5 étapes pour rester en lien quand votre enfant vous agace !

amour

L’autre jour j’ai eu une prise de conscience énorme qui m’a amenée à comprendre cette clé essentielle pour rester en lien avec mon enfant.

J’étais dans une période où je me sentais souvent contrariée par l’attitude de mon grand fils.

Dans de nombreuses situations de la vie quotidienne, alors que je pensais être sortie du rôle de la maman qui rappelle tout le temps les limites, je me suis rendue compte que mon grand sollicitait beaucoup ma patience et ma persévérance.

Alors je répétais les limites de bases :

  • Dans un magasin, tu peux marcher,
  • Dans un magasin, tu peux regarder,
  • Quand il y a du monde autour de toi, tu peux t’éloigner pour jouer afin de ne blesser personne,
  • Tu peux aimer ton petit frère en le touchant doucement s’il est d’accord
  • Tu peux t’excuser si tu bouscules quelqu’un u lui marche sur les pieds

Moi qui croyait en avoir fini avec « la règlementation », je n’étais pas déçue.

1 – Le constat

Et arriva ce qui devait arriver, je me suis sentie tellement fatiguée de répéter les mêmes choses que je me suis fâchée après mon grand.

Je te laisse imaginer que vu que la situation se répétait de nombreuses fois, je me fâchais de nombreuses fois ! En général, c’est ce qui me fait réagir !

J’ai dit « STOP » ! Là, il y a un truc qui m’échappe.

2 – La CNV

Me voilà partie sur les chemin de la Communication Non Violente (CNV) afin de comprendre ce qui se passe en moi et me donner la capacité d’aller voir ce qui se passe chez mon fils.

Je m’autorise à lâcher le chacal qui parle en moi : « il m’énerve quand même, ça fait des années que je lui répète les mêmes choses et ce n’est toujours pas acquis! » ou « il me fatigue vraiment ! ».

Je mets le doigts sur mon besoin de paix ; oui j’ai souvent besoin que les choses se passent paisiblement, celui de ne pas me taper la honte à chaque sortie ! Bon ok, ce n’est pas du tout CNV ça ! Un besoin de préserver mon énergie et ne pas passer mon temps à rappeler les règles !

Une fois ce travail effectué, j’observe mon enfant et je prends conscience qu’il ne le fait pas exprès, encore moins « contre » moi.

Je mets en évidence son besoin de compréhension et de reconnaissance de son individualité.

3 – La prise de conscience

Et là, je m’aperçois qu’en réalité, je lui fais porter un certains nombres d’attentes que j’ai vis à vis de lui mais qu’il n’est pas encore en mesure de donner.

Quelque soit son âge, l’enfant se développe sur tellement de pans différents qu’il lui est impossible de tout faire en même temps !

A l’école, il me semble naturel que chaque enfant ait son rythme mais à la maison, j’ai oublié d’intégrer cette idée.

Mon grand a développer plein d’autres compétences de sa personnalité et n’a tout simplement pas encore eu le temps d’intégrer toutes ces règles.

Et je le vois réellement dans ses comportements, il est doué pour beaucoup de choses que ses copains ou son frère ne savent pas faire et inversement. C’est logique !

Sauf que dans ce cas là, je me retrouvais souvent dans un rôle que je déteste à répéter des limites et étant dans l’inconfort, j’avais oublié de rester connectée à mon fils.

4 – Le passage à l’action

Depuis, j’ai pris beaucoup de recul face à cette situation et j’accepte de faire preuve de plus de patience pour lui sur ce sujet.

Son frère étant différent, me demande de la patience sur d’autres choses.

C’est mon rôle de maman de les guider individuellement et non pas de leurs faire porter des attentes qui me sont personnelles et qui me soulageraient !

5 – Le résultat

Curieusement, depuis j’ai moins besoin de répéter les choses … à moins que ce ne soit qu’une impression parce que j’ai tout simplement déplacé mon attention vers autre chose.

Quand quelque chose nous dérange, on a tendance, humainement à se focaliser dessus et plus on porte notre attention dessus, plus la situation nous agace !

Je t’invite à partager en commentaires sous l’article tes expériences, dis moi comment ça se passe chez toi et si tu as déjà été confronté(e) à ce genre de situations toi aussi ?

Comment savoir si l’on n’est pas trop exigeant avec son enfant ?

ECOUTE L’ARTICLE EN PODCAST EN CLIQUANT CI-DESSOUS :

La société, le cercle d’amis que nous avons, notre entourage familial, l’école ou encore notre milieu professionnel nous influencent sur les attentes que nous pouvons avoir de nos enfants.

Oui il est préférable de n’avoir aucune attente particulière, ce qui créerait une relation clairement « boudhiste » avec nos enfants : cela peut être un objectif.

Mais dans le quotidien et de façon tout à fait, parfois, inconsciente, les parents attendent des choses de leurs enfants : qu’ils écoutent, qu’ils apprennent le plus rapidement possible les notions de politesse et de savoir vivre, qu’ils développent de l’empathie et se comportent tout le temps de façon respectueuse !

C’est assez naturel et si vous vous fixez l’objectif d’une relation connectée, vous grandirez chaque jour en même temps que votre enfant dans ce sens.

Cependant, il peut arriver que votre enfant ne soit pas « conforme » à la « case » dans laquelle vous pensiez qu’il devait être. Et c’est là que le problème se pose !

Des tensions se créent et s’accumulent, des conflits se multiplient, la relation s’abîme avec le temps. C’est le moment de RÉAGIR !!!

1- Les « cases »

Les « cases », se sont les étiquettes que l’on peut mettre sur une personne et qui l’enferme dans un comportement, ne lui laissant plus d’autre choix que celui de s’y conformer.

