Comment réagir face l’enfant qui s’oppose ?

"non"

 

La difficulté de dire « NON »

Quand on est parent, on peut être confronté à la difficulté de dire « non » à son enfant.

En effet, la culpabilité semble être le principal sentiment qui envahi le parent dans cette situation ! 

Comme le parent concerné, veut tellement être aimé de son enfant, il se persuade qu’en lui disant      « non », il perdra un peu plus de son amour à chaque fois.

Aussi, quand la sentence tombe « non », le parent se retrouve face aux larmes ou au désespoir de son enfant et se sent coupable, responsable de l’état de son enfant.

 

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Pour aller plus loin, je te propose de découvrir 4 clés qui t'aideront à te positionner face à l'opposition de ton enfant pour en finir avec les tensions !


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Le besoin de limites 

Il faut savoir qu’un enfant a besoin de limites, de cadre posé par ses parents.

Ce cadre va engendrer des réticences de la part de l’enfant, néanmoins il lui permet de se sentir en sécurité et rassuré. Votre enfant se sentira rassuré et protégé si vous lui donnez des repères et lui montrez qu’il peut compter sur vous !

Le cadre permet également à l’enfant de s’intégrer dans son environnement social. Il lui donne de précieux renseignements sur le fonctionnement de la vie en collectivité qu’il rencontre dès son plus jeune âge.

Le terme « cadre » ou « limites » est en fin de compte POSITIF.

 

"non"

 

Sa connotation « négative » lui porte préjudice puisqu’il est indispensable à l’épanouissement de l’enfant.

Les psychothérapeutes reconnaissent qu’un enfant n’ayant aucun interdits développera des angoisses, des peurs et un sentiment d’insécurité menaçant son équilibre.

Alors riche de ces informations, tout parent peut être rassuré et poser un cadre à son enfant sans culpabilité.

 

Comment poser les limites ?

Ce qui fait la différence, est sans aucun doute la manière de procéder pour établir ces limites.

Dans un article précédent, je parlais de la demande, mieux que l’exigence.

Le parent peut tout à fait formuler une demande bienveillante à son enfant et gardé à l’esprit son objectif de poser une limite. Il est possible d’entrer en communication avec son enfant sous forme de demande respectueuse.

De même, il est possible d’accueillir sa tristesse face au refus parental et de maintenir malgré tout la limite posée.

 

Par exemple :

Imaginons que votre enfant veuille des bonbons pour le goûter et que vous avez fixé cette limite à 2 jours par semaine.

Vous allez dire « non » à votre enfant et vous allez probablement le voir manifester son mécontentement !

Dans un premier temps, vous allez accueillir son émotion : « je vois que tu te sens frustré de ne pas pouvoir manger de bonbons aujourd’hui, c’est ça ? » . Utilisez votre empathie pour écouter votre enfant avec son ressenti.

Ensuite, vous pouvez lui dire que vous comprenez son sentiment et en même temps maintenir votre limite : « j’aime beaucoup les bonbons moi aussi. Nous avons fixé des jours de bonbons donc tu pourras en manger samedi d’accord ».

 

Ainsi, l’enfant saura, une fois son émotion gérée, que son parent est assez « solide » pour entendre son mécontentement et pour le sécuriser.

 

Donner du sens au refus 

Le secret pour préserver la relation avec son enfant est que le parent donne du sens à son refus.

Si l’enfant reçoit un « non » et qu’il en comprend le sens (à travers les besoins exprimés du parent), il sera certes confronté à une frustration mais il sortira grandit de cette « épreuve ».

 

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Il aimera toujours son parent, et peut être même encore plus !

Il ne vivra pas le « non » du parent comme une exclusion ou un manque d’amour.

 

Les explications brèves sont les plus utiles :  » manger des bonbons fait très plaisir, c’est délicieux mais en manger tous les jours va t’enlever un peu ton énergie et de ta bonne santé « .

 

C’est jamais agréable d’entendre « non » 

La démarche est similaire en sens inverse.

Lors de sa demande, le parent peut recevoir à son tour un « non » de la part de son enfant.

Le principe même de la demande consiste à être capable de recevoir ce « non ».

 

"non"

 

La liberté de l’enfant lui donne le droit aussi de prononcer ce mot qu’il entend souvent dans sa petite enfance !

Pour que le parent ne se sente plus offusqué d’entendre son enfant lui dire « non », ou ne sente pas sa position de parent remise en cause, il peut adapter sa réaction.

 

Que cache le « non » ?

Derrière un « non », se cache un « oui » ! En effet, quand on dit « non » à quelque chose, on dit « oui » à autre chose.

Le parent est en mesure de chercher ce à quoi l’enfant dit « oui ».

Par exemple :

 » Non, je ne veux pas ranger mes jouets ! » signifie peut être simplement « Oui je veux encore jouer un peu »

 

De même, le parent est capable de mettre en place une recherche de compromis répondant aux besoin de chacun.

Par exemple :

Face à cette réponse « Non je ne veux pas ranger mes jouets », le parent qui comprend à quoi son enfant dit « oui » est à même de lui proposer :

« tu as encore envie de jouer un peu, c’est ça ? »

« dans ce cas, je te propose de jouer encore 5 minutes et de ranger ensuite, est ce que ça te convient ? »

Généralement votre enfant se sentant entendu coopèrera facilement mais il se peut qu’il ne veuille pas malgré tout !

Dans ce cas là, je vous invite à faire une pause avec votre enfant. Asseyez-vous ensemble et cherchez une solution qui vous convienne à tous les deux.

« d’accord, est ce que tu as une proposition à me faire ?  »

 

Si votre enfant est petit et ne peux pas encore vous proposer de solution, il sera bon de retourner vers lui au bout de 5 minutes et de lui rappeler votre propos.

« voilà, ça fait 5 minutes, maintenant, c’est le moment de ranger « .

 

 

En conclusion si aucun compromis ne se profile à l’horizon, le parent peut aussi accepter que son interlocuteur, même s’il s’agit de son enfant, à le droit de lui dire « non » et prendre la responsabilité de ses propres émotions de parent.

Pense à partager ton témoignage en commentaires sous l’article.

Les 6 étapes pour comprendre votre l’enfant

 

Est ce que tu t’es déjà dit : « Il teste mes limites », « Elle fait exprès pour voir ma réaction ! » ou encore « Quelle manipulatrice ! » ?

Bonne nouvelle, tu n’es pas la (le) seule (seul) !

Re Bonne nouvelle, se sont des pensées d’ADULTE.

