N’aie pas honte de ressentir de la violence en toi…

On a tous une part de violence en nous…

Grâce à la mise en avant des émotions dans notre monde actuel, nous savons maintenant que chaque être humain, quelle que soit sont origine, peut ressentir les mêmes émotions. 

Et chacune d’entre nous peut ressentir aussi de la violence. Cela peut-être provoqué par une colère intense, de la tristesse ou un sentiment de découragement qui nous dépasse.

Elle peut avoir différent degrès mais la violence fait partie de nous et pourtant nous en parlant peu.

Elle nous fait un peu honte en réalité !

Ce n’est pas forcément bien vu de dire que l’on ressent parfois de la violence à l’intérieur de nous. Alors si en plus, elle se fait ressentir quand on se trouve face à nos enfants, on préfère le garder pour nous de peur que cela n’arrive qu’à nous…

Notre ressenti de violence nous fait peur…

Rien que le mot fait un peu peur. On parle de la violence qui est extériorisée mais pas de celle qui circule en nous.

Elle fait peur parce qu’on quand on aime une personne, on ne s’autorise pas à ressentir de la violence face à cette personne.

En réalité, la violence est une force qui s’exerce en nous et elle est souvent la conséquence d’une émotion forte.

Alors comme il nous arrive à toutes de ressentir des émotions vives, en particulier quand on est maman, il nous arrive aussi à toutes de ressentir de la violence, d’avoir envie de l’extérioriser même et de nous voir en train de taper notre enfant tellement nous sommes à bout !

C’est important de parler de nos côtés d’ombres parce que nous en avons tous et qu’il est temps de les accepter pour nous aimer davantage. 

Nous ne devrions pas avoir honte de ce ressenti parce qu’il fait parti de nous mais nous pouvons plutôt apprendre à l’écouter et à voir le message qu’il nous transmet. 

Ce qui est essentiel dans ce ressenti de violence d’après moi, c’est la manière dont nous allons la gérer. Mettre le doigt sur un ressenti est une chose tout à fait essentielle pour apprendre à nous connaître.

Et c’est justement en prenant conscience de cette violence qui peut nous traverser quelque fois que nous allons pouvoir la maîtriser de mieux en mieux, chercher de quelle manière nous allons pouvoir la canaliser.

Le fait de mettre des mots sur ce ressenti, au lieu d’en avoir honte, peut être une façon de partager à nos enfants qu’il n’est pas honteux de ressentir de la violence et ainsi de leur montrer de quelle façon ils peuvent gérer celle qu’ils ressentent aussi.

« Je me sens vraiment en colère là et je sens que j’ai envie de te taper mais je ne veux pas te faire de mal alors je préfère partir m’isoler 5 minutes » 

Les enfants ressentent aussi de la violence…

Les enfants sont aussi traversés par des ondes de violence et l’expriment quotidiennement en tapant leur frère ou soeur, en jetant leur jouet à travers la figure de celui qui le contrarie, en claquant la porte…

S’ils constatent que cette violence fait parti des ressentis possibles de l’être humain et qu’ils sont spectateurs d’une bonne gestion de celle-ci à travers l’expression de leur parent, ils apprendrons vite à la gérer à leur tour.

On peut accompagner nos enfants à comprendre que la violence est là pour nous faire passer un message et que l’on a le pouvoir de la ressentir et de l’exprimer sans faire de mal à l’autre. Et donc en préservant le lien d’amour, la connexion.

Il me semble intéressant de trouver ce qui nous permet de nous calmer et d’évacuer cette violence de façon « saine » et d’accompagner nos enfant à trouver ce qui leur fait du bien aussi.

En discutant avec une amie récemment du sujet de la violence, elle me partage que sa fille s’isole spontanément quand elle est en colère. Cette petite fille semble avoir trouvé ce qui lui permet d’apaiser sa violence.

Apprendre à extérioriser cette violence de façon inoffensive :

Mais il y a un deuxième élément important sur lequel il est possible d’accompagner l’enfant (et c’est valable pour nous également) : c’est la manière d’extérioriser cette violence.

Une fois apaisée, il est nécessaire de faire une action pour la laisser sortir de nous. Puisque nous tendons à travailler sur la maîtrise de nos émotions, il ne s’agit pas d’enfouir cette violence au plus profond de nous. Il faut qu’elle sorte d’une façon qui ne nuise pas aux autres ni à nous même.

Pour les enfants ça peut-être :

  • Prendre une feuille et grabouiller
  • Faire 20 sauts de cordes à sauter
  • Taper dans un coussin
  • Crier dans sa chambre
  • Ecrire ce que l’on ressent

Pour les mamans :

  • S’isoler une minute
  • Faire 5 minutes de respiration profonde pour réduire la tension
  • Ecrire sur un journal tout ce qui passe par la tête sans censure
  • Taper sur un coussin

C’est en acceptant de regarder en face ce qui se passe en nous que nous pouvons le faire évoluer et avoir un pouvoir d’agir dessus.

Est ce que tu peux affirmer aujourd’hui, ne jamais avoir ressenti de violence en toi face aux comportement de tes enfants ?

Sens toi libre de t’exprimer ici .

L’erreur à ne pas commettre quand tu veux arrêter de crier !

Le jour où j’ai pris conscience que l’ambiance dans ma tribu pouvait être améliorée, j’ai cherché ce que je pouvais mettre en place comme actions.

J’ai toujours cette phrase à l’esprit « Tu ne peux pas changer les autres mais tu peux te changer toi ! ».

Alors j’ai pris un miroir et je me suis attaquée à un gros morceau : arrêter de crier !

Tant qu’à faire, si je voulais changer quelque chose, autant ne pas le faire à moitié ! J’ai vu ces titres écrits partout, alors je crois que mon cerveau à été influencé.

1 – Le sage

hibou
hiboux
sage

Quand j’étais petite, je voulais être un sage. Tu sais ce personnage qui maitrise parfaitement ses émotions !