Ce sont aussi les attentes que l’on a envers une personne parce qu’elle est une amie, un enfant de tel âge ou un parent.

La plupart d’entre nous, utilisons des « cases » pour « ranger » notre vie. Parfois, sans même nous en rendre compte.

L’école est reine en matière de « case » ! Un enfant dans telle classe devra savoir telles choses. Et s’il ne les sait pas, il est « en retard » ! Il existe quand même des écarts d’âge de 1 an entre les élèves d’une même classe (nés en début ou fin d’année).

Les « cases » ont un rôle rassurant parce qu’elles permettent à l’homme de classer, organiser et mettre de l’ordre dans sa vie.

Sauf, que nous parlons ici d’être humain ! Chaque être humain est UNIQUE et oui il existe une « majorité » mais ELLE N’EST EN RIEN LA SEULE POSSIBILITÉ !

2- Les influences

L’entourage joue un rôle primordial dans notre manière de voir les choses et donc indirectement dans les attentes que nous avons envers nos enfants.

Si vous entendez la plupart du temps :

« A son âge, il serait peut être temps qu’elle se lave toute seule ! »

« A son âge, il devrait avoir appris à être patient ! »

«A son âge, elle ne devrait pas aller se servir seule ! »

Imaginez quelle sera votre réaction face à votre enfant qui vous demande encore de l’aide pour se laver (ce qui peut être une demande indirecte d’attention), ou qui vous répète sans arrêt « quand est ce qu’on arrive ? » !

La nature humaine nous pousse à agir conformément à la majorité des attentes qui nous sont formulées, même à l’âge adulte.

D’où l’importance d’être bien entouré, de personnes qui partagent les mêmes valeurs que vous, la même vision de la vie que vous.

Côtoyer des personnes qui ont un point de vue différent est très enrichissant mais dans le quotidien, il est indispensable de s’entourer de personnes qui vous comprennent !

3- Pendre du recul

Votre enfant poursuis son évolution chaque jour et il a du travail !

Remarquez tous les domaines dans lesquels il a un apprentissage à faire !

Il apprend à parler, à marcher, à monter les escaliers, à devenir autonome, à devenir écolier, à faire du vélo, à se faire des copains/copines, à comprendre le monde dans lequel il vit, à vivre avec ses parents, sa fratrie…

L’enfant à une capacité inouïe d’adaptation et d’apprentissage c’est certain !

Et il a aussi besoin d’indulgence parfois ! Il ne peut pas tout faire lui non plus !

Lorsqu’une situation se répète avec votre enfant et qu’elle est source de conflit, essayez de lui laisser du temps, tenter du mieux possible de ne pas mettre votre enfant dans une CASE.

Tu devrais savoir faire ça !!!

Je me suis rendue compte de cette pratique que j’avais moi même tendance à faire dans mon quotidien mais quelle horreur !

4- Regarder de notre côté

Comme le dirait Marshall Rosenberg en Communication Non Violente, prenons la responsabilité de nos émotions !

Si le parent est gêné par une situation qui se reproduit, il peut tout à fait éviter de mettre son enfant dans l’une de ces fameuses « cases » et choisir l’acceptation.

L’adulte est doté d’une capacité d’adaptation naturelle (propre à l’être humain) qui lui permet d’accompagner et de guider son enfant même s’il ne fait pas tout « en temps et en heure » !

Garder à l’esprit son objectif d’être connecté à son enfant, à la relation qui vous unit et si votre enfant a besoin de plus de temps pour certains apprentissages, tendez lui la main.

Je vous invite à écrire maintenant en commentaires sous l’article, si une situation vous vient spontanément à l’esprit en lisant cet article. Cela aidera peut être d’autres parents à une prise de conscience.

Comment aider votre enfant à apaiser ses tensions ?

Quand la tension monte, que la colère commence à pointer le bout de son nez, il y a deux solutions :

– soit vous la laissez exploser !

 – soit vous tentez de la libérer !

 

  • Si vous la laissez exploser.

En laissant la colère exploser, vous laisser votre enfant s’exprimer, le plus souvent, par des cris, voire des hurlements mais aussi des jets d’objets ou autres manifestations que vous devez sans doute connaître.

Dans ce genre de situation, il faut avouer que la nature humaine nous pousse à calmer le jeu en faisant quoi ?

Souvent en utilisant les cris plus forts !

Et c’est l’effet « boule de neige » : l’enfant, en colère, crie,

Le parent, qui se sent agacé à son tour, crie aussi et de plus en plus fort jusqu’à ce que le pouvoir prenne le dessus généralement.

Et la colère est alors enfouie tout au fond de l’enfant qui finalement n’a pas pu la laisser sortir parce qu’il n’a pas été entendu.

Quant au parent, il était peut être très détendu 5 minutes avant et se retrouve à son tour en colère.

  • Si vous tentez de la libérer.

Tenter de libérer la colère de votre enfant signifie le laisser l’exprimer et le guider pour que cela se fasse sans hurlements des deux côtés !

Un enfant qui ressent une forte tension va forcément, dans la majorité des cas, avoir tendance à crier.

C’est inévitable !

Par contre, l’effet « boule de neige » cité plus haut, peut être évité et l’enfant peut apprendre, avec votre aide, à découvrir ce qui lui fait du bien pour retrouver son calme.

Quelque soit l’âge de votre enfant, il existe de multiples moyens de le guider vers l’apaisement.

Au fur et à mesure de la pratique, c’est lui qui choisira celui qui lui convient selon les circonstances.

