellement, j’utilise les conséquences logiques les jours où je n’ai pas la patience ni l’énergie de traiter le fond du problème.

Et je n’ai jamais eu besoin d’aller très loin dans l’application de ces conséquences.

En général, lorsque tes enfants comprendront que tu appliques vraiment ce que tu dis, ils évalueront rapidement quel choix est le plus avantageux pour eux. 

D’autre part, si tu parviens à utiliser un ton bienveillant en annonçant ta conséquence, ton enfant peut prendre conscience du résultat. Il avait peut être juste besoin d’être éclairé. « Ah oui, c’est vrai que si je ne range pas,  je n’aurai plus de vêtements »

-Si ton enfant ne veut pas contribuer au ménage : poussière, aspirateur, essuyer sa place à table…

Suis les mêmes étapes.

Ici, tu peux annoncer à ton enfant que s’il choisit de ne pas faire sa part de nettoyage, tu ne t’occuperas plus de sa chambre. Tu peux aussi ne plus laver sa table…

-Concernant la préparation des repas.

Tu peux procéder de la même façon en appliquant la conséquence suivante : si le repas n’est pas préparé, il n’y aura pas de repas.

Tu as compris le principe maintenant.

Je te rappelle que si une situation persiste c’est qu’il est nécessaire de s’occuper du problème de fond.

Pratiques le rassemblement familial. Ton enfant va pouvoir s’impliquer réellement dans la recherche de solutions et ainsi mieux les intégrer.

Tu peux découvrir la vidéo sur le rassemblement familial ici.

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Des solutions concrètes : quand ton enfant ne veut pas faire ses devoirs !

Certains jours sont plus difficiles que d’autres et pourtant tu te retrouves quand même confronté(e) à ta responsabilité de parent et à devoir gérer un certain nombre de choses !

Si tu as envie de mettre en application une éducation bienveillante dans ton quotidien et que tu te retrouves un peu dépourvu(e) les jours où tu manques de patience, d’énergie et d’imagination, ne t’inquiète pas, c’est naturel !

Je te propose une solution que tu peux utiliser quand tu te retrouves face à l’opposition de ton enfant dans la réalisation de ses devoirs. 

Il s’agit d’une solution qui respectera ton souhait d’être dans la bienveillance et qui te permettra de ne pas entrer dans le conflit avec ton enfant et donc de préserver ton énergie. 

Laisse toi guider :

1 – Tu poses la situation clairement et formule l’organisation qui est en place dans votre famille.

Plusieurs possibilités s’offrent à toi :

  • tu peux annoncer d’un ton calme que dans 5 minutes, viendra le moment de faire les devoirs
  • ou alors tu peux impliquer ton enfant dans l’organisation de sa routine en lui demandant plutôt ce qu’il a à faire maintenant
  • il est aussi possible que tu fasses appel à une autre organisation mise en place chez toi. Par exemple une frise représentant les différents moments de la routine de ton enfant sur laquelle il déplace un magnet. Dans ce cas, tu peux l’inviter à regarder sa frise et lui demander quelle sera la suite de sa routine.

2 – Tu exprimes clairement la conséquence qui arrivera si ton enfant fait le choix de maintenir son opposition. 

Si ton enfant te dit clairement qu’il n’est pas d’accord ou si tu constates qu’ils continue de faire ce qu’il est en train de faire sans tenir compte de ses « obligations », tu respires !

Et tu annonces avec toute la bienveillance dont tu es capable à ce moment là, la conséquence que tu choisiras d’appliquer si il ne fait pas ce qu’il a à faire.

Cette conséquence doit être en lien avec la situation. Tu peux la moduler en fonction de ce que tu connais de ton enfant. L’idée est de le sensibiliser à la notion de choix.

  • je te propose d’expliquer à ton enfant que tu es disponible uniquement au moment défini pour l’accompagner dans ses devoirs. En conséquence s’il choisit de poursuivre son activité, il devra faire ses devoirs seul.
  • tu as aussi la possibilité de lui expliquer que les devoirs doivent être faits avant le coucher. Ainsi, s’il choisit de ne pas les faire maintenant, il devra les faire impérativement avant d’aller se coucher.