Il semble toujours détendu, à l’écoute et calme.

Rien ne semble l’atteindre véritablement. J’ai toujours été admirative de ces personnages !

J’ai cru que j’étais en bonne voie…

Et puis, je suis devenue maman ! …

Et puis, je suis devenue maman solo !!

2 – La découverte

Dans ces nouveaux rôles, j’ai découvert des facettes de ma personnalité que je ne connaissais pas. Je croyais me rapprocher de mon rêve de sage et en réalité, je m’en suis éloignée à pas de géants !

J’ai découvert que je criais…beaucoup après mes enfants, sur eux, autour d’eux…bref beaucoup trop !

J’ai d’abord été surprise parce que je ne me connaissais pas comme ça. Je me suis demandée ce qu’il m’arrivait.

Et j’ai compris que je vivais tout simplement une nouvelle situation.

Mon rôle de maman m’a fait découvrir des limites que je n’avais encore jamais explorées jusque là.

éléphants
éléphant
limite
limites

3 – La décision

C’est donc naturellement que j’ai pris les choses à bras le corps et je me suis dit « Mélanie, il est indispensable que tu ramènes le calme dans ta tribu! »

Et j’ai pris cette décision d’arrêter de crier.

Alors chaque fois que je vivais une situation qui faisait monter en moi de la colère, je la rembarrais et je m’efforçais de ne pas crier !

J’y suis parvenue. J’ai réussi à moins crier.

4 – L’erreur

Pour faire simple, je prenais sur moi.

Je gardais cette colère en moi pour ne pas laisser de place aux cris et j’accumulais gentiment toutes ces ondes négatives.

Et qu’est ce qui c’est passé selon toi ?

Bien sûr ! Je finissais par exploser !

D’un certain coté, je parvenais à rester plus calme, à moins crier mais d’un autre côté, lorsque je n’en pouvais plus, du coup, tout ça sortait d’une façon encore démesurée.

Pire, je crois même que mes enfants n’y comprenaient plus rien. Parfois maman était hyper zen et l’instant d’après elle devenait furieuse !!

Je me suis rendue compte que je ne n’adoptais pas la bonne approche pour réussir à réduire les cris dans ma tribu.

lion
lions
colère

5 – L’illumination

Alors, j’ai continué mes recherches de solutions et j’ai fini par trouver.

Le secret, ce n’était pas de prendre sur moi et d’entasser mes émotions quand je voyais des comportements inappropriés de mes enfants.

Voici ce que j’en ai conclu et ce qui a fonctionné :

  • lorsque je suis témoin d’un comportement qui me donne envie de réagir, je respire à fond ou je quitte la pièce. Ensuite, je reviens et je formule mon ressenti du mieux que je peux en utilisant le « je », en parlant de moi.

De cette façon, j’évite l’accumulation de tensions négatives en moi qui risquent de resurgir à un moment ou un autre sous une forme décuplée !

  • d’autre part, je mesure la différence entre « hausser le ton » et « hurler ». Pour moi, les deux termes peuvent être regroupés dans le mot « crier » mais ils sont pourtant bien différents.

Je me suis aperçue que lorsque je gardais le même timbre de voix, mes garçons ne semblaient pas « atteints » par mes mots. Alors qu’en montant de quelques décibels (de façon maitrisée), ils portent une réelle attention à mes propos.

Ces deux prises de consciences m’ont aidées à réduire considérablement les cris au sein de ma tribu et surtout les miens !

Par un effet boule de neige, ceux de mes enfants ont suivi le même chemin.

Alors si toi aussi tu estimes que tu cries trop et que ton souhait est de changer cela, bravo ! Je t’invite à ne pas commettre la même erreur que moi en prenant sur toi tout ce qui te frustre au risque d’exploser vraiment !

Ni d’exprimer ton ressenti sur le même ton que maitre Yoda ! Ca ne fonctionne qu’avec les Jedi ça !

N’hésites pas à partager tes expériences en commentaires sous l’article.

4 clés pour arrêter de te dévaloriser

Des millions de pensées traversent notre cerveaux sans cesse et la plupart d’entre elles sont négatives si l’on y porte aucune attention. 

Tu as déjà entendu la petite voix dans ta tête te dire « tu cries trop ! », « tu n’es pas assez patiente ! », « tu manques de souplesse ! »…

Pour la faire taire et changer de regarder sur toi même, je te livre 4 clés à portée de mains !

1 – L’égo

Prendre conscience que cette petite voix qui t’envoie des messages négatifs c’est ton égo !

Et cet égo ne représente qu’une seule partie de toi. 

Donc il ne représente pas la réalité de qui tu es !

2 – Le regard

Le regard que tu vas poser sur toi même va changer beaucoup ta perception des choses.

Tu as la possibilité de porter différents regards sur toi :

– tu te positionnes en chacal envers toi même et ça donne : « t’as encore crié, t’es vraiment une mauvaise mère ! En fait tu n’arrives jamais à faire autrement et tu n’y arriveras jamais !!! »

– tu t’adresses à toi comme tu le ferais avec quelqu’un que tu aimes énormément, ton enfant par exemple et ça donne : « bon, là tu as crié, c’est ok. Tu t’ai senti vraiment en colère quand tu as vu … »

Selon ta façon de voir la situation :

  • tu vas choisir de nourrir le côté négatif et de poursuivre ton auto flagellation, soit
  • tu vas cultiver le non jugement envers toi même, l’indulgence.

Naturellement, tu verras sans doute que la première situation vient plus facilement. Garde à l’esprit que quand tu veux, tu peux entretenir la seconde.

Et plus tu vas l’entretenir, plus elle se fera de place, piétinant petit à petit la dévalorisation ! 

3 – Le détachement

Tu n’es pas ton égo et ton égo n’est pas toi.

Par conséquent, il ne te définit pas en tant que personne. Il ne représente qu’une seule partie de toi parmi TOUTES les autres. 