Re Re Bonne nouvelle, un enfant n’a rien de diabolique et ne cherche pas par n’importe quel moyen à faire enrager ses parents !

Cette impression que tu peux avoir quand tu te sens irrité(e), agacé(e) ou débordé(e) témoigne en fait de TON besoin d’écoute, de coopération ou d’un autre besoin que tu peux t’amuser à chercher.

Ton enfant, de son côté, n’est pas CONTRE toi ! Il a ses propres besoins et tente de te les expliquer…à sa manière d’enfant !

Si tu constates qu’une situation désagréable avec ton enfant se répète, engendrant une vive réaction de ta part, il se peut que ton enfant te la fasse revivre sans cesse pour t’aider à la régler !

Ton enfant est bien plus réceptif aux émotions que toi et s’il détecte chez son parent un malaise, il va tout faire pour lui envoyer le message « il y a un problème là, j’ai besoin que tu le règles pour que TU te sentes bien et que JE me sente sécurisé ! »

Si tu perçois quelque chose de cet ordre là, si, en effet, tu te sens vraiment préoccupé(e), tu peux rassurer ton enfant en lui disant que tu te sens tracassé(e) ces temps-ci mais que tu t’occupes de cette situation et qu’il n’a pas à s’inquiéter. De cette façon, tu dégageras ton enfant de responsabilités qu’il pourrait vouloir prendre à ta place pour te voir heureux(se).

Car, oui, la préoccupation première des enfants est de voir leurs parents HEUREUX.

Dans le cas, où aucune préoccupation particulière ne t’encombre, je te propose de suivre ces 6 étapes pour comprendre ce que ton enfant veut te dire :

 

 

1 – Respire !

 

C’est toujours la meilleure chose à faire pour permettre à ton corps de se détendre et à ton cerveau de s’activer au bon endroit. Tu as besoin de pouvoir compter sur sa collaboration pour te mettre en mode « pensée, réflexion »

Garde à l’esprit que ton enfant t’observe et s’il te voit respirer profondément face à une situation qui pourrait être conflictuelle, il en prendra bonne note (et le reste de la fratrie aussi ).

 

2 – Observe la situation.

 

Sors symboliquement de la situation et regarde ce qu’il s’est réellement passé.

Fais ta petite phrase dans ta tête comme si tu étais témoin d’une scène qui ne te concerne pas.

Tu peux même aller plus loin et tenter de prendre cette situation comme si elle se produisait pour la première fois.

 

3 – Concentre toi sur ton enfant.

 

Lorsque tu entends cette voix dans ta tête « Il le fait exprès ! », laisse la passer mais ne la laisse pas s’arrêter et te convaincre que ton enfant est contre toi.

D’où nous vient ce syndrome de persécution ? Quand on est parent, on est convaincu(e) que notre enfant nous veut mal !

Regarde le et vois comme c’est LUI qui se sent mal et qui essaye de te dire quelque chose avec sa micro expérience de la vie.

En réalité, il cherche TON AIDE maladroitement peut être, parce qu’il apprend.

 

 

4 – Regarde du côté des besoins vitaux !

 

Souvent, il n’y a rien de grave et ton enfant et juste fatigué.

De sa journée, parce qu’à l’école on lui demande beaucoup d’attention, parce qu’à la crèche les autres enfants le sollicitent souvent.

Peut être que sa nuit à été agitée, trop courte.

Peut être qu’on est vendredi tout simplement ! Jour accru de fatigue j’ai l’impression !

A moins, qu’il ait faim ! L’hypoglycémie, chez les enfants, accentue leur excitation, leur irritabilité.

 

5 – Demande lui comment s’est passée sa journée.

 

Quand tu vois un adulte que tu connais, qui d’ordinaire est souriant, avec une mauvaise mine, tu imagines aisément qu’il est préoccupé.

Interroge ton enfant, il a peut être vécu quelque chose de difficile à son échelle dans sa journée.

S’il n’a pas été en mesure d’en parler jusque là, il laisse ressortir cette émotion négative qui le gêne à la maison parce qu’il se sent en sécurité. Sauf, qu’il ne sait pas l’exprimer directement et clairement.

 

 

6 – Propose lui de trouver de quoi il a besoin ensemble.

 

Ton enfant se sentira écouter, et même s’il ne parvient pas à dire clairement ce qui le fait réagir de cette façon, tu peux lui sortir l’arme secrète du parent : LE CALIN !

A consommer sans modération, il est bon pour le parent, pour l’enfant, pour le corps et pour le moral ! Tu constateras par toi même en le pratiquant, qu’il peut t’être d’un grand secours car il désamorce souvent « magiquement » les situations de conflit.

 

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Comment donner envie à votre enfant de faire ce que vous lui demandez ?

 

De quelle façon as-tu l’habitude de signifier à ton enfant ce que tu souhaites ?

Honnêtement, au vu de la culture dans laquelle nous sommes, les habitudes parentales prennent plutôt la forme d’exigences que de demandes réelles. 

Il paraît « normal » qu’un parent demande en exigeant ce qu’il souhaite que son enfant fasse !

Et il paraît tout aussi « normal » que l’enfant exécute ce que son parent souhaite puisqu’il revient à l’adulte de poser un cadre.

Imagine-toi dans ta famille ou entre amis, demander à ton enfant d’aller se laver les mains avant de passer à table, par exemple, et imagine ton enfant te dire « non » ! Tous les regards portés sur toi à ce moment là, je peux imaginer que tu auras envie de prouver ta « gestion » de la situation en imposant de façon autoritaire ta demande.

 

 

Qu’en est-il à ce moment là de LA RELATION que tu entretiens avec ton enfant ?

Ok ta demande est légitime et ton intention sans doute bienveillante.

Cependant, tout n’est pas soit noir soit blanc !

 

En formulant une demande, tu acceptes de recevoir un « oui » ou un « non » et tu peux choisir d’entrer en relation avec ton enfant pour trouver un compromis qui tienne compte de tes besoins et de ceux de ton enfant. 

Comme il existe plusieurs solutions à un même problème, il existe d’autres manières de formuler une demande qui respecte à la fois ton besoin d’hygiène (légitime), de coopération de ton enfant et en même temps qui préserve la relation, le lien qui t’unit à ton enfant.

Car si tu te mets à la place de ton enfant, tu peux te rendre compte que la demande formulée par son parent sonne davantage comme une EXIGENCE finalement !