Il se peut que cela ne fonctionne pas et que ton enfant persiste dans son refus. 

Dans ce cas, je te propose de laisser faire les conséquences naturelles : ton enfant se retrouvera face à ses actes en allant à l’école le lendemain. Il devra probablement se justifier devant son enseignant. 

Cela peut suffire à le convaincre de faire un choix différent la fois suivante. 

Découvre en plus sur les conséquences logiques, en vidéo.

3 – Tu appliques la conséquence que tu annoncée. 

Ton enfant va faire un choix. Il ne va pas forcément te le dire clairement mais il va prendre sa décision.

Tu seras assez rapidement fixé(e).

De ton côté, tu respecteras l’application de la conséquence que tu as posée en fonction du choix de ton enfant.

Il est nécessaire de faire ce que tu as dis pour que ton enfant s’y retrouve.

Cette étape peut te demander beaucoup d’efforts parce qu’elle peut faire naître en toi de la culpabilité.

Rappelle toi qu’il est important d’aller jusqu’au bout de ce que tu as mis en place. Cela permettra à ta tribu de retrouver un climat serein et apaisé.

4 – Tu accueilles les émotions de ton enfant.

Si tu remarques que ton enfant a besoin d’exprimer son mécontentement, je t’invite juste à l’écouter.

Lorsque ce fonctionnement est nouveau, il faut un temps d’adaptation à ton enfant pour en intégrer le mécanisme.

Accueille toujours les émotions de ton enfant avec bienveillance. Inutile d’enfoncer le clou si ton enfant se retrouve à faire ses devoirs tard, qu’il est fatigué et qu’il a du mal à se concentrer : il expérimente et c’est normal !

5 – Tu évalues le résultat de ton action.

Il est primordial d’évaluer le résultat de ta conséquence pour savoir si il est nécessaire de la modifier ou non.

C’est pourquoi je t’invite à tester une même solution sur plusieurs jours. Ainsi, tu seras vraiment objectif(ve) dans l’efficacité de ton action.

Si cette solution ne fonctionne pas, tu peux toujours avoir recours au rassemblement familial. Je t’en parle en détail dans cette vidéo.

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Des solutions concrètes : quand ton enfant chouine, pleure, râle…


Même si tu es dans une volonté d’apporter une éducation bienveillante à tes enfants, il y a probablement des jours où tu te sens fatigué(e), sans patience et avec un niveau d’énergie à peu près égal à zéro ! 

Tu souhaites garder ton intention de bienveillance mais c’est tellement difficile que tu as du mal à savoir comment faire .

En même temps, tu ne veux pas tomber dans une relation de pouvoir avec tes enfants. Et non plus user de l’autorité pour obtenir ce que tu attends d’eux.

Si ces jours là, tu as du mal à mettre en pratique tes connaissances en matière d’éducation positive, c’est ok. 

Voici une solution que tu peux envisager si tu tends vers la bienveillance mais que tu te sens fatigué(e) ou peu patient(e) pour prendre le temps d’accompagner ton enfant sereinement.

1 – Ton enfant se lève de mauvaise humeur

Quand tu te retrouves face à ton ou tes enfants qui se chamaillent dès le réveil, ta patience et ton énergie ne sont peut être pas encore suffisamment en alerte pour réagir sans énervement.

Tu aimerais que la journée commence calmement, dans la joie et la bonne humeur.

Oui mais voilà, ton enfant, lui, s’est réveillé du mauvais pied. Tu le vois qui chouine, dis « non » à tout ce que tu lui proposes. Ca sent le conflit qui arrive au galop parce que tu n’as même pas encore pris ton café ou du thé du matin.

Tu connais cette situation parce qu’elle s’est déjà produite. Sauf que cette fois-ci tu as envie de réagir avec bienveillance et en même temps tu n’as pas l’énergie pour être très patent(e).

2 – Ce que tu peux faire

Je te propose 3 solutions pour éviter de te laisser emporter par tes émotions.

Tu as la possibilité de les adapter à ta convenance, selon qui te semble le plus en cohérence avec tes valeurs.