Voici quelques conseils pour bien guider votre enfant vers l’apaisement :

a – Ecoutez-le sans intervenir

En tout premier lieu, sachez que quelqu’un qui est colère à d’abord besoin d’écoute.

Alors laissez-le vider son sac avant de tenter quoi que se soit.

ABSTENEZ-VOUS D’INTERVENIR !

b – Reformulez ce que vous avez entendu

Votre enfant a besoin ensuite d’être sûr que vous l’avez bien ENTENDU.

La meilleure façon d’amorcer l’apaisement est donc de reformuler, sans juger, ce que votre enfant vous a crié !

c – Guidez-le vers un exutoire.

Une fois entendu, pour toute sa colère soit bien sortie, votre enfant a besoin d’un défouloir !

Ce peut être l’utilisation d’un coussin de colère par exemple : découvrez l’article sur le sujet en cliquant ici.

Vous pouvez également lui proposer un exercice physique qui lui plaît.

L’un des meilleurs moyens pour libérer les tensions, pour les petits comme pour les grands d’ailleurs, est de BOUGER SON CORPS !

Alors n’hésitez pas à lui proposer de faire 3 tours du jardin en courant, un tour à vélo, une partie de corde à sauter ou d’aller taper dans son ballon de foot !

Pensez à faire un petit « point » avec votre enfant une fois la colère passée pour qu’il se rende compte si l’exercice lui a fait du bien ou pas.

Cela lui permettra d’y revenir plus facilement la prochaine fois.

Il est tout à fait possible d’adapter l’ordre de ces 3 étapes selon la situation, bien entendu.

Il est probable que vous ne puissiez pas reformuler parce que votre enfant n’aura peut être pas la capacité de vous écouter. Dans ce cas là, proposez-lui directement un exutoire.

En pratiquant régulièrement de la sorte, vous n’aurez plus qu’à faire un signe en cas de grosse colère à votre enfant, pour qu’il se rappelle des moyens qu’il a en sa possession pour retrouver son calme.

Et il se peut même, qu’il parvienne par lui même à se diriger directement vers ce qui lui convient.

Vous pourrez également observer que les colères s’espacent et apprécier votre travail d’équipe !

N’hésitez pas à partager en commentaires, les moyens que vous utilisez chez vous pour apaiser les tensions et vos impressions.

Comment aider votre enfant à calmer sa colère ?

Que faire en cas de colère de votre enfant ?

J’ai déjà évoqué, dans un article précédent, la possibilité d’avoir recours à la communication. C’est un procédé qui me tient particulièrement à coeur mais j’ai conscience aussi qu’il est des moments où le parent n’est pas en mesure de communiquer pour quelques raisons que se soit.

 


Si tu souhaites relire cet article tu peux en cliquant ici.


 

Tu auras ainsi diverses approches possibles et tu pourras jongler avec chacune d’elles.

Comme je suis une adepte des solutions multiples, je te parle ici d’une alternative qui peut te permettre de gérer la colère de ton enfant dans les moments ou tu ne te sens pas opérationnel(le) pour entrer dans une démarche de dialogue qui l’aiderait à comprendre ses émotions.

 

Il s’agit du COUSSIN DE COLÈRE.

 

L’idée est de mettre en place un objet neutre sur lequel ton enfant peut exprimer et lâcher toute sa colère.

Cela permet d’éviter qu’il ne garde ses émotions enfouies tout au fond de lui, qu’il les retourne contre lui en se disant qu’il est un « mauvais enfant » ou qu’il ne la retourne contre toi qui deviendrais alors « le mauvais parent » 

Je t’invite à choisir le fameux coussin AVEC ton enfant.

Il est important que l’enfant participe à ce choix pour s’impliquer directement dans la démarche. Surtout si elle est nouvelle et que l’enfant est déjà habitué à faire autrement.

 

 

Tu peux, par exemple le recouvrir d’une taie d’oreiller et autoriser ton enfant à faire le dessin qu’il veut dessus. Plus l’enfant s’y intéresse, mieux c’est !

Ensuite explique clairement à ton enfant l’intérêt de son nouveau coussin.

Il n’est pas son ennemi, au contraire, c’est un nouvel ami à qui il peut tout dire lorsqu’il se sent vraiment très fâché.

Il peut taper dessus, le prendre entre ses deux mains, le secouer, le jeter par terre, lui donner des coups de pieds.

Tu as sans doute observé qu’un enfant qui exprime sa colère, peut être très dynamique. Surtout vers l’âge de 2-3 ans. En effet, c’est à cette période que l’enfant manifeste le plus ses émotions avec ardeur. Ce coussin peut être une bonne alternative dans la mesure ou il lui laisse la possibilité de s’exprimer, d’extérioriser ce qu’il ressent sans faire du mal à son entourage ni à lui-même.

 

​Apprends ici à maîtriser les outils pour gérer les colères !

Ne t'arrêtes pas en si bon chemin : développes ton vocabulaire émotionnel, découvres des outils 100% naturels pour gérer la colère ainsi qu'un bonus surprise !


Reçois mes conseils et astuces chaque samedi !

Harmonie Familiale respecte ta vie privée. Pas de spam. Consultes les conditions générales et politique de confidentialité.

Hidden Content

 

Bien sûr, au delà de 3 ans, le coussin trouve tout son intérêt également. D’ailleurs, il n’y a pas d’âge limite !

Alors laisses lui carte blanche avec son coussin.

Après lui avoir expliqué l’utilité de son coussin, invite-le chaque fois qu’il est en colère à le prendre et à tout lui raconter.

Donne le lui dans un premier temps pour qu’il prenne sa nouvelle habitude et ensuite invite le à aller le chercher quand tu verras qu’il s’en sert.