 

 

Ton enfant découvre tous les jours de nouvelles choses, il fait des expériences et il s’inspire de ce qu’il reçoit pour le répéter à son tour car il est convaincu que ce que lui transmettent ses parents est LA meilleure voire l’unique façon de faire (jusqu’à un certain âge en tout cas !).

Et puis son cerveau enregistre ce qu’il voit le plus fréquemment comme un automatisme !

Du coup, s’il reçoit en permanence des exigences des adultes qui l’entoure, non seulement ça ne lui donne pas forcément envie d’entretenir le lien de votre relation de façon constructive, ça peut le placer dans une posture soit de soumission forcée soit de rébellion (qui accepterait une dizaine d’exigences par jour ?) et il risque de répéter cette forme de demande avec son entourage et cela peut lui porter préjudice dans ses relations.

 

Pour obtenir la coopération de ton enfant en préservant ta relation avec lui tu as le choix de formuler une vraie demande.

J’entends par là, une demande qui témoigne à ton enfant du respect que tu lui portes, du besoin que tu as là, maintenant, tout de suite et de la confiance que tu as en lui parce que tu sais qu’il est capable de comprendre et de coopérer.

 

 

Ce n’est pas une formule magique mais en y mettant un peu les formes et quelques ingrédients indispensables, ta demande sera mieux entendue de ton enfant.

 

Voici quelques repères :

  • Ta demande peut être claire : « Tu veux bien aller te laver les mains s’il te plait »
  • Précise dans le temps : « Tu veux bien aller te laver les mains s’il te plaît, on peut manger dans 5 minutes »
  • Formulée de façon positive : n’utilise pas la forme négative « Je ne veux pas que tu viennes manger sans t’être lavé les mains ! »
  • Réalisable : si ton enfant est en pleine activité, tu peux faire un compromis entre son activité et ta demande : « J’ai besoin que tu ailles te laver les mains avant de manger, est ce que tu veux bien y aller dès que ton méchant aura été capturé ? »
  • Ouverte au dialogue : si ton enfant refuse, c’est probablement qu’il voit les choses différemment de toi. Tu as la possibilité d’essayer de comprendre ce qui motive son refus et de proposer un compromis.

Cette forme de demande sera bien plus entendue par ton enfant que l’exigence « va te laver les mains tout de suite ! »

Elle peut te sembler contre nature ou te donner l’impression d’être contraint(e) de te plier en quatre pour obtenir la coopération de ton enfant mais demande toi de quelle façon tu formules une demande à un adulte que tu ne connais pas ou peu ?

 

Tu te rendras compte, qu’en réalité il te semble plus naturel d’utiliser cette formulation dans tes demandes à un autre adulte qu’à ton enfant. Certes, le lien est différent mais justement ! La relation avec ton enfant n’est-elle pas plus précieuse à tes yeux que tout autre ?

Entraîne toi à utiliser cette forme de langage et observe les bénéfices qui en découlent.

Si ça peut t’aider, je t’invite à noter tes impressions sur ton bloc notes pour constater par toi même la différence.

Tu n’as rien à perdre, au contraire, tu as tout à y gagner ! Alors à toi de jouer !

 

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Les 4 clés pour gérer les disputes

 

Dans un article précédent je parlais des bagarres entre les enfants et je fais une différence avec les disputes : cliques ici pour lire l’article « Comment gérer les bagarres ? »

 

Je parlerai ici des disputes du quotidien qui nous mènent la vie dure à nous parents ! Vous savez les « maman, j’étais là avant elle ! » ou les « donne moi ça » avec vos enfants enfants qui tentent de s’arracher le même objet.

Nous avons l’impression (et à mon avis, ce n’est pas si rare que ça !), de passer notre temps à résoudre les désaccords entre nos enfants. Ca nous prend du temps et une quantité phénoménale d’énergie ! 

Voici 4 clés incontournables pour conserver notre énergie, nous laisser du temps libre et apprendre à nos enfants à gérer leurs disputes. 

Je crois qu’il est important d’autonomiser nos enfants pour les aider à être le plus à l’aise possible dans leurs relations.

 

Clé numéro 1 : Ne pas prendre parti lorsque nous n’avons pas été témoin de la situation. 

 

L’un de vos enfants vient vous voir en vous décrivant soigneusement ce que l’autre lui a fait. Parfois son récit est accompagné de pleurs, de cris qui montrent à quel point il est offensé !

La réaction spontanée du parent est probablement de faire preuve de bienveillance envers cet enfant et d’aller réprimander le coupable.

Mais les enfants ont plus d’un tour dans leur sac ! Pour maintes raisons différentes, ils peuvent être amenés à vouloir tirer profit d’une situation. L’intérêt que porte le parent à son histoire peut le rassurer, le valoriser.

Certains enfants sont très expressifs et se font entendre à la moindre petite chose, tandis que d’autres sont plus discrets et plus filous !

En agissant spontanément et uniquement avec son instinct dans une situation qui met en présence deux ou plusieurs enfants, ont peut avoir tendance à victimiser l’un et accuser l’autre à tord. 

Pour guider vos enfants vers l’autonomie, laissez leurs la possibilité de s’exprimer.

 

Clé numéro 2 : Laisser un temps de parole à chaque enfant. 

 

Face à un conflit, mieux vaut donc se poser avec ses enfants et ouvrir le dialogue en leur demandant d’expliquer, chacun à leur tour, ce qui s’est passé.

Chacun donnera sa version ( parfois évidemment elle sera totalement opposée et il sera difficile pour vous d’y voir clair!) et cela permet à l’enfant de se sentir écouté et entendu. 

 

 

Même si les explications ne vous aident pas à comprendre ce qu’il s’est réellement passé, c’est ok. L’objectif ici est de laisser la possibilité à chaque enfant de raconter.

Vous pouvez les guider dans leur récit en utilisant la reformulation afin d’être sûr(e) d’avoir bien compris.

Laissez leur exprimer ensuite ce qu’ils ont ressenti face à la réaction de l’autre : ça peut être de la colère, de la peur, de l’injustice…

Mettre des mots sur des émotions aide beaucoup les enfants à se connaître et permet à chacun de se rendre des conséquences de ses actions.

 

Clé numéro 3 : Demandez leur quelles solutions ils ont à proposer. 

 

Faites participer vos enfants pour trouver des solutions face à leurs problèmes. Ils sont ainsi « acteurs » de la situation et font travailler leurs méninges pour donner des idées. 

Vous serez surpris(e) de l’imagination dont ils peuvent faire preuve !

Ici aussi, même si les solutions apportées vous semblent non applicables ou tirées par les cheveux, abstenez-vous de tout commentaire.