Ce que je t’invite à faire pour te détacher de lui et cultiver ton bien être, c’est prendre de la hauteur. 

La prochaine fois que tu entends cette petite voix te dire des choses négatives : 

– pense à cette vidéo

– rappelle toi que c’est ton égo qui t’envoie ce message

– fais le choix de ne pas t’arrêter sur cette pensée et de la laisser passer.

Moins tu porteras ton attention sur une pensée (quelle qu’elle soit d’ailleurs) et moins elle prendra de place dans ta tête donc dans ta vie.

4 – La pression

Rappel : Tu es le meilleur parent pour tes enfants et tes enfants sont les meilleurs enfants pour toi !

Je t’invite à présent à lâcher la pression que tu te mets. 

Sur les plus de 6 milliards de personnes sur cette Terre, il n’en existe aucun qui soit parfait ! 

Alors, autant apprendre à changer ta vision sur toi même et à aimer tes imperfections. C’est la façon la plus rapide d’apporter de la sérénité dans ta vie quotidienne.

D’autre part, sache que tu as aussi la possibilité de transmettre des choses positives à tes enfants  AVEC tes imperfections. 

Prenons un exemple : 

  • Tu constates que tu cries plusieurs fois par jour
  • Ce que tu vas transmettre de positif ce ne sera pas les cris, on est d’accord!
  • Par contre, tu peux montrer à tes enfants que tu essaies de t’améliorer chaque jour, que tu cherches et mets en place différentes solutions pour diminuer ces cris.
  • Tu peux donc apprendre à tes enfants la persévérance, l’importance de la créativité pour trouver de nouvelles solutions…

Je t’encourage à t’entrainer à porter un regard nouveau sur tes imperfections et à y trouver ce qui pourrait y être positif. Ça changera ta vie !!!

L’importance des mots

coeur, amour

3 choses à faire pour changer l’ambiance du quotidien avec ta tribu.

Il fallait que j’écrive un article sur ce sujet !

J’adore les mots, les choisir avec précision, en mesurer leur impact.

Je me suis toujours interrogée sur les personnes qui ne portent aucune attention à cela. Pour moi, ce sont comme des extra terrestres !

Probablement parce que je suis sensible à la réaction des personnes qui reçoivent les mots et parce que j’en ai fait l’expérience moi même.

Il y les mots qui nous remplissent de bien être, de joie et d’amour et ceux qui nous rendent tristes, nous blessent ou nous mettent en colère.

En assistant récemment à une conférence sur la Programmation Neuro Linguistique, j’ai découvert quel impact réel avaient les mots sur chacun de nous. Je te partage tout ça dans cet article.

Le discours dans le quotidien

discours

Dans ta vie quotidienne, tu utilises un nombre insoupçonné de mots. Tu ne t’arrêtes pas sur chacun d’eux, sinon ton discourt serait complètement décousu.

Pourtant, si tu prends le temps de porter ton attention sur ces mots que tu utilises chaque jour, tu pourras aisément te rendre compte de la tournure générale de tes paroles.

Le discours négatif

Il existe, en effet différentes façon d’utiliser notre langage.

Le discours négatif est insidieux, il n’est pas toujours repéré par ces utilisateurs, pourtant, il est dévastateur pour lui.

Voyons de quelle manière il s’exprime :

  • par l’utilisation de tournures négatives dans tes phrases

exemples : « je ne veux pas que tu touches à ça ! » ; « oh, je suis bête, j’ai oublié de prendre ça » ; « j’en ai marre, vous ne m’écoutez jamais » ; « je n’ai pas le temps »…

La tournure négative de la phrase se reconnaît à la présence des « ne…pas » dans la phrases ou « ne…plus », « jamais »…

boule

Ce qu’il est important de comprendre c’est que chaque toute petite action que tu fais dans ton quotidien à un impact sur toi ou sur ton entourage. C’est ainsi qu’en mettant plusieurs fois par jour de la négation dans ton discourt, tu fais entrer, sans t’en rendre compte du négatif dans ta vie.

C’est une petite action : je te mets au défi d’essayer de transformer le plus souvent possible tes phrases négatives en phrases positives !

exemples : « je préfère que tu laisses cet objet où il est » ; « je pourrai prendre ça une autre fois » ; « j’ai vraiment besoin que vous m’écoutiez » ; « je place mon temps autre part pour le moment »…

  • l’emploi de mots « cailloux »

Il s’agit de ces mots qui ne permettent pas à son destinataire d’évoluer, de progresser ou de passer à l’action de façon positive.

Il peut s’agir de mots tels que « nul », « méchant », « bête », trop petit », « incapable », « violence »…

Nous verrons un peu plus loin de quelle manière l’emploi de ces mots joue un rôle négatif sur celui qui les reçoit.

Le discours positif

positif

Cette approche du dialogue n’est pas réserver aux gens qui vivent dans le monde des bisounours !

En réalité, il s’agit d’une façon d’utiliser notre langage en ayant conscience de son impact sur nous même et sur notre entourage (donc ceux que l’on aime).

Le discours positif est l’emploi d’un maximum de tournures positive dans ton discourt et de mots plus doux.

Cette façon de construire ton dialogue va changer ce que tu reçois à travers les mots et aussi ce que tu envoies aux autres comme message.

exemple : si la première personne que tu croises le matin en sortant de chez toi, te parles systématiquement de ce qui lui poses problème dans sa vie ou si, au contraire, elle te partage sa joie de voir le soleil briller ce matin. Quelle différence cela aura t’il sur toi à ton avis ?

Elle ne niera pas pour autant ces problèmes mais déplacera juste son attention sur quelque chose d’agréable. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas parler de ces soucis, j’ai bien précisé « systématiquement » !

Le choix

choix, route, chemin

Chacun de nous a la possibilité de choisir quel type de discours il souhaite privilégier.