 

 

N’hésites pas à le guider : « tu as envie de dire à ton coussin ce que tu as sur le coeur, vas-y », « tu veux taper sur ton coussin, tu peux »…

Il s’agit d’une PROPOSITION à faire l’enfant. En aucun cas, le lui imposer sera bénéfique.

Peut-être que le coussin sera adopté ou peut être pas. Laisse toujours le choix à ton enfant.

Il existe d’autres solutions.

Attention à l’endroit ou le coussin se range. L’enfant peut choisir la place de son coussin mais étant donné qu’il sera porteur de toute sa colère, il est préférable d’éviter de le laisser dans le lit par exemple.

Les enfants ont une imagination débordante et la symbolique de ce coussin est sérieuse.

 

Je te laisse essayer cette idée et nous dire en commentaires sous l’article ce qui s’est passé pour toi.

Comment faire quand on est « à bout » ?

 

Il existe une grande diversité dans le schéma familial d’aujourd’hui et je constate que beaucoup de personnes se retrouvent seules face à l’éducation de leur(s) enfant(s).

 

  • certains sont divorcé(e)s ou séparé(e)s et ont à leur charge leurs enfants la majorité du temps,
  • d’autres sont en couple mais l’un des deux conjoints est très pris par son travail et se retrouve seul(e)s à gérer leurs enfants,
  • enfin certains sont seul(e)s par la force des choses parce qu’un des deux parents est décédé et ont leurs enfants à charge 7j/7

 

1 – Le constat 

 

A travers mon expérience personnelle ( pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, j’élève seule mes deux garçons depuis le décès de leur papa),  je constate que cela relève d’un véritable défi !

 

Entre la gestion du travail, l’intendance de la maison, les tâches ménagères, le côté alimentation (courses + repas), la gestion de la vie de famille et la volonté de bien faire dans sa relation avec ses enfants, il est important de se créer un mental de sportif de haut niveau !

Ce défi n’est pas réalisable seul(e) et seul(e) ne veut pas dire « célibataire ».

 

Si vous êtes face au constat que vos relations avec vos enfants sont compliquées à gérer et que vous vous sentez la plupart de temps abattu(e), démoralisé(e), sans énergie et en colère ou triste, sachez qu’il existe des solutions.

 

 

Comme je le disais plus haut, il est extrêmement difficile aujourd’hui d’élever seul(e) vos enfants et il est donc assez naturel et logique que vous vous sentiez à bout.

Puisqu’il n’existe décidément pas de baguette magique pour faire des miracles, allons chercher ensemble les solutions qui s’offre à vous.

 

2 – La priorité

 

La priorité est de comprendre qu’il est indispensable de vous occuper de vous en premier.

 

Comme dans un avion, on vous suggère de prendre le masque à oxygène en premier et de le donner ensuite à votre enfant, le principe est le même ici.

 

Si vous n’allez pas bien, votre enfant ne peut pas aller bien et votre relation non plus. Alors commencez par vous.

 

3 – Quelques idées de solutions

 

Pour cela, accepter qu’un temps donné, il est bénéfique que vous preniez un peu de temps pour vous, quitte à faire garder vos enfants.

Si cette solution ne semble pas vous convenir, j’attire votre attention sur le côté passager de la situation.

 

Sur toute l’enfance de votre enfant, si vous « déléguer » un peu plus durant quelques mois, le temps de vous refaire un moral positif, en sachant que ce sera bénéfique pour la suite de votre relation, ça en vaut la peine.

 

 

Une petite liste non exhaustive de vos possibilités :

  • pensez au système de garderie mis en place dans les écoles,
  • à l’étude proposées par certains établissements scolaires pour vous soulager de la corvée des devoirs,
  • aux crèches ou aux assistantes maternelles même les jours où vous ne travaillez pas.
  • le baby siting de bouche à oreille est une solution qui peut bien fonctionner aussi et vous permettre de vous absenter quelques heures en journée ou fin de journée (pour déléguer les bains et repas du soir)
  • selon votre situation personnelle vous pouvez également faire appel à votre famille pour un relai
  • ou à de bons amis.

 

Je vous conseille de ne pas vous arrêter à la croyance limitante que vous êtes seul(e)s et que vous êtes privé(e)s de certains plaisirs de la vie parce qu’il existe toujours des personnes bienveillantes dans votre entourage qui seront prêtes à vous aider.

 

Plus vous vous isolerai, plus vous réussirai à vous convaincre que vous êtes seul(e)s et plus vous le serez. Coincé(e)s dans votre rumination, vous n’arriverez pas à voir qu’il existe toujours des possibilités pour vous soulager.

 

 

En prenant ce temps pour vous, en renouant avec des plaisirs simples de la vie comme des repas entre amis sans vos enfants, des sorties ou des soirées, vous parviendrez petit à petit à renverser la tendance actuelle et à sortir de ce cercle vicieux.

 

Vous avez la possibilité de créer un cercle vertueux nouveau et d’instaurer une réelle harmonie dans votre foyer avec vos enfants.

 

N’hésitez pas à me laisser vos commentaires, vos idées et vos expériences pour que je puisse vous répondre au mieux.

Comment faire quand on manque d’autorité ?

« J’ai un soucis avec mon enfant, je n’arrive pas à me faire entendre, je manque d’autorité ! »

L’autorité est une façon d’imposer ses propres désirs avec force.

Pourquoi se tourner encore vers ce type d’éducation quand on sait que d’autres moyens plus positifs, constructifs et épanouissants pour la relation parent-enfant existent ?