 

 

L’essentiel étant que vos enfants participent à la recherche de solutions, n’allez pas juger leurs idées ou les ignorer sous peine de les décourager ! 

Toute solution est entendable.

Si vos enfants ne parviennent pas à trouver de solution, vous pouvez les aider en leur proposant quelques unes de vos idées. Pensez à bien leur demander de reformuler vos propositions afin d’être certain(e) qu’ils comprennent bien ce que vous leur proposez.

 

Clé numéro 4 : Guider vos enfants pour qu’ils choisissent une solution. 

 

Il est très important qu’ils choisissent eux même la solution et que celle-ci conviennent à tout le monde !

Ce n’est pas toujours le plus facile mais c’est ainsi que vos enfants apprendront à faire des choix, des compromis et aussi que la solution sera le mieux respectée puisque ce sont eux qui l’auront choisie.

Prenez le temps nécessaire pour les aider à faire ce choix.

Encore une fois, toute nouvelle situation prend beaucoup de temps et d’investissement au départ et lorsqu’elle est répétée, intégrée, elle se gère de plus en plus rapidement jusqu’à ce que vous entendiez vos enfants procéder ainsi sans vous !

A vous de jouer !

 

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Faut-il forcer votre enfant à faire un bisou pour dire « bonjour » ?

Il y a mille façon de dire « bonjour » en fonction des régions, des pays, des continents !
Certains font une bise, d’autres deux ou trois voire quatre.
On essaye de s’adapter et de se suivre pour … être poli et entrer en relation.

Nous avons tous été « formatés » à ce symbole de politesse et nous le transmettons volontiers à nos enfants. Mais qu’en est’ il de leur côté ?

 

Je constate que certains enfants n’aiment pas faire la bise, d’autres en font volontiers.
Je vois des adultes « forçer » des enfants à leur faire un bisou en disant ce fameux « bonjour » malgré le refus de l’enfant.

J’observe aussi des adultes qui se retrouvent tiraillés entre la réaction d’un ami qui veut un bisou de l’enfant et ce dernier qui ne veut pas. Le parent voulant bien faire, et peut être ne pas perdre la face devant son ami, peut obliger son enfant à faire LE bisou.

 

Alors je me suis demandée jusqu’où pouvez aller notre intention d’apprendre la politesse à nos enfants ? Et ce qu’il est important de transmettre pour rester aligné avec ses valeurs.

Il me semble que le « bonjour » permet, au delà de la simple mise en pratique de la politesse apprise par nos parents, de créer un contact ou bien de le maintenir si une relation est déjà en place.

Si on aborde une personne inconnue, il sera le premier mot (ou l’un des premiers) utilisé. Il permet donc d’instaurer un dialogue, d’ouvrir un échange entre deux ou plusieurs personnes.

 

 

Le « bisou », lui, est plus qu’un mot. Il est un contact ! De peau à peau. C’est quelque chose de plus intime déjà qui nécessite, selon le tempérament de chacun, de s’offrir davantage.

Nos parents ne nous ont jamais obligé à faire un bisou au boulanger en allant acheter le pain !
Ca paraît tellement logique n’est ce pas ?

 

L’enfant est, par sa taille, plus petit que l’adulte. Il semble assez logique qu’il puisse être impressionné facilement par celui-ci.

De plus, il ressent de façon assez naturelle ce que « dégage » une personne et que nous oublions en grandissant. Un même enfant peut sauter au cou d’un adulte et lui faire des bisous à volonté dès la première rencontre et refuser catégoriquement le « bisou » à un autre qu’il voit plus fréquemment !

 

Je pense qu’ils arrivent à deviner l’enjeu qui se cache derrière ce « bisou » pour l’adulte concerné.
Car je crois qu’il peut y avoir un véritable enjeu pour certaines personnes !

Des scènes de l’enfance peuvent se rejouer dans ces moments là, des sentiments de rejets sont susceptibles de revenir à la surface. Parfois l’ego peut se trouver un peu mis à l’épreuve face au refus de l’enfant à entrer en contact.

Si le « bonjour » est un mot et un moment qui permet d’établir un contact, de mettre en relation des personnes et également une formule de politesse, il me semble que forcer un enfant à faire le « bisou » n’est pas une bonne méthode pour le guider vers des relations harmonieuses.

 

 

C’est important que l’enfant écoute son ressenti. Il a le droit de ne pas avoir envie de coller sa bouche sur la joue d’un adulte même si c’est notre meilleur(e)e ami(e) et il me semble logique pour que le « bonjour » conserve sa juste place que chacun respecte sa propre nature pour entrer en relation.

Et puis, quoi de plus touchant, de plus adorable et de plus mignon qu’un enfant qui fait un bisou qui vient de son coeur ?

 

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5 étapes pour plus de sérénité dans votre relation avec vos enfants

Actuellement, les parents se retrouvent pris « les fesses » entre deux chaises, pour rester polie.

D’un côté, ils ont reçu, pour la plupart, une éducation principalement basée sur l’autorité, la soumission de l’enfant et l’obéissance à tout prix et de l’autre, ils tendent vers le meilleur pour leurs enfants et se laissent séduire par l’éducation positive qui fait un tabac !

Alors, ils essayent, nous essayons, de faire de notre mieux pour supprimer tout ce que nous avons connu de négatif : la fessée, les giffles, les punitions, les humiliations parce que nous comprenons que ces méthodes sont nocives pour nos enfants. C’est une révolution en matière d’éducation qui ne peut être qu’encouragée à mon avis.

 

Cependant notre cerveau ayant enregistré un type de fonctionnement pendant toute notre enfance, ne peut parfois s’empêcher de le reproduire, malgré notre volonté ! 

En effet, s’il se retrouve confronté à une situation qu’il reconnaît comme déjà vécue, il va tout simplement choisir la réaction qu’il a enregistrée le plus souvent et la reproduire. 

C’est ainsi qu’il fonctionne.

Ces faits étant posés, il faut comprendre que cela signifie aussi que vous avez la possibilité de changer cette programmation de votre cerveau afin de modifier vos comportements.

 

 

Cela passe par plusieurs étapes :

 

La première étape est de comprendre ce qui se passe.

 

Alors que vous aviez pris la décision de ne plus hausser le ton sur vos enfants, voilà que lorsqu’ils montrent de la résistance dans l’accomplissement d’une tâche par exemple, vous vous emportez et vous mettez à crier !