Evidemment, selon ce choix, le quotidien sera complètement différent et pourtant les faits ne changeront pas pour autant dans l’immédiat…mais à moyen et long terme très certainement !

Des conséquences de ce choix découlera ton ressenti général.

Chaque mot ayant un impact sur ton corps, l’ensemble de ton discours jouera naturellement un rôle essentiel sur ton bien être.

Les différents type de langage

L’être humain a tendance a dire beaucoup de choses et oublie qu’il ne communique pas uniquement grâce à la parole.

Regarde un bébé et même un enfant. Avant de parler ou d’apprendre à utiliser les mots, le bébé s’exprime autrement. L’enfant aussi utilise d’autres moyens de communiquer que nous percevons mais dont nous ne prenons pas toujours conscience.

Le langage verbal

visage

Il ne représente que 7% du message.

Cela signifie que malgré nos croyances, nous percevons le message grâce à d’autres canaux sans nous en rendre compte.

exemple : « tu viens prendre un café ? »

Le langage para verbal

Il englobe la tonalité de ta voie, la musicalité, l’utilisation de sons aigus ou graves.

Pour faire très simple, il s’agit de la façon dont tu vas « dire » ta phrase.

Il représente 38% du message.

exemple : « tu viens prendre un café » dit d’un ton monotone ou alors d’un ton joyeux. L’une de ces deux façon te donneras davantage envie de d’accepter que l’autre.

Le langage non verbal

Il s’agit de l’ensemble des gestes que tu associes à ton discours. Chacun de nous bouge son corps en même temps qu’il parle et de façon très personnelle.

Certains bougent beaucoup le bras, d’autres le corps entier, ça peut être les jambes… On retrouve ici aussi la posture que nous prenons en parlant : les épaules plutôt en avant, le dos courbé ou au contraire la tête haute, le dos relevé vers le haut.

Le langage non verbal comporte également le regard : certains d’entre nous posent leurs regard ailleurs en parlant et d’autres vont fixer les yeux de leurs interlocuteurs.

regard

A travers le regard le message prend une autre dimension.

Enfin, il y a le visage et l’ensemble de ces « mimiques ». Nous avons une quantité de muscles sur notre visage, insoupçonnée ! Chacun à notre façon, nous les sollicitons en même temps que nous parlons.

Ainsi, selon l’emploi que nous faisons de notre corps au moment de faire passer un message, notre interlocuteur va soit être mis en confiance, soit se méfier, soit avoir envie de nous suivre, soit au contraire de s’enfuir…

Le langage non verbal représente 55% du message !

Les expériences du Dr Emoto

Cet auteur Japonais est connu pour ses théories sur les effets de la pensée et des émotions.

Il a étudié les conséquences de l’emploi de différents mots sur nos corps à travers plusieurs supports.

  • l’eau (qui compose à 70% notre corps)
  • le riz
  • les plantes

Ces expériences ont mis en évidence que l’emploi de mots d’amour ou de mots de haine provoque une réaction bien différente sur nos cellules.

De nombreuses vidéos sont disponibles sur ces travaux.

Récap

3 petites choses à faire pour changer l’ambiance de ton quotidien avec ta tribu :

  • adapter le discours que tu utilises dans ton quotidien afin de cultiver ton bien être et celui de ta tribu.
  • porter davantage ton attention sur tes gestes, ta posture, la direction de ton regard et ton intonation, pour donner de l’ampleur à ton message et obtenir l’attention de ta tribu.
  • choisir de cultiver l’utilisation de mots d’amour ou mots « doux »pour envoyer des ondes positives dans ta tribu.

3 étapes pour faire face aux cris, colères et peurs de tes enfants !

Si tu es parent, tu te retrouves très certainement confronté à l’une ou plusieurs de ces situations :

– tes enfants crient et tu te demandes souvent comment les faire cesser ce comportement

– ils se mettent en colère très fortement et tu ne parviens pas à canaliser cette émotion

– ils te parlent de leur peurs et malgré toute ta bonne volonté de les aider, tu constates que la situation perdure.

Dans cette vidéo, je te propose 3 clés qui vont te guider vers une solution que tu n’as probablement pas encore envisagée !

Elle va te permettre d’apaiser le climat dans ta tribu et t’aider à retrouver ta sérénité.

1 – Que se passe t’il chez toi ?

La première chose à faire pour trouver ce qui va apaiser ces tensions de ta tribu est de faire un constat.

Il va te permettre de poser la situation clairement et de la regarder de façon factuelle, sans jugements.

Place toi en observateur et vois ce qui concerne ta tribu : cela peut être davantage les cris, ou les colères. A moins que tu aies un mélange de peurs et de colère…Il y a beaucoup de possibilités.

A toi de mettre le doigt sur la situation qui te concerne.

Ensuite, note tous ce que tu as déjà mis en place pour changer cette situation. Même si cela n’a rien donné pour le moment, note le. Tu verras où tu en es et tout ce que tu as déjà accompli !

N’hésites pas à vraiment détailler les différentes situations, cela te permettra de mieux avancer.

2 – Changer de regard

Une fois ce constat fait, je t’invite à remarquer la chose suivante : ce que tu as mis en place jusqu’à présent, ce sont probablement des actions SUR tes enfants.

J’aime beaucoup cette phrase assez connue qui dit « tu ne peux pas changer les autres mais tu peux agir sur toi même ».

En lisant cela, tu te demandes peut être où je veux en venir. Il est possible que tu ne vois pas bien ce que tu as avoir dans ces comportements puisque ce sont tes enfants qui crient, qui se mettent en colère ou qui ont peur, pas toi ! 

C’est ok. Pose simplement pour le moment ton constat et accepte que tu puisses uniquement changer des choses de ton côté.

3 – L’effet miroir

Dans le quotidien, tes enfants peuvent adopter un comportement qui reflète ce que tu portes en toi.

Qu’est ce que ça signifie ?