Si votre objectif est de faire de l’élevage, je vous suggère de vous orienter vers les animaux pour ressentir ce sentiment de toute puissance d’être le MAITRE  !

Si vous souhaitez harmoniser vos relations avec vos enfants, ce que je crois puisque vous êtes là, et que l’autorité fait encore partie de votre schéma éducatif malgré vous, pas de panique.

Déjà vous êtes sur la bonne voie en prenant conscience de vos actes.

Ensuite, vous avez l’envie et le désir de vous améliorer pour éradiquer l’autorité de votre quotidien parce que vous avez compris que les rapports de forces ne favorisent nullement le bien-être dans la relation ni ne renforce le lien de connexion entre deux êtres.

Pour finir, continuer chaque jour à persévérer pour changer et améliorer vos relations. Vous offrez ainsi à votre enfant la conviction que tout peut changer à force de persévérance !

 

 

Ce mot « autorité » peut être utilisé ou entendu par certain comme un besoin de se faire obéir de leurs enfants. Je traduis ce besoin d’obéissance par un besoin de coopération que je trouve plus doux dans le terme et qui place les deux personnes concernées sur un pied d’égalité.

Bien sûr qu’en tant que parent, on souhaite obtenir la coopération de nos enfants et c’est bien là l’un de nos plus grands challenge ! Voir mon article « Obtenir la coopération de ses enfants »

En considérant votre enfant comme une personne à part entière, en vous positionnant comme un guide pour lui, quelqu’un qui l’accepte entièrement et totalement, vous avez le choix de sortir de ce schéma d’autorité pour bel et bien entrer dans de la coopération.

Tout ceci est une question d’état d’esprit et cet état d’esprit que vous choisissez d’adopter vous permet de renforcer le lien qui vous unit à votre enfant parce qu’il se sentira considéré, aimé et respecté.

Je suis intimement convaincue que c’est en se connectant de coeur à coeur avec votre enfant que vous pourrez trouver les plus belles pépites non seulement de votre relation mais aussi de votre épanouissement personnel.

 

 

Pour obtenir la coopération de votre enfant, voici un chemin que vous pouvez explorer:

 

1) Utilisez une bonne formulation

 

Dans un article précédent, je parlais de la meilleure façon de se faire entendre de son enfant : Je vous invite à le découvrir ici.

Si votre enfant ne tient pas compte de votre demande…

 

2) Garder votre calme

 

Si besoin quitter la pièce un moment pour retrouver votre calme.

Passez le relai si vous en avez la possibilité.

Pensez à utiliser la Respiration.

Si votre enfant continue son activité, ou son comportement malgré tout…

 

3) Formulez-lui, sans crier (si possible) mais avec fermeté (c’est ce ton sérieux que vous pouvez avoir mais attention à ne pas prendre celui des menaces, la fermeté est sérieuse mais diplomate), ce que vous ressentez en vous mettant à sa hauteur (placez votre visage en face du sien) :

 

 

« Je suis vraiment fatigué(e) ce soir, j’ai passé une journée un peu difficile et je suis épuisé(e). Tu comprends ? Si ça continue, je sens que je vais m’énerver et je n’en n’ai pas envie. Alors s’il te plaît, aide moi pour que les choses se passent bien »

Et si votre enfant reste sur sa position …

 

4) Laissez tomber cette demande temporairement = lâcher prise (c’est vraiment nécessaire parfois)

 

Recentrez-vous sur ce qui est important pour vous. Si vous avez besoin de repos, allez à l’essentiel pour satisfaire au plus vite votre besoin.

Si vous insistez, vous allez vraiment faire éclater votre colère, vous faisant ainsi du mal (ainsi qu’à votre enfant) et prenant une direction que vous vouliez éviter.

Alors, lâcher prise. Et vous serez souvent surpris(e) de voir, que c’est dans ces moments là, que votre enfant va venir vers vous et faire preuve de coopération !

Accueillez-le en acceptant sa proposition et en vous mettant d’accord pour aller vite et ainsi accéder à la satisfaction de votre besoin également.

Attention à ne pas perdre de vue votre besoin également. Dans une relation équilibrée, les besoins de deux parties sont pris en compte.

 

Comment réagir quand on se sent découragé(e) ?

Si vous êtes ici, en train de me lire, c’est que soit vous avez envie d’apporter plus de douceur à votre relation avec vos enfants, soit que vous avez décidé de reprendre la situation en main, soit que vous souhaitez continuer à vous améliorer, à progresser et à entretenir cette harmonie que vous avez déjà su créer dans vos relations de parent à enfant.

 

Quel que soit votre chemin, l’endroit où vous en êtes, vous traverserez inévitablement des moments de doutes, de découragements ou de lassitude.

Des périodes durant lesquelles, vous vous sentirez perdu(e)s et ne saurez pas quoi faire ou comment réagir.

Dans la nature il existe une sorte de mouvement, de fluctuation incessante qui fait varier les saisons, le temps, les animaux…

Nous appartenons tous à cette grande Nature et ne pouvons donc pas échapper à ces oscillations. Nous ne pouvons pas les contrôler, et je suis d’avis qu’il en est très bien ainsi.

 

Par contre, nous avons l’avantage de pouvoir choisir la manière dont nous pouvons les traverser.

Et oui, car chacun réagit différemment face à une même situation. Evidemment, chacun veut être en mesure de traverser ces périodes difficiles de la vie sans trop de souffrances.

 

Offre-toi 10 minutes de détente ici

Pour commencer dès maintenant à cultiver ton bien être, laisse-toi guider à travers cette méditation !


Reçois mes conseils et astuces chaque samedi !

Harmonie Familiale respecte ta vie privée. Pas de spam. Consultes les conditions générales et politique de confidentialité.