C’est ici qu’il faut faire le rapprochement avec ce que vous avez vu la plupart du temps pendant votre propre enfance. Vous vous rendrez compte, que souvent, vous reproduisez les schémas connus.

 

La deuxième étape sera de comprendre pourquoi vous réagissez de façon incontrôlée.

 

Il s’agit ici de trouver précisément le facteur déclenchant de votre colère. Avez-vous l’impression de ne pas être respecté(e), de ne pas être écouté(e), d’être dépassé(e) ? En règle générale, ce n’est pas réellement le comportement de votre enfant qui vous fait réagir mais ce qu’il provoque en vous.

 

La troisième étape  consiste à faire la part des choses et remettre chacun à sa juste place.

 

Si vous avez l’impression de ne pas être écouté(e) par exemple, c’est un sentiment que vous avez le droit d’éprouver mais vos enfants ne sont pas là pour résoudre ce problème à votre place. Responsabilisez vous et reprenez ce qui vous revient. Prendre ce recul vous permettra de vous recentrer et de mieux gérer votre réaction face à ce comportement que vous aimeriez différent.

 

La quatrième étape se définit par la mise en pratique de la réaction que vous auriez aimée recevoir vous même en tant qu’enfant.

 

Il y a ce que vous avez vécu et ce que vous auriez aimé recevoir comme réaction. Appliquez avec vos enfants ce qui vous aurait satisfait. Faites de votre mieux et petit à petit vous verrez que non seulement vos réactions changeront mais aussi que vous vous sentirez mieux parce que vous guérissez en même temps votre enfant intérieur !

 

 

La cinquième étape est la patience et la répétition de ce mécanisme encore et encore jusqu’à ce que votre cerveau intègre ce nouveau fonctionnement comme lui étant familier.

 

Cela fonctionne ! Essayez, au pire, vous n’avez rien à perdre !

Cela ne se fait pas du jour au lendemain, vous l’aurez compris mais c’est accessible à toute personne qui souhaite moduler ses comportements.

 

Cependant, au cours de votre cheminement vers cette nouvelle programmation de votre cerveau, il peut vous arriver de « déraper » avec vos enfants. D’avoir des attitudes que vous souhaiteriez voir disparaître qui restent encore présentes.

La meilleure solution, dans ce cas de figure, est de s’appliquer à retourner vers votre enfant quand vous retrouvez votre calme. Parlez lui de ce que vous avez ressenti : de la colère, de la tristesse, de l’injustice par rapport à son comportement.

Dites lui que votre réaction n’était pas la meilleure et présentez lui vos excuses.

Un parent peut parfois faire des « bétises » aussi et il est primordial de réparer le mal que vous avez fait.

 

 

Montrez l’exemple à votre enfant. Vous êtes humains, donc imparfaits et en lui montrant que le fait de s’excuser, de discuter de ce qu’il s’est passé, permet de ne pas laisser la relation « abîmée », vous lui donnerez le droit de se tromper à son tour aussi, de développer son empathie et donc de prendre soin des relations qui lui sont chères.

 

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Comment gérer les bagarres ?

 

 

Les bagarres entre enfants, que ce soit dans les fratries ou entre copains sont inévitables et nécessaires selon les spécialistes de l’enfance.

Ce comportement peut être surprenant pour les parents et la plupart du temps rejeté et mal compris. 

La plupart des parents trouvent que c’est « mal se comporter » ou craignent tout simplement que leur enfant se blesse. Du côté des enfants, les choses sont différentes. J’ai constaté que les garçons adorent jouer à la bagarre et lorsque j’en discute avec des hommes, leurs souvenirs à ce sujet semblent de l’ordre du plaisir.  

 

Pour la petite anecdote, j’ai effectivement fait l’expérience de cette réalité !

Je suis témoin, un jour (parmi d’autres !), d’une dispute entre mes deux garçons que j’entends crier. Je les trouve « emmélés » autrement dit l’un sur l’autre et mon premier sentiment a été le suivant : « il vont se faire mal » !

Me fiant uniquement à mon instinct protecteur de maman, j’interviens en deux secondes, je les sépare et je demande au plus grand de faire attention car son frère est encore petit. Pour info, ils avaient 6 et 3 ans.

Du haut de ses quelques centimètres, mon petit en question, me regarde et me dis « mais maman, on joue, c’est rigolo ! »  

Comment ne pas se remettre en question après une telle remarque ? J’avais tout faux !

J’ai cru que mon dernier avait besoin d’être protégé et je me fais recadrer parce qu’il joue.

 

 

Je me suis donc retrouvée face à deux choix : soit rester sur ma position de départ et maintenir mon interdiction face à ce type de bagarre, soit trouver une autre façon de réagir et respecter les besoins de mes enfants. M’adapter en somme !

Attentive au respect des besoins de mes garçons, j’ai choisi la deuxième solution. Et aussi parce que j’aime relever des défis et mettre en place de nouvelles façons de fonctionner.

Je me sens riche d’avoir su entendre ce que mon petit m’a formulé et je lui suis reconnaissante de faire travailler mon imagination !

 

D’une façon générale, lorsque je constate une situation qui se répète trop souvent et qui ne fonctionne pas , je m’applique à mettre en forme une solution que je prends le temps d’élaborer. Je détermine la façon dont je vais intervenir, pour quelle raison et je pose la conséquence en cas de non respect de ce nouveau fonctionnement.

Ensuite, j’en parle avec mes enfants. Ayant bien préparé mon action, je suis capable de rester cohérente dans ce que je dis à mes enfants, de répondre à leurs questions et aussi de poursuivre ce même fonctionnement sur la durée ( s’il est efficace bien sûr !).

Je reste attentive à la mise en application de celui-ci et je constate que les enfants intègrent assez facilement une nouveauté si elle est expliquée correctement et appliquée de façon régulière par mes soins.

En matière de bagarres, j’ai donc choisi de mettre un cadre autour de celles-ci pour permettre à mes enfants de s’amuser, même si pour la femme que je suis, s’amuser en se bagarrant me paraît vraiment étrange ! J’ai proposé à mes garçons de trouver un mot qui servirait de code quand l’un d’eux souhaite arrêter la bagarre. Ils ont opté pour « STOP »

De cette façon ils peuvent jouer à leurs jeux de garçons, découvrir leurs limites et les exprimer grâce au mot code. 

 

 

Ils apprennent aussi à s’écouter et se respecter. Et franchement, depuis, les débordements sont rares ! Yes !!!!!