  • Si tu constates que tes enfants ont tendance a beaucoup crier, il est possible qu’en regardant de ton côté tu prennes conscience que tu utilises toi même souvent les cris pour t’exprimer.
  • Si au contraire, tu es quelqu’un qui crie peu, regarde plus en profondeur : n’y a t’il pas des cris qui se cachent au fond de toi, des douleurs ou des souffrances qui restent bien à l’intérieur ?

Tes enfants sont des éponges, ils absorbent tout ce que tu dégages, que tu l’exprimes avec des mots ou non. Ils ont ce don de lire en toi qui est fascinant.

Il est donc tout à fait possible, qu’ils crient pour exprimer ce que toi tu n’oses pas laisser sortir. 

De cette façon, ils espèrent, inconsciemment te soulager.

D’où l’importance que tu sois honnête envers toi même quand tu changes de regard, quand tu observes les choses de ton côté. 

A partir de là, tu vas pouvoir prendre la responsabilité de tes émotions et t’en occuper.

Et de cette manière, tu verras probablement le comportement de tes enfants changer.

Bien sûr cette situation est superposable à la colère ou à la peur.

  • Si tu as des colères ou des peurs en toi, que tu les exprimes ou non, tes enfants vont les verbaliser soit pour te permettre de les régler une fois pour toute, soit pour t’en soulager.

La nature est ainsi faite et souvent lorsque nous ne prenons pas en charge nos émotions, se sont nos enfants qui le font pour nous. 

Maintenant que tu as pris connaissance de cette possibilité, tu peux choisir de quelle façon tu souhaites te positionner.

Comment dépasser ta culpabilité ?

Dans cette vidéo je te parle de ce sentiment de culpabilité que tu peux ressentir en tant que parent dans l’éducation que tu donnes à tes enfants.

J’ai reçu plusieurs témoignages de parents d’enfants de 7 à 12 ans environ, qui sentent qu’une distance s’installe entre eux. 

Cette situation est vécue comme échec car ces parents ont le sentiment de ne pas réussir à faire les choses correctement puisque leur enfant semble s’éloigner.

Cependant, ce sentiment peut avoir une véritable utilité même s’il reste très inconfortable ! 

Effectivement, comme de nombreux sentiments, il peut te permettre une vraie prise de conscience et te donner accès à une amélioration.

1-L’origine de la culpabilité

Tu t’investis probablement beaucoup dans l’éducation de tes enfants parce que tu as envie de leurs donner le meilleur de toi même.

Peut être que tu lis des livres sur le sujet, que tu suis des blogs, que tu te formes même ou simplement que tu fais de ton mieux au quotidien.

Ton désir est que ton enfant soit heureux et épanoui alors tu déploies beaucoup d’énergie dans ce sens.

Aussi, lorsque tu te retrouves face au constat que votre relation est distante, tu te penses unique responsable de la situation.

2-La distinction 

Ce que de nombreux parents oublient, c’est qu’ils ne sont pas leur enfant.

Cela veut dire que tu peux donner le meilleur de toi même, tu peux tout faire pour que ton enfant soit heureux et épanoui, tu peux faire tout pour t’améliorer, tu peux apprendre beaucoup de choses et tu vas réussir.

Peut être pas tous les jours parce que tu restes humain(e) mais dans l’ensemble si ton intention est de donner le meilleur de toi même pour tes enfants, tu vas parvenir à donner des choses très positives à ton enfant.

Pour autant, ton enfant a son propre chemin à faire. Il a sa vie unique bien à lui, distincte de la tienne et il lui est nécessaire de faire ses propres expériences pour avancer, évoluer, grandir.

3-Les conséquences

Cela signifie que même si tu transmets le meilleur de toi même, il est important de garder à l’esprit que tu ne peux pas éviter à ton enfant de vivre des souffrances, de rencontrer des difficultés ou des conflits, de ne pas être heureux tous les jours.

Ton enfant a son chemin à faire. 

4-L’évolution

Lorsque ton enfant naît, il se détache déjà de toi. Plus il va grandir et plus il va se détacher. 

Ton rôle de parent est bien de l’accompagner et de le guider à déployer ses ailes pour qu’il s’envole vers sa propre vie. 

Ainsi il est important que tu prennes conscience que tu n’es pas responsable de tout ce que vit ton enfant. 

Ce sentiment de culpabilité et de pleine responsabilité vis à vis de ton enfant est tout à fait naturel. 

En effet, lorsque tu rencontres ton enfant à sa naissance, il est totalement dépendant. Aussi tu vas prendre en charge TOUT ce qui le concerne. Et parfois tu oublies qu’il grandit, qu’il évolue tout naturellement et qu’il construit petit à petit sa propre vie.

En fait, plus il grandit, moins tu es responsable de TOUT parce qu’il se responsabilise aussi.

5-L’attitude que tu peux adopter

Si tu ressens un éloignement entre toi et ton enfant, il me semble que la meilleure chose à faire et d’aller le voir et de lui faire part de tes émotions.

Partage avec lui ton ressenti et demande lui si tu peux l’aider d’une façon ou d’une autre.

Il se peut que ton enfant te donne des pistes et il se peut aussi qu’il n’ai pas envie de rentrer dans ce dialogue avec toi.

Dans ce dernier cas, c’est à toi d’apprendre à accepter cette situation, aussi inconfortable soit elle pour toi. Car tu ne peux pas changer ton enfant. Par contre tu peux travailler pour changer ta façon de vivre cette situation.

En grandissant il va développer son réseaux social et par conséquent il se confiera probablement de plus en plus à d’autres que toi.

C’est une réalité difficile à vivre pour certains d’entre nous mais elle est positive pour ton enfant.

Cela signifie que tu as bien fait ton boulot ! Si ton enfant est capable d’avoir des copains, des copines avec lesquels il se sent suffisamment en confiance pour partager, tu peux être fier(e) de ce que tu as fait ! 