Il est important de retenir que quoi que tu fasses, il est indispensable de la faire avec conviction !

Tu es la/le seul(e) à savoir ce qui est bon pour toi à ce moment là.

  • Tu peux quitter la pièce

Lorsque tu sens une tempête arriver, n’hésites pas à changer de pièce.

En effet, le meilleur moyen de garder ton calme sera de t’isoler afin de faire descendre la tension.

Sous l’emprise d’une émotion, il n’est jamais bon ni constructif de réagir.

Aussi, il est préférable de t’en aller 5 minutes plutôt que d’avoir une réaction qui échappe à ton désir de bienveillance.

  • Tu peux mettre une chanson qui tu aimes

Une autre alternative sera de mettre de la musique.

Elle a le pouvoir d’apaiser les tensions et elle fera une bonne diversion. Autant pour toi que pour ton enfant.

Alors n’hésites pas, fais toi plaisir ! Et danse si tu en as envie.

  • Enfin, tu peux aussi embrasser ton enfant et aller prendre ton petit déjeuner dans une autre pièce.

En embrassant ton enfant, tu lui signifies, de façon non verbale, que tu ne lui en veux pas.

En quittant la pièce, il aura vite fait de comprendre que son comportement n’est pas compatible avec ton réveil.

S’il est petit, il viendra probablement te voir en te demandant pour ce que tu fais. Tu pourras alors lui expliquer calmement ce dont tu as besoin pour bien commencer la journée.

Le fait de changer de pièce te permet de choisir de ne pas rester dans une situation qui te dérange.

Ton enfant aura vite fait d’intégrer ce mécanisme même s’il n’en dit rien.

  • Et si cette situation se reproduit trop souvent à ton goût, c’est qu’il est temps de trouver une solution pour changer les choses.

Pour cela, je t’invite à pratiquer le rassemblement familial afin de découvrir quelles possibilités s’offrent à toi.

Découvre le rassemblement familial en vidéo en cliquant ici

  • Pour finir, tu peux également trouver une solution plus personnelle.

Peut être que tu pourrais envisager de mettre ton réveil plus tôt de 10 à 15 minutes pour avoir un temps rien qu’à toi au réveil.

Tu pourrais en profiter pour prendre ton café ou ton thé par exemple.

Ou bien pour faire quelques étirements. A moins que tu préfères te réveiller tranquillement sous une bonne douche.

Quoiqu’il en soit, avoir un peu de temps à soi avant le réveil des troupes est plutôt bénéfique. C’est de cette façon que tu seras aussi plus à même d’accueillir les imprévus du matin avec calme et bienveillance.

Partage en commentaires sous l’article ce que tu as préféré et surtout ce qui marche pour toi.

Des solutions concrètes : si ton enfant ne veut pas aller se laver !

Même si tu es dans une volonté d’apporter une éducation bienveillante à tes enfants, il y a probablement des jours où tu te sens fatigué(e), sans patience et avec un niveau d’énergie à peu près égal à zéro ! 

Tu souhaites garder ton intention de bienveillance mais c’est tellement difficile que tu as du mal à savoir comment faire .

En même temps, tu ne veux pas tomber dans une relation de pouvoir avec tes enfants. Et non plus user de l’autorité pour obtenir ce que tu attends d’eux.

Si ces jours là, tu as du mal à mettre en pratique tes connaissances en matière d’éducation positive, c’est ok. 

Voici une solution que tu peux envisager si tu tends vers la bienveillance mais que tu te sens fatigué(e) ou peu patient(e) pour prendre le temps d’accompagner ton enfant sereinement lorsqu’il refuse de prendre sa douche ou son bain : 

1 – Tu poses la situation clairement et formule l’organisation qui est en place dans votre famille.

Tu as différentes façons de poser la situation :

  • tu peux annoncer d’un ton calme que dans 5 minutes, viendra le moment d’aller se laver
  • ou alors tu peux impliquer ton enfant dans l’organisation de sa routine en lui demandant plutôt ce qu’il a à faire maintenant
  • il est aussi possible que tu fasses appel à une autre organisation mise en place chez toi. Par exemple une frise représentant les différents moments de la routine de ton enfant sur laquelle il déplace un magnet. Dans ce cas, tu peux l’inviter à regarder sa frise et lui demander quelle sera la suite de sa routine.