De mon côté, je tends toujours l’oreille et je surveille du coin de l’oeil. Je m’efforce de ne pas intervenir tant que le mot code n’a pas été prononcé. Pas toujours facile ! Je constate que mes garçons ont bien intégré ce fonctionnement et je suis plus détendue à présent et bien heureuse de les laisser gérer leurs jeux. Eux aussi d’ailleurs !!

Faites l’expérience, vous verrez qu’au départ il n’est pas naturel pour eux d’utiliser le code mais en les orientant régulièrement vers son utilisation, ils vont apprendre seuls à se respecter et c’est génial !

 

Pensez à me faire part de vos retours et expériences en commentaires sous l’article.

Comment gérer les disputes liées aux jouets ?

Lorsque je n’avais qu’un seul enfant, je ne m’étais jamais posée la question ! Il avait ses jouets et j’étais surtout préoccupée par le fait de lui enseigner l’art du rangement qu’autre chose.

Quand j’ai eu mon second et qu’il a commencé à grandir…parce qu’en tant que bébé il y a rarement de soucis, je me suis rendue compte que les jouets pouvaient devenir mes pires ennemis !! Une source inimaginable de disputes !

Il existe peut être des fratries dans lesquelles Jacques prête volontiers son jouet à François mais ça ne fonctionne pas comme ça chez moi !

Pour un adulte, avec juste sa vision d’adulte qui a oublié son enfant intérieur, ce genre de disputes est uniquement « casse pied » pour être polie.

Les jouets peuvent et doivent être prêtés, parfois sous peine de passer pour un mauvais parent après de son entourage.

 

Pourtant, les choses ne sont pas si simples et les « c’est MON jouet », « t’as pas le droit de le prendre » ou les « maman, je l’avais avant lui, il me l’a pris des mains » ne font que commencer !

Face à tant de disputes liées aux jouets, je me suis demandée quelle position je pouvais adopter pour ne pas leur faire avaler tout crus tous leurs jouets ?!!!!!!

D’abord je comprends qu’il est TRES important que chaque enfant ait ses propres jouets. Même du haut de ses quelques centimètres, les jouets représentent pour l’enfant son chemin de vie, son histoire. Ils sont sa propriété et il a envie d’en disposer comme il le souhaite.

 

Si on veut comparer, on peut se rendre compte qu’un adulte à les mêmes aspirations avec ce qui lui appartient !

Aimeriez-vous qu’on vienne prendre votre voiture sans vous demander votre avis pour la prêter au voisin par exemple ??

Même s’il s’agit de biens matériels, ils contribuent à la construction de notre univers que l’on soit adulte ou enfant.

Ainsi, le fait de respecter l’appartenance de chaque jouet à l’enfant est une façon de lui permettre de se construire et de mettre en forme son univers. Respecter ses biens comme vous aimez que l’on respecte les votre.

Demandez lui, toujours, avant de jeter, vendre ou donner quelque chose qui appartient à votre enfant sous peine de le blesser…peut être même sans le savoir.

 

Je crois que quel que soit le sujet, il est toujours intéressant, avant d’agir envers son enfant, de se poser la question « de quelle manière je réagirai si on agissait ainsi avec moi ? »

Votre enfant à droit au même respect que vous, non ?

 

 

Le système d’appartenance des jouets étant posé,  il n’en reste pas moins que les enfants veulent toujours les jouets des autres…sans jamais prêter les leurs !

En voyant un autre enfant jouer avec un objet, l’enfant (quel que soit son âge), se sent attiré par le même jouet parce que le jeu lui semble « chouette » tout simplement. Il ressent alors une envie irrésistible de se l’approprier par n’importe quel moyen !

C’est à ce moment là que nous entrons dans la délicate mission qui revient aux parents, d’apprendre à demander et d’apprendre à partager !

Un autre apprentissage se fait simultanément, car les choses ne sont pas si simples. Même si l’enfant demande le plus poliment du monde le jouet, le frère, la soeur ou le copain, va répondre… « NON » et là, l’enfant se retrouve à gérer sa double frustration !

 

J’ai compris qu’il était donc autant important d’apprendre à mes enfants à demander correctement ce qu’ils veulent qu’à s’attendre à un refus.

Car l’autre enfant, est-il obligé de prêter ??

J’avoue avoir été plusieurs fois, de nombreuses fois en réalité, agacée de voir que l’un de mes fils avait beaucoup de mal à prêter ses jouets. On se retrouve souvent, avec d’autres parents, chacun en train de négocier avec le sien pour être polie (souvent) et parce qu’on est convaincue qu’il faut faire comme ça. Ben oui, tout le monde fait ça, dire à son enfant « mais si tu vas prêter ton jouet gentiment à Lucas»

Mais si mon voisin vient me demander ma voiture , est ce que j’aimerais que mon conjoint ou ma mère me disent « mais si tu vas prêter ta voiture à ton voisin » ?

Heu…ben non, je n’en ai pas envie ! Bon évidemment, on suppose dans cet exemple que votre voisin ne soit pas votre meilleur ami d’enfance ni quelqu’un de votre famille en qui vous avez toute confiance !

Alors n’est ce pas un peu injuste finalement d’imposer cette démarche à nos enfants ?

 

Aujourd’hui, je me sens plus à l’aise avec le fait que mes enfants n’aient pas toujours envie de prêter leurs jouets et si dans mon entourage quelqu’un me fait une remarque, je lui demande de me prêter sa voiture sans chouiner !!!

Une nouvelle question est malgré tout venue me tracasser un peu : ok c’est important de respecter le choix de son enfant, mais comment lui montrer que le partage est une valeur importante pour moi ?

 

 

Je ne souhaite pas que mes enfants soient individualistes pour autant, ni égoïstes.

Partager, ça peut être rendre service gratuitement à quelqu’un parce qu’on peut le faire et que la personne a réellement besoin d’aide.

Ca peut être tenir la main d’un copain qui s’est fait mal dans la cours de récréation en attendant ses parents, ça peut être partager le dernier gâteau au chocolat que toute la famille préfère.

En réalité, il y a mille façons de partager au delà du prêt du jouet.

 

Et puis, en mettant en pratique les respects du « non » sur le prêt de jouet, c’est tout naturellement, qu’un jour mon fils est venu me voir en me disant « maman, mon frère ne veut pas me prêter sa voiture bleue »

J’ai bien été tentée de lui répondre « bien sûr, je le comprends puisque tu ne veux jamais lui prêter tes playmobiles ! »

Bon, je me suis retenue évidemment, après respirer profondément, et je lui ai demandé ce qu’il ressentait face à la réponse de son frère ?