La meilleure chose à faire est de rester disponible pour ton enfant en lui disant clairement que c’est ok pour toi s’il ne veut pas discuter davantage avec toi aujourd’hui et laisse la porte toujours ouverte. 

S’il a besoin de toi, il saura que tu es toujours là ! 

De ton côté, regarde la situation sous l’angle positif pour ton enfant et sur la fierté que tu peux avoir et ça t’aidera à passer ce cap.

Rappelle toi que tu es le meilleur parent pour ton enfant et que tu es sans aucun doute un super parent !

5 étapes pour rester en lien quand votre enfant vous agace !

amour

L’autre jour j’ai eu une prise de conscience énorme qui m’a amenée à comprendre cette clé essentielle pour rester en lien avec mon enfant.

J’étais dans une période où je me sentais souvent contrariée par l’attitude de mon grand fils.

Dans de nombreuses situations de la vie quotidienne, alors que je pensais être sortie du rôle de la maman qui rappelle tout le temps les limites, je me suis rendue compte que mon grand sollicitait beaucoup ma patience et ma persévérance.

Alors je répétais les limites de bases :

  • Dans un magasin, tu peux marcher,
  • Dans un magasin, tu peux regarder,
  • Quand il y a du monde autour de toi, tu peux t’éloigner pour jouer afin de ne blesser personne,
  • Tu peux aimer ton petit frère en le touchant doucement s’il est d’accord
  • Tu peux t’excuser si tu bouscules quelqu’un u lui marche sur les pieds

Moi qui croyait en avoir fini avec « la règlementation », je n’étais pas déçue.

1 – Le constat

Et arriva ce qui devait arriver, je me suis sentie tellement fatiguée de répéter les mêmes choses que je me suis fâchée après mon grand.

Je te laisse imaginer que vu que la situation se répétait de nombreuses fois, je me fâchais de nombreuses fois ! En général, c’est ce qui me fait réagir !

J’ai dit « STOP » ! Là, il y a un truc qui m’échappe.

2 – La CNV

Me voilà partie sur les chemin de la Communication Non Violente (CNV) afin de comprendre ce qui se passe en moi et me donner la capacité d’aller voir ce qui se passe chez mon fils.

Je m’autorise à lâcher le chacal qui parle en moi : « il m’énerve quand même, ça fait des années que je lui répète les mêmes choses et ce n’est toujours pas acquis! » ou « il me fatigue vraiment ! ».

Je mets le doigts sur mon besoin de paix ; oui j’ai souvent besoin que les choses se passent paisiblement, celui de ne pas me taper la honte à chaque sortie ! Bon ok, ce n’est pas du tout CNV ça ! Un besoin de préserver mon énergie et ne pas passer mon temps à rappeler les règles !

Une fois ce travail effectué, j’observe mon enfant et je prends conscience qu’il ne le fait pas exprès, encore moins « contre » moi.

Je mets en évidence son besoin de compréhension et de reconnaissance de son individualité.

3 – La prise de conscience

Et là, je m’aperçois qu’en réalité, je lui fais porter un certains nombres d’attentes que j’ai vis à vis de lui mais qu’il n’est pas encore en mesure de donner.

Quelque soit son âge, l’enfant se développe sur tellement de pans différents qu’il lui est impossible de tout faire en même temps !

A l’école, il me semble naturel que chaque enfant ait son rythme mais à la maison, j’ai oublié d’intégrer cette idée.

Mon grand a développer plein d’autres compétences de sa personnalité et n’a tout simplement pas encore eu le temps d’intégrer toutes ces règles.

Et je le vois réellement dans ses comportements, il est doué pour beaucoup de choses que ses copains ou son frère ne savent pas faire et inversement. C’est logique !

Sauf que dans ce cas là, je me retrouvais souvent dans un rôle que je déteste à répéter des limites et étant dans l’inconfort, j’avais oublié de rester connectée à mon fils.

4 – Le passage à l’action

Depuis, j’ai pris beaucoup de recul face à cette situation et j’accepte de faire preuve de plus de patience pour lui sur ce sujet.

Son frère étant différent, me demande de la patience sur d’autres choses.

C’est mon rôle de maman de les guider individuellement et non pas de leurs faire porter des attentes qui me sont personnelles et qui me soulageraient !

5 – Le résultat

Curieusement, depuis j’ai moins besoin de répéter les choses … à moins que ce ne soit qu’une impression parce que j’ai tout simplement déplacé mon attention vers autre chose.

Quand quelque chose nous dérange, on a tendance, humainement à se focaliser dessus et plus on porte notre attention dessus, plus la situation nous agace !

Je t’invite à partager en commentaires sous l’article tes expériences, dis moi comment ça se passe chez toi et si tu as déjà été confronté(e) à ce genre de situations toi aussi ?

Comment savoir si l’on n’est pas trop exigeant avec son enfant ?

ECOUTE L’ARTICLE EN PODCAST EN CLIQUANT CI-DESSOUS :

La société, le cercle d’amis que nous avons, notre entourage familial, l’école ou encore notre milieu professionnel nous influencent sur les attentes que nous pouvons avoir de nos enfants.

Oui il est préférable de n’avoir aucune attente particulière, ce qui créerait une relation clairement « boudhiste » avec nos enfants : cela peut être un objectif.

Mais dans le quotidien et de façon tout à fait, parfois, inconsciente, les parents attendent des choses de leurs enfants : qu’ils écoutent, qu’ils apprennent le plus rapidement possible les notions de politesse et de savoir vivre, qu’ils développent de l’empathie et se comportent tout le temps de façon respectueuse !

C’est assez naturel et si vous vous fixez l’objectif d’une relation connectée, vous grandirez chaque jour en même temps que votre enfant dans ce sens.

Cependant, il peut arriver que votre enfant ne soit pas « conforme » à la « case » dans laquelle vous pensiez qu’il devait être. Et c’est là que le problème se pose !

Des tensions se créent et s’accumulent, des conflits se multiplient, la relation s’abîme avec le temps. C’est le moment de RÉAGIR !!!