 

Voici quelques pistes pour vous aider à retrouver votre énergie :

 

ACCEPTEZ votre situation.

 

Cela signifie vous dire que la situation est comme elle est aujourd’hui et que si c’est comme ça, c’est que c’est la meilleure façon d’être, là, tout de suite, maintenant.

Accepter une situation désagréable peut être inconfortable mais c’est nécessaire.

Alors répétez « c’est difficile en ce moment parce que ….et c’est très bien ainsi » 

Même si vous trouvez ça débile, essayez parce que plus vous lutterez CONTRE une situation, plus elle laissera de marques négatives en vous sur son passage.

Laissez la passer, elle s’en ira.

 

 

GARDEZ À L’ESPRIT LES BONS MOMENTS.

 

Vous avez tendance, dans des moments difficiles, de découragements, à ressasser les mêmes pensées négatives. Cette petite voix dans votre tête, vous balance ces méchancetés comme un petit diable.

Vous avez le pouvoir de chasser ses mauvaises pensées et de les remplacer. Cela demande un peu de pratique mais sachez que c’est possible.

Vous pouvez vous créer comme une sorte de bibliothèque de bons souvenirs, de bons moments et l’utiliser à votre guise.

Remplacez donc les mauvaises pensées par des images et des pensées de votre bibliothèque joyeuse.

Vous verrez que ces dernières prendront le dessus volontiers ! Bonne nouvelle !

 

REGARDEZ VOS REUSSITES.

 

De la même manière que vous transformeriez une phrase négative en phrase positive, portez votre attention sur tout ce que vous avez dépassé au lieu de vous laissez entrainer par vos pensées sombres, dévalorisantes, démotivantes !

Ne vous laissez pas tenter par le côté obscur de la force !

Regardez derrière vous, voyez tout ce que vous n’avez plus comme contraintes aujourd’hui, remarquez tout ce qui a changé grâce à vous et REJOUISSEZ VOUS !

Pour vous aidez, comme je vous le suggère souvent, prenez une carnet et notez vos bons moments, ce que vous avez réussi à dépasser. Créer votre bibliothèque joyeuse et aller y faire un tour pour rééquilibrer votre balance quand vous en avez besoin.

 

Offre-toi 10 minutes de détente ici

Pour commencer dès maintenant à cultiver ton bien être, laisse-toi guider à travers cette méditation !


Reçois mes conseils et astuces chaque samedi !

Harmonie Familiale respecte ta vie privée. Pas de spam. Consultes les conditions générales et politique de confidentialité.

 

ECOUTEZ-VOUS et repérez votre moyen personnel pour retrouver votre énergie.

 

Vous aurez peut être besoin de vous reposer davantage ou, au contraire, de faire un peu plus de sport. A moins que vous préfériez vous plonger dans une lecture passionnante le temps de refaire surface.

Vous pouvez vous concentrer sur ce qui vous motive à aller de l’avant, si vous faites tous ces efforts pour offrir le meilleur de vous même à vos enfants, recentrez vous sur cette belle intention, elle vous donnera des forces !

Ce qui est important, c’est de découvrir ce qui fonctionne pour vous et qui vous aide à passer ce cap.

Soyez certain que votre motivation et votre énergie reviendra dans tous les cas !

 

Partagez vos témoignages en commentaires sous l’article.

 

Comment gérer la colère de l’enfant ?

 

Dans un précédent article, je parlais de la colère de l’adulte .

Voyons ici de quelle manière vous pouvez gérer celle de vos enfants.

Bien entendu, le mécanisme de la colère est identique mais l’enfant n’ayant pas la même maturité cérébrale que l’adulte, il n’est pas en mesure de lui faire face seul. 

Lorsque l’enfant est en colère, il n’a pas d’autre moyen que de subir ces remous et son corps tout entier est alors sous l’emprise de cette force !

 

1- Voici ce qui se passe dans le CERVEAU de l’enfant en colère.

 

Les neurosciences ont  permis de mettre en évidence le fonctionnement du cerveau de l’enfant et d’analyser la réaction de chaque partie en fonction de l’émotion suscitée.

Ainsi, il est important de comprendre que le cerveau se compose de plusieurs parties dont 2 parties bien distinctes :

  • Le néocortex qui gère la réflexion, la pensée et la prise de décision 
  • Le cerveau limbique qui s’occupe plutôt des réactions émotionnelles pures 

D’après les études scientifiques, toujours menées en neurosciences, la première partie atteindrait sa maturation optimale vers l’âge de 25 ans !

Ce qui signifie, que jusque là, l’enfant n’est capable de réagir principalement qu’avec la partie émotionnelle de son cerveau.

 

​Apprends ici à maîtriser les outils pour gérer les colères !

Ne t'arrêtes pas en si bon chemin : développes ton vocabulaire émotionnel, découvres des outils 100% naturels pour gérer la colère ainsi qu'un bonus surprise !


Reçois mes conseils et astuces chaque samedi !

Harmonie Familiale respecte ta vie privée. Pas de spam. Consultes les conditions générales et politique de confidentialité.

Hidden Content

 

2- Les CONSÉQUENCES sur la réaction de l’enfant.

 

Vous l’avez sans aucun doute remarqué, chez les enfants la colère s’exprime de façon très corporelle et prend « possession » de tout leur corps : roulades sur le sol, hurlements à la mort, coups …

De plus, l’enfant n’étant pas en mesure d’utiliser la réflexion pendant sa colère, ressent un véritable chaos à l’intérieur de lui. Il ne comprend pas ce qui se passe dans son corps qu’il ne contrôle pas du tout !