2 – Tu exprimes clairement la conséquence qui arrivera si ton enfant fait le choix de maintenir son opposition. 

Si ton enfant te dit clairement qu’il n’est pas d’accord ou si tu constates qu’ils continue de faire ce qu’il est en train de faire sans tenir compte de ses « obligations », tu respires !

Et tu annonces avec toute la bienveillance dont tu es capable à ce moment là, la conséquence que tu choisiras d’appliquer si il ne fait pas ce qu’il a à faire.

Cette conséquence doit être en lien avec la situation. Tu peux la moduler en fonction de ce que tu connais de ton enfant afin de le sensibiliser à la notion de choix.

Plusieurs solutions s’offrent à toi :

  • Tu peux expliquer à ton enfant que tu es disponible pour le guider dans sa toilette seulement à ce moment là de la journée. En conséquence s’il choisit de ne pas se laver au moment prévu, tu ne seras plus disponible. Il devra donc se laver seul.
  • Tu as aussi la possibilité de lui expliquer que le repas sera servi à la même heure que d’habitude. De ce fait, si il choisit de prolonger son temps de jeu au lieu d’aller se laver, il devra le faire après manger. Le temps de routine du soir (histoire par exemple) sera probablement restreint.

L’idée est d’apprendre à ton enfant à faire ses choix en connaissant leurs conséquences. 

Bien entendu, tu donneras tes explications avec bienveillance, c’est à dire, sans menace ni cris. 

Pour en savoir plus sur les conséquences logiques et leur bonne utilisation, je t’invite à lire l’article suivant : https://harmonie-familiale.fr/des-solutions-concretes-aux-conflits-du-quotidien/

3 – Tu appliques la conséquence que tu annoncée. 

Une fois que ton enfant à fait son choix, si tu vois qu’il maintient son opposition, tu vas appliquer la conséquence choisie et énoncée auparavant.

Pense à ce moment là à garder une intonation bienveillante dans ta voix. Ton enfant a besoin de se sentir respecté. Rappelle-toi qu’il est en apprentissage.

L’intention n’est pas de cet ordre, tu l’auras compris. Il s’agit plutôt d’impliquer ton enfant dans le déroulement de chacune des choses qu’il a à faire en tenant compte de l’organisation mise en place autour de lui.

C’est de cette façon que ton enfant fera petit à petit un double apprentissage : celui de faire un choix face à une situation et celui d’obtenir un résultat différent en fonction du choix qu’il a fait.

4 – Tu accueilles les émotions de ton enfant.

Si tu remarques que ton enfant a besoin d’exprimer son mécontentement, je t’invite juste à l’écouter.

Lorsque ce fonctionnement est nouveau, il faut un temps d’adaptation à ton enfant pour en intégrer le mécanisme.

Accueille ses émotions avec empathie. Tu reviendras plus tard sur le sujet si tu le juges nécessaire.

5 – Tu évalues le résultat de ton action.

Il est primordial d’évaluer le résultat de ta conséquence pour savoir si il est nécessaire de la modifier ou non.

C’est pourquoi je t’invite à tester une même solution sur plusieurs jours. Ainsi, tu seras vraiment objectif(ve) dans l’efficacité de ton action.

Si cette solution ne fonctionne pas, tu peux toujours avoir recours au rassemblement familial. Je t’en parle en détail dans cette vidéo.

Garde à l’esprit que ton enfant grandit. Tu as choisit une certaine organisation de votre routine lorsqu’il était petit.

Cependant, il se peut qu’une réaction d’opposition persiste. Dans ce cas, il peut suffire de modifier quelques détails pour que tout rentre dans l’ordre et que les tensions diminuent.

Je te laisse tester ces étapes et partager en commentaires tes résultats. N’hésites pas à me poser tes questions si quelque chose ne te semble pas clair. Je me ferai un plaisir de te répondre.