1- Les « cases »

Les « cases », se sont les étiquettes que l’on peut mettre sur une personne et qui l’enferme dans un comportement, ne lui laissant plus d’autre choix que celui de s’y conformer.

Ce sont aussi les attentes que l’on a envers une personne parce qu’elle est une amie, un enfant de tel âge ou un parent.

La plupart d’entre nous, utilisons des « cases » pour « ranger » notre vie. Parfois, sans même nous en rendre compte.

L’école est reine en matière de « case » ! Un enfant dans telle classe devra savoir telles choses. Et s’il ne les sait pas, il est « en retard » ! Il existe quand même des écarts d’âge de 1 an entre les élèves d’une même classe (nés en début ou fin d’année).

Les « cases » ont un rôle rassurant parce qu’elles permettent à l’homme de classer, organiser et mettre de l’ordre dans sa vie.

Sauf, que nous parlons ici d’être humain ! Chaque être humain est UNIQUE et oui il existe une « majorité » mais ELLE N’EST EN RIEN LA SEULE POSSIBILITÉ !

2- Les influences

L’entourage joue un rôle primordial dans notre manière de voir les choses et donc indirectement dans les attentes que nous avons envers nos enfants.

Si vous entendez la plupart du temps :

« A son âge, il serait peut être temps qu’elle se lave toute seule ! »

« A son âge, il devrait avoir appris à être patient ! »

«A son âge, elle ne devrait pas aller se servir seule ! »

Imaginez quelle sera votre réaction face à votre enfant qui vous demande encore de l’aide pour se laver (ce qui peut être une demande indirecte d’attention), ou qui vous répète sans arrêt « quand est ce qu’on arrive ? » !

La nature humaine nous pousse à agir conformément à la majorité des attentes qui nous sont formulées, même à l’âge adulte.

D’où l’importance d’être bien entouré, de personnes qui partagent les mêmes valeurs que vous, la même vision de la vie que vous.

Côtoyer des personnes qui ont un point de vue différent est très enrichissant mais dans le quotidien, il est indispensable de s’entourer de personnes qui vous comprennent !

3- Pendre du recul

Votre enfant poursuis son évolution chaque jour et il a du travail !

Remarquez tous les domaines dans lesquels il a un apprentissage à faire !

Il apprend à parler, à marcher, à monter les escaliers, à devenir autonome, à devenir écolier, à faire du vélo, à se faire des copains/copines, à comprendre le monde dans lequel il vit, à vivre avec ses parents, sa fratrie…

L’enfant à une capacité inouïe d’adaptation et d’apprentissage c’est certain !

Et il a aussi besoin d’indulgence parfois ! Il ne peut pas tout faire lui non plus !

Lorsqu’une situation se répète avec votre enfant et qu’elle est source de conflit, essayez de lui laisser du temps, tenter du mieux possible de ne pas mettre votre enfant dans une CASE.

Tu devrais savoir faire ça !!!

Je me suis rendue compte de cette pratique que j’avais moi même tendance à faire dans mon quotidien mais quelle horreur !

4- Regarder de notre côté

Comme le dirait Marshall Rosenberg en Communication Non Violente, prenons la responsabilité de nos émotions !

Si le parent est gêné par une situation qui se reproduit, il peut tout à fait éviter de mettre son enfant dans l’une de ces fameuses « cases » et choisir l’acceptation.

L’adulte est doté d’une capacité d’adaptation naturelle (propre à l’être humain) qui lui permet d’accompagner et de guider son enfant même s’il ne fait pas tout « en temps et en heure » !

Garder à l’esprit son objectif d’être connecté à son enfant, à la relation qui vous unit et si votre enfant a besoin de plus de temps pour certains apprentissages, tendez lui la main.

Je vous invite à écrire maintenant en commentaires sous l’article, si une situation vous vient spontanément à l’esprit en lisant cet article. Cela aidera peut être d’autres parents à une prise de conscience.

Comment aider votre enfant à apaiser ses tensions ?

Quand la tension monte, que la colère commence à pointer le bout de son nez, il y a deux solutions :

– soit vous la laissez exploser !

 – soit vous tentez de la libérer !

 

  • Si vous la laissez exploser.

En laissant la colère exploser, vous laisser votre enfant s’exprimer, le plus souvent, par des cris, voire des hurlements mais aussi des jets d’objets ou autres manifestations que vous devez sans doute connaître.

Dans ce genre de situation, il faut avouer que la nature humaine nous pousse à calmer le jeu en faisant quoi ?

Souvent en utilisant les cris plus forts !

Et c’est l’effet « boule de neige » : l’enfant, en colère, crie,

Le parent, qui se sent agacé à son tour, crie aussi et de plus en plus fort jusqu’à ce que le pouvoir prenne le dessus généralement.

Et la colère est alors enfouie tout au fond de l’enfant qui finalement n’a pas pu la laisser sortir parce qu’il n’a pas été entendu.

Quant au parent, il était peut être très détendu 5 minutes avant et se retrouve à son tour en colère.

  • Si vous tentez de la libérer.

Tenter de libérer la colère de votre enfant signifie le laisser l’exprimer et le guider pour que cela se fasse sans hurlements des deux côtés !

Un enfant qui ressent une forte tension va forcément, dans la majorité des cas, avoir tendance à crier.

C’est inévitable !

Par contre, l’effet « boule de neige » cité plus haut, peut être évité et l’enfant peut apprendre, avec votre aide, à découvrir ce qui lui fait du bien pour retrouver son calme.

Quelque soit l’âge de votre enfant, il existe de multiples moyens de le guider vers l’apaisement.

Au fur et à mesure de la pratique, c’est lui qui choisira celui qui lui convient selon les circonstances.

Voici quelques conseils pour bien guider votre enfant vers l’apaisement :

a – Ecoutez-le sans intervenir

En tout premier lieu, sachez que quelqu’un qui est colère à d’abord besoin d’écoute.