Il a su me l’expliquer avec ses mots et je me suis contentée de lui rappeler que dans notre maison, je n’obligeais personne à prêter ses jouets.

Il est retourné voir son frère et lui a proposé de faire un échange !

Depuis, il y a nettement moins de conflits liés aux jouets dans notre maison et beaucoup plus d’échange, de partage.

Nous avons mis en place quelques règles importantes à respecter comme :

  1. l’obligation de rendre le jouet dans le même état
  2. Définir la durée du prêt pour éviter les reprises intempestives
  3. Le respect de chaque enfant de ses obligations à partir du moment ou il accepte le prêt

En accompagnant les enfants vers l’autonomie, en les écoutant et en respectant leurs besoins, ils découvrent par eux mêmes de nouvelles façons de fonctionner qui marchent ! Bravo !

Et les parents sont « libérés » de l’obligation d’intervenir sous peine d’être de mauvais parents !

 

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6 astuces pour faire face à la mauvaise humeur de son enfant !

 

Ce matin, votre enfant se lève de mauvaise humeur. Vous lui faites de gros câlins, vous repensez à la nuit, qu’il a bien passée pourtant mais il bougonne, il ne veut rien, il râle et fait mauvaise mine.

Quand la journée commence sur une note négative, difficile de garder le sourire !

Après avoir essayer différentes approches auprès de votre enfant, vous commencez à sentir un sentiment désagréable en vous. L’humeur de votre enfant pompe votre énergie matinale et déteint petit à petit sur vous.

Pour éviter de tomber dans cet engrenage négatif, voici 6 clés qui vous aideront à vous préserver !

 

1 ) RESPIRER !

Dès que vous vous rendez compte que vous commencez à changer d’humeur, Inspirez profondément puis expirez de la même façon.

Vous permettrez à votre corps de se détendre et resterez joyeux de commencer cette journée malgré tout. 

La respiration est une alliée aux pouvoirs insoupçonnés. Disponible tout le temps, pas besoin d’avoir 3h devant vous pour la solliciter. Alors n’hésitez pas ! Abusez-en !

 

2 ) SE CONNECTER à soi-même.

Prendre conscience de votre propre corps après cette petite séance de respiration. Détendez vos épaules, que vous avez tendance probablement à lever et contracter sans vous en rendre compte quand un facteur de stress se présente !

Redressez-vous pour vous grandir et adopter une bonne posture. De cette façon, vous resterez confiant, serein et parviendrez à réagir de la manière qui vous convient le mieux.

 

 

Avec le temps et une pratique régulière, ces 2 étapes peuvent se faire très rapidement et vous apporteront beaucoup d’aide pour gérer n’importe quelle situation de stress. 

Si, dans un premier temps, vous trouvez difficile de faire ces étapes en présence de vos enfants, vous pouvez aussi vous isoler 5 minutes et prendre le temps au calme de vous détendre.

 

3 ) DIFFERENCIEZ-VOUS de votre enfant.

Prenez conscience que vous n’êtes pas obligé(e) de vous laisser contaminer par la mauvaise humeur de votre enfant. Vous avez toujours le choix et grâce à la respiration, vous pouvez parvenir à cet état d’esprit.

Votre enfant est de mauvaise humeur, OK mais vous, vous êtes d’humeur joyeuse ce matin. 

Rester concentré(e) sur ce fait !

Vous pouvez inviter votre enfant à partager son ressenti en l’aidant à le formuler, selon son âge « Je vois que le réveil semble difficile ce matin », « Comment te sens-tu? »

Proposez lui votre aide pour inverser la tendance « Est ce que je peux faire quelque chose pour toi mon amour ? »

Si la mauvaise humeur persiste malgré tout, il est possible de proposer à l’enfant d’effacer le lever et de recommencer (comme s’il avait une télécommande pour rembobiner !).

Vous pouvez le raccompagner dans sa chambre tranquillement, lui expliquer qu’il a le droit d’être de mauvaise humeur ce matin.

Proposez lui de faire quelques respirations à son tour, et de revenir avec le reste de la famille quand il se sentira prêt à entrer dans le groupe. 

Il peut emmener sa mauvaise humeur dans sa poche et en parler quand il le souhaite avec vous s’il en a besoin.

 

 

4 ) DEDRAMATISEZ.

Tout le monde peut vivre un réveil plus ou moins joyeux !

Parlez de votre propre expérience permet à l’enfant de se rendre compte que cela arrive aussi aux autres et qu’il s’agit d’un état passager.

Dites lui ce que vous mettez en place quand cette mauvaise humeur vient vous embêter au réveil.

« Moi aussi, l’autre jour quand je me suis réveillé(e), je ne me sentais pas très bien. Pourtant, j’avais bien dormi. Alors dans ces cas là, je préfère prendre mon temps pour me réveiller doucement, à mon rythme, sans m’en prendre aux autres.

Je ne parle pas (par exemple), je reste un peu comme dans une bulle. Je prends mon petit déjeuner et je vous écoute. Puis, à un moment donné, la mauvaise humeur s’en va dans les airs et je continue ma journée joyeusement ! »

 

5 ) PARLER de la journée qui commence.

Vous pouvez énumérer les choses agréables qui vont se passer dans la journée de votre enfant. Il peut être content de retrouver son copain à l’école, de faire son activité préférée…

Demandez lui ce qu’il lui tarde de vivre dans cette nouvelle journée. S’il reste encore « fermé », posez la question à un autre membre de la famille ou décrivez simplement ce qui vous fait plaisir personnellement : « je suis contente de retrouver mon collègue tout à l’heure » ou « je suis heureuse de pouvoir aller au sport aujourd’hui »

L’enfant interviendra dans la conversation spontanément pour donner son avis et oubliera sa mauvaise humeur. C’est la magie de la diversion !

 

6 ) Une étape « bonus »

Pourquoi ne pas proposer à votre enfant d’humeur maussade, de choisir une petite chanson qu’il aimerait que vous chantiez ensemble ? Le fait de chanter permet d’activer la joie et met tout le monde de bonne humeur ! Essayez !

Quoi de plus agréable que de commencer la journée en chantant. 

Après avoir mis en pratique ces différentes techniques, si votre enfant reste dans la même humeur, pensez à le rassurer en lui disant que celle-ci va s’en aller bientôt…et laisser plein de forces pour l’aider à passer sa journée agréablement malgré tout !!

 

N’hésitez pas à me laisser vos commentaires pour partager votre expérience sous l’article.

Les 7 choses que font les parents mâlins !