Il peut se sentir apeuré, vulnérable et n’a pas forcément conscience que cet état est passager.

Riche de ces découvertes, l’adulte peut donc faire le choix d’accompagner son enfant pendant la colère en lui offrant simplement un espace dans lequel il peut exprimer librement cette colère sans être juger (c’est une façon d’aimer son enfant inconditionnellement).

 

3- L’ATTITUDE  à adopter pour accompagner l’enfant à travers sa colère

 

Un regard tendre, un geste affectueux (même si cela semble « contre nature ») va aider l’enfant à retrouver son calme de façon saine.

Une fois la calme revenu, l’adulte peut accueillir l’enfant avec un gros câlin pour lui signifier qu’il est toujours aimé de son parent. N’oubliez pas que l’une des plus grandes peurs de votre enfant est de perdre votre amour. 

 

​Apprends ici à maîtriser les outils pour gérer les colères !

Ne t'arrêtes pas en si bon chemin : développes ton vocabulaire émotionnel, découvres des outils 100% naturels pour gérer la colère ainsi qu'un bonus surprise !


Reçois mes conseils et astuces chaque samedi !

Harmonie Familiale respecte ta vie privée. Pas de spam. Consultes les conditions générales et politique de confidentialité.

Hidden Content

 

Et une fois l’enfant sécurisé, il est en mesure de stimuler la partie mature de son néocortex.

C’est à ce moment là, que le parent peut reposer le cadre, exprimer son désaccord vis à vis du comportement de l’enfant et mettre en place si nécessaire, une conséquence constructive.

L’enfant rassuré est bien plus réceptif au mode de fonctionnement de la famille.

Tentez d’expérimenter cette façon de gérer les colères de vos enfants, même si vous êtes peu convaincu au départ.

Observez la différence pour vous d’une part, dans votre ressenti et votre vécu de la colère de votre enfant.

Puis portez votre attention sur la réaction de votre enfant face à votre nouvelle attitude.

 

Partagez vos témoignages en commentaires sous l’article.

Comment gérer votre colère face à vos enfants ?

 

Dans la vie d’une personne, la colère est l’un des sentiments les plus difficiles à gérer. 

Dans la vie d’un parent, nombreux sont les facteurs déclenchants de cette émotion !

La plupart d’entre nous ayant reçu une éducation basée sur les rapports de forces, nous n’avons pas appris à comprendre la colère. Nous en avons même une image négative uniquement car elle est bruyante, incontrôlable parfois et gênante.

Pourtant, la colère, comme certaines autres émotions (la tristesse, la peur par exemple), a son utilité !

 

​Apprends ici à maîtriser les outils pour gérer les colères !

Ne t'arrêtes pas en si bon chemin : développes ton vocabulaire émotionnel, découvres des outils 100% naturels pour gérer la colère ainsi qu'un bonus surprise !


Reçois mes conseils et astuces chaque samedi !

Harmonie Familiale respecte ta vie privée. Pas de spam. Consultes les conditions générales et politique de confidentialité.

Hidden Content

 

Marshall B. Rosenberg écrit :

« Toute colère a une fonction vitale : en effet elle peut nous être très utile si nous l’utilisons comme un signal d’alarme : elle nous permet de prendre conscience qu’il y a chez nous un besoin inassouvi et que nos pensées actuelles diminuent fortement nos chances de le satisfaire»

Finalement, il est important de bien comprendre que la colère nous renvoie un message que nous avons le choix de prendre en compte ou de négliger !

En faisant le second choix, vous comprendrez que vous allez vous laisser emporter dans le tourbillon infernal de cette tempête et vous risquez de vous retrouver en train de crier, de critiquer, de blesser, juger ou punir votre enfant.

 

 

Par contre, si vous avez intégré que la colère est un voyant qui s’allume pour vous signaler un dysfonctionnement, vous allez pouvoir vous ouvrir à vous même, mieux la comprendre et donc mettre en place une action réalisable pour vous faire du bien au milieu de cette turbulence.

 

La plupart du temps, nous avons tendance à dire :

« Je suis en colère à cause de ton comportement ! » (ou nous le pensons en tout cas !)

Ou « je suis en colère parce que tu n’écoutes rien ! »

En réalité, de cette façon, nous portons l’autre, notre enfant, responsable de notre colère ou à l’origine de celle-ci.

 

Mais si on creuse un peu plus et que l’on se pose la question « de quoi ai-je besoin ? » quand on sent la colère monter face au comportement de notre enfant, on peut s’apercevoir que l’on a juste besoin d’être écouté(e) par exemple, ou respecté(e) dans nos choix.

Et la colère nous dit simplement « hey oh, là, tu ne te sens pas écouté(e) »

 

​Apprends ici à maîtriser les outils pour gérer les colères !

Ne t'arrêtes pas en si bon chemin : développes ton vocabulaire émotionnel, découvres des outils 100% naturels pour gérer la colère ainsi qu'un bonus surprise !


Reçois mes conseils et astuces chaque samedi !

Harmonie Familiale respecte ta vie privée. Pas de spam. Consultes les conditions générales et politique de confidentialité.

Hidden Content

 

Notre enfant, de son côté, ne fait rien volontairement pour nous mettre en colère, il est juste lui, avec ses besoins aussi il est en train de faire autre chose peut être. 

Il n’est donc pas réellement la cause de notre colère mais juste le « facteur déclenchant ».

La cause, dans mon exemple, serait le besoin d’écoute non satisfait.

Sur ton bloc note, tu peux t’entrainer à noter les situations dans lesquelles tu t’es senti(e) en colère et essayer de déterminer le facteur déclenchant puis la cause réelle.