Alors laissez-le vider son sac avant de tenter quoi que se soit.

ABSTENEZ-VOUS D’INTERVENIR !

b – Reformulez ce que vous avez entendu

Votre enfant a besoin ensuite d’être sûr que vous l’avez bien ENTENDU.

La meilleure façon d’amorcer l’apaisement est donc de reformuler, sans juger, ce que votre enfant vous a crié !

c – Guidez-le vers un exutoire.

Une fois entendu, pour toute sa colère soit bien sortie, votre enfant a besoin d’un défouloir !

Ce peut être l’utilisation d’un coussin de colère par exemple : découvrez l’article sur le sujet en cliquant ici.

Vous pouvez également lui proposer un exercice physique qui lui plaît.

L’un des meilleurs moyens pour libérer les tensions, pour les petits comme pour les grands d’ailleurs, est de BOUGER SON CORPS !

Alors n’hésitez pas à lui proposer de faire 3 tours du jardin en courant, un tour à vélo, une partie de corde à sauter ou d’aller taper dans son ballon de foot !

Pensez à faire un petit « point » avec votre enfant une fois la colère passée pour qu’il se rende compte si l’exercice lui a fait du bien ou pas.

Cela lui permettra d’y revenir plus facilement la prochaine fois.

Il est tout à fait possible d’adapter l’ordre de ces 3 étapes selon la situation, bien entendu.

Il est probable que vous ne puissiez pas reformuler parce que votre enfant n’aura peut être pas la capacité de vous écouter. Dans ce cas là, proposez-lui directement un exutoire.

En pratiquant régulièrement de la sorte, vous n’aurez plus qu’à faire un signe en cas de grosse colère à votre enfant, pour qu’il se rappelle des moyens qu’il a en sa possession pour retrouver son calme.

Et il se peut même, qu’il parvienne par lui même à se diriger directement vers ce qui lui convient.

Vous pourrez également observer que les colères s’espacent et apprécier votre travail d’équipe !

N’hésitez pas à partager en commentaires, les moyens que vous utilisez chez vous pour apaiser les tensions et vos impressions.

Comment aider votre enfant à calmer sa colère ?

Que faire en cas de colère de votre enfant ?

J’ai déjà évoqué, dans un article précédent, la possibilité d’avoir recours à la communication. C’est un procédé qui me tient particulièrement à coeur mais j’ai conscience aussi qu’il est des moments où le parent n’est pas en mesure de communiquer pour quelques raisons que se soit.

 


Si tu souhaites relire cet article tu peux en cliquant ici.


 

Tu auras ainsi diverses approches possibles et tu pourras jongler avec chacune d’elles.

Comme je suis une adepte des solutions multiples, je te parle ici d’une alternative qui peut te permettre de gérer la colère de ton enfant dans les moments ou tu ne te sens pas opérationnel(le) pour entrer dans une démarche de dialogue qui l’aiderait à comprendre ses émotions.

 

Il s’agit du COUSSIN DE COLÈRE.

 

L’idée est de mettre en place un objet neutre sur lequel ton enfant peut exprimer et lâcher toute sa colère.

Cela permet d’éviter qu’il ne garde ses émotions enfouies tout au fond de lui, qu’il les retourne contre lui en se disant qu’il est un « mauvais enfant » ou qu’il ne la retourne contre toi qui deviendrais alors « le mauvais parent » 

Je t’invite à choisir le fameux coussin AVEC ton enfant.

Il est important que l’enfant participe à ce choix pour s’impliquer directement dans la démarche. Surtout si elle est nouvelle et que l’enfant est déjà habitué à faire autrement.

 

 

Tu peux, par exemple le recouvrir d’une taie d’oreiller et autoriser ton enfant à faire le dessin qu’il veut dessus. Plus l’enfant s’y intéresse, mieux c’est !

Ensuite explique clairement à ton enfant l’intérêt de son nouveau coussin.

Il n’est pas son ennemi, au contraire, c’est un nouvel ami à qui il peut tout dire lorsqu’il se sent vraiment très fâché.

Il peut taper dessus, le prendre entre ses deux mains, le secouer, le jeter par terre, lui donner des coups de pieds.

Tu as sans doute observé qu’un enfant qui exprime sa colère, peut être très dynamique. Surtout vers l’âge de 2-3 ans. En effet, c’est à cette période que l’enfant manifeste le plus ses émotions avec ardeur. Ce coussin peut être une bonne alternative dans la mesure ou il lui laisse la possibilité de s’exprimer, d’extérioriser ce qu’il ressent sans faire du mal à son entourage ni à lui-même.

 

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Bien sûr, au delà de 3 ans, le coussin trouve tout son intérêt également. D’ailleurs, il n’y a pas d’âge limite !

Alors laisses lui carte blanche avec son coussin.

Après lui avoir expliqué l’utilité de son coussin, invite-le chaque fois qu’il est en colère à le prendre et à tout lui raconter.

Donne le lui dans un premier temps pour qu’il prenne sa nouvelle habitude et ensuite invite le à aller le chercher quand tu verras qu’il s’en sert.

 

 

N’hésites pas à le guider : « tu as envie de dire à ton coussin ce que tu as sur le coeur, vas-y », « tu veux taper sur ton coussin, tu peux »…

Il s’agit d’une PROPOSITION à faire l’enfant. En aucun cas, le lui imposer sera bénéfique.

Peut-être que le coussin sera adopté ou peut être pas. Laisse toujours le choix à ton enfant.

Il existe d’autres solutions.

Attention à l’endroit ou le coussin se range. L’enfant peut choisir la place de son coussin mais étant donné qu’il sera porteur de toute sa colère, il est préférable d’éviter de le laisser dans le lit par exemple.

Les enfants ont une imagination débordante et la symbolique de ce coussin est sérieuse.

 

Je te laisse essayer cette idée et nous dire en commentaires sous l’article ce qui s’est passé pour toi.