 

Quand je me suis retrouvée seule adulte dans mon foyer à m’occuper de mes 2 garçons, j’ai vite compris qu’il y avait des « situations à risques » !

J’appelle « situations à risques » tous ses moments durant lesquels je n’avais aucun, mais alors aucun contrôle de la situation ! Vous savez quand les enfants expriment leur plein potentiel de vitalité…ou de fatigue…voire d’excitation et qu’il est impossible d’obtenir quoi que ce soit d’eux ! 

Dites moi que vous voyez de quoi je parle !

 

Souvent, il s’agit de situations que l’on retrouve aux mêmes moments de chaque journée : le matin au moment de partir de la maison et le soir à partir de 18h ! 

Vous voyez bien n’est ce pas ?!

La violence n’étant pas une solution que je souhaite adopter, il fallait que je trouve autre chose.

J’ai d’abord pensé à faire plus de bruit qu’eux (oui, je l’avoue) pour me faire entendre mais je me suis vite rendue compte qu’ils étaient bien meilleurs que moi sur ce terrain là !

Alors j’ai pris un peu de recul et j’ai découvert que je pouvais éviter ou plus précisément contourner ce que je nomme « situations à risques » !

 

Voici les 7 essentielles à contourner :

 

1 ) Eviter de réveiller ses enfants le plus tard possible le matin pour les laisser dormir plus longtemps ! 

 

Ca part d’une merveilleuse intention bienveillante mais que l’on peut regretter très rapidement.

Un enfant n’a pas la capacité de l’adulte qui anticipe sur son éventuel retard et se concentre sur sa préparation le matin pour être à l’heure ! Lui, il a besoin de jouer en premier.

Je vous suggère d’observer vos enfants. Regardez ce qu’ils font en tout premier quand ils se lèvent … ils jouent.

Il est donc impératif, pour que la journée commence bien, de prévoir un peu plus de temps le matin pour laisser la possibilité aux enfants d’avoir environ 20 Minutes de jeux.

Rappeler-vous que faire l’impasse sur ce temps de jeux pour vos enfants équivaut à faire l’impasse sur le brossage de dents pour vous ! Impensable !!

 

 

2 ) Eviter de contrarier son enfant le matin sous peine de vivre un début de journée qui nous pompe 70% de notre énergie totale ! 

 

A près tout, s’il veut mettre ses bottes avec son short aujourd’hui, est ce que ça vaut la peine de saper son apprentissage du choix par peur du regard des autres parents à l’école ?

On peut tout de même tenter de donner notre point de vue sur la question ( de style !) mais le laisser décider. Ca ne changera pas notre position dans la famille !

Au pire ça ternira un peu notre ego mais ça c’est à nous de le gérer !

 

3 ) Si vous avez plusieurs enfants, proposez leur chacun leur espace pour se préparer le matin. 

 

Les enfants étant surtout dans le jeux, auront plus de mal à réaliser une tâche ( qui ne les intéresse pas plus que ça en plus !) s’ils sont plusieurs dans la même pièce.

Les jeux prendront vite le dessus … à moins que ce ne soit les bagarres d’amour entre frères et soeurs !

Au moment de la douche ou du bain, pensez de la même façon. Souvent mes enfants me demandent de rester ensemble pour ces moments là. Et quasiment systématiquement, la situation prend une tournure plus ou moins désagréable !

Alors, chacun son tour, c’est plutôt pas mal aussi quoi qu’ils en disent. Je trouve que le résultat est meilleur pour tout le monde au final puisque chacun reste détendu et passe un moment agréable !

C’est l’objectif finalement, non ?

 

4 ) Ne penser pas demander à vos enfants de faire leurs devoirs ou d’aller directement à la douche à peine rentrés à la maison !

 

Encore une fois, votre enfant a besoin de jouer au moins autant que de dormir et de manger. Quand il rentre chez lui, il est tellement heureux de retrouver ses jouets, son univers qu’il est impensable pour lui de passer directement à autre chose.

Il risque de tout refuser en bloc !

Laissez lui un peu de temps pour se remettre de sa journée. Lui aussi en a besoin.

Vous pouvez définir avec lui un temps donné après lequel vous lui demanderez de faire ses devoirs ou d’aller se laver. L’idée est de le faire participer à l’organisation pour lui permettre d’être impliquer dans ce que vous lui demandez.

 

5 ) Ne prévoyez pas trop de choses à faire dans une même journée !

 

Le week end, le mercredi ou pendant les jours de vacances, inutiles de vous faire une liste de mille choses à faire avec vos enfants. Vous n’y arriverez pas et vous risquez de vous sentir stressé(e) ou frustré(e) si tout n’est pas fait !

Mieux vaut prévoir une liste de choses à faire raisonnable en ayant conscience qu’avec vos enfants ce n’est jamais pareil que lorsque vous êtes seul(e)s et avoir la satisfaction de les réaliser dans une ambiance plus sympa que « combattive » !

 

6 ) Ne prévoyez pas un timing trop serré !

 

Les médecins gardent des créneaux pour les « urgences », les parents devraient garder des créneaux pour les « imprévus » ! Ne pas laisser de place aux imprévus est insensé quand on est parents ! On sait que nos enfants sont plein de surprise et qu’il y aura toujours un vêtement à changer à la dernière minute, une couche qui a débordée ou un bobo à soigner !

Vous serez plus détendu(e) et serein(e) en prévoyant large quand vous dépêchant sans arrêt !

Alors tant pis si vous êtes un peu en avance, vous pourrez toujours faire preuve d’un peu d’imagination pour occuper vos enfants : chanter une chanson, raconter une histoire et inventer la suite ensemble…

 

7 ) Ne faites jamais de promesse que vous ne tiendrez pas à vos enfants !

 

Cela vous vaudra de vous retrouver face à une petite bouille d’amour toute déçue au mieux et à une épouvantable colère … justifiée !

Demandez-vous quelle serait votre réaction si un ami vous promettait quelque chose qu’il ne fait pas au bout du compte ? Votre enfant ressentira la même chose, probablement de façon plus accentuée car vous êtes son parent et qu’il vous fait confiance aveuglément.

De plus quel message donnez-vous à votre enfant si vous agissez ainsi ? Qu’il ne peut pas vous faire confiance ou qu’il est tout à fait naturel de mentir à quelqu’un pour arriver à ses fins ?

 

A vous de jouer maintenant ! N’hésitez pas à partager en commentaire sous l’article vos idées et astuces pour nous aider à avancer ensemble vers une harmonie familiale !