Tu pourras t’apercevoir que nous nous trompons très souvent dans nos réactions en interprétant une situation.

Comprendre le fonctionnement de la colère, peut te permettre d’en reprendre la responsabilité et ainsi de mieux la gérer.

Marshall B.Rosenberg propose « de remplacer l’expression « je suis en colère parce que TU » … par « je suis en colère parce que J’AI BESOIN DE « … »

 

Laissez votre témoignage en commentaires sous l’article.

4 étapes pour garder votre self contrôle

 

Vivre avec des enfants n’est finalement pas si naturel que ça… et inversement !

Les besoins de l’adulte et de l’enfant sont si différents que cela rend le quotidien parfois mouvementé.

Jusqu’à récemment, la seule et « bonne » pratique en matière d’éducation était le jeu de pouvoir ou les rapports des forces. Le parent s’accordait volontiers une sorte de « toute puissance » et l’enfant n’avait qu’à « se soumettre » .

Aujourd’hui, nombreux sont les parents qui ont compris, grâce aux neurosciences, que ce type de relation n’apportait rien de constructif à son enfant.

Ok mais avec cette magnifique évolution apparaissent aussi de plus en plus de situations « conflictuelles » entre le parent et son enfant.

Sur la palette des émotions, nous avons la tristesse, la colère et la peur qui semblent les plus délicates à gérer sans trop de dégâts.

 

Offre-toi 10 minutes de détente ici

Pour commencer dès maintenant à cultiver ton bien être, laisse-toi guider à travers cette méditation !


Reçois mes conseils et astuces chaque samedi !

Harmonie Familiale respecte ta vie privée. Pas de spam. Consultes les conditions générales et politique de confidentialité.

 

En suivant ces 4 étapes, tu peux, en tant que parent, prendre soin de toi et apaiser cette émotion dans le but d’adopter et d’adapter ta réaction en étant le plus aligné possible avec ta façon de penser.

 

Imagine donc que tu te trouves face à une situation dans laquelle tu sens de l’énervement monter en toi, de l’agacement ou de la lassitude par exemple.

Avant de réagir de façon impulsive, tu peux t’offrir une parenthèse rien qu’à toi de la façon suivante :

 

1 – Offre toi un « sas de décompression »  pour déverser tout ce qui te passe par la tête.

 

C’est un endroit (imaginaire, silencieux) dans lequel tu as le droit de penser tout ce que tu veux.

C’est TON espace, ton défouloir alors lâche toi !

« Il m’énerve, il ne veut jamais faire ce que je lui demande! »

« J’en ai marre, c’est toujours la même chose ! »

« Combien de fois il va falloir que je lui répète les choses ? »

« Il le fait exprès, c’est pas possible ! »

« Pffffffff, j’aurai bien envie de lui en retourner une ! »

Laisse venir toutes ces pensées sans les censurer.

 

2 – Reconnecte-toi avec la réalité.

 

Quand tu as déversé complètement tes « idées noires » dans ton sas, retourne à la situation et fais le point en étant le plus possible collé(e) à la réalité.

 

 

Retire les jugements et pose toi simplement en observateur de cette situation.

Que vois-tu là, tout de suite maintenant ? Enumère toi les faits uniquement.

Cela peut être très rapide et résumé en une phrase.

« ok, je demande à ma fille de venir s’installer pour faire ses devoirs et je la vois continuer à jouer et me dire non, j’ai pas envie »

 

3 – Porte ensuite ton attention sur ce que tu ressens à ce moment là. 

 

Après avoir remis les choses dans l’ordre, sans jugement, essaye de savoir ce que tu ressens à l’intérieur de toi.

Prends la mesure de ton émotion. Finalement, est ce que tu te sens triste face au comportement de ton enfant ?

Est ce que tu sens plutôt de la colère ou as-tu peur ?

 

Offre-toi 10 minutes de détente ici

Pour commencer dès maintenant à cultiver ton bien être, laisse-toi guider à travers cette méditation !


Reçois mes conseils et astuces chaque samedi !

Harmonie Familiale respecte ta vie privée. Pas de spam. Consultes les conditions générales et politique de confidentialité.

 

En te posant régulièrement ces questions, tu apprendras à te connaitre et tu sauras petit à petit déterminer l’émotion qui te traverse. Tu verras que ce que tu ressens peut prendre une forme différente et que ton corps t’envoie des messages bien différents selon les situations.

C’est une question d’entrainement et d’apprentissage !

 

4 – A ce stade, tu es capable de savoir ce qui te ferait du bien, là, tout de suite.

 

Pose toi la question « de quoi ai-je besoin finalement »?

Tu as peut être ENVIE de crier, de jeter un objet, de taper dans quelque chose, de punir ton enfant.

Et tu as, en même temps, sans doute BESOIN de la compréhension de ton enfant, de sa coopération, de son respect, de sa reconnaissance…

 

 

A moins que tu ai besoin de calme dans un premier temps avant de te tourner vers lui.

En définissant ce qui te ferait du bien, tu peux savoir si tu es en mesure d’aller vers ton enfant pour lui parler dans une intention constructive ou non.

Si tel est le cas, tu peux simplement lui signifier que tu prends quelques minutes pour toi (« je reviens ») et faire le point sur ce qui est important pour toi.

Quand tu es disponible, tu peux retourner auprès de ton enfant et mettre en place une action en accord avec ta façon de penser.

Avec un peu d’entrainement, ces 4 étapes peuvent se succéder assez rapidement dans ta tête. Alors à toi de jouer !

Il t’est toujours possible de noter ta progression sur ton carnet et de t’offrir des moments de gratitude envers toi même en constatant ton évolution.