Pourquoi tu n’arrives pas toujours à appliquer l’éducation positive ?

Tu as certainement envie de mettre en place les préceptes de l’éducation positive chez toi, dans ta tribu. Cependant, il est possible que tu aies l’impression de ne pas y arriver !

Cela peut provoquer en toi un sentiment de dévalorisation, de culpabilité et tu peux te sentir découragé(e) voire nul(le) et considérer que tu échoues dans ta démarche.

Pourtant, tu as envie de tendre vers cette bienveillance. Tu as découvert les bienfaits de cette forme d’éducation et les faits scientifiques t’ont convaincus !

Dans cette vidéo, je partage avec toi 5 points qui te permettront d’être plus à l’aise dans ta pratique quotidienne de l’éducation positive.

1 – Une génération entre deux

Depuis des dizaines d’années, l’éducation était basée sur des principes de soumission de l’enfant.

Il n’avait pas vraiment le droit de s’exprimer, il devait obéir et les émotions n’étaient pas mises en valeur.

Aujourd’hui, les neuro sciences qui ont mis en avant les conséquences de ce type d’éducation sur le cerveau et le développement de l’enfant, les psychologie positive et comportementale nous orientent vers autre chose. 

On nous guide vers une parentalité bienveillante, où le parent se doit d’être calme, posé, attentif et à l’écoute de son enfant tout le temps.

Nous faisons partis d’une génération qui peut oeuvrer en ce sens, d’une génération « entre deux ».

2 – La réalité du quotidien pour les parents d’aujourd’hui

Toutes ces notions sont nouvelles dans l’éducation. Il me semble difficile voire impossible de tout assimiler en une seule vie.

Ayant un héritage de plusieurs années d’un certain type d’éducation, il est nécessaire de se rendre compte, à mon avis, qu’on ne peut pas tout changer, intégrer et transmettre à nos enfants en seulement une vingtaine d’années !

Il me paraît primordial d’accepter de faire parti de cette évolution. Aller dans ce sens si cela te convient et garder à l’esprit qu’il faudra probablement plusieurs générations pour que ces principes soient totalement ancrés.

3 – Un nouvel apprentissage

Nous appartenons à cette nouvelle génération et sommes en plein apprentissage de cette nouvelle éducation.

En acceptant cette position, nous pouvons comprendre les raisons de nos échecs face à la mise en pratique de celle ci. 

Grace à ces échecs, nous pouvons nous améliorer et continuer à faire avancer ce mouvement de bienveillance éducative. Nous pouvons offrir à nos enfants la possibilité de continuer en ce sens mieux que nous.

Chaque parent d’aujourd’hui fait de son mieux pour aller en ce sens et c’est déjà très bien.

Grâce à notre implication quotidienne on évolue dans ce sens et c’est énorme ! Même si tous les jours on n’arrive pas à appliquer tous ces préceptes.

4 – Accepter que ça prenne du temps 

Tout nouvel apprentissage prend du temps à s’installer.

Il me semble important de garder à l’esprit cette notion d’évolution. De même qu’accepter que chacun d’entre nous puisse apporter sa pierre à l’édifice en étant imparfait.

Nous allons forcément changer les choses et pour cela il faut accepter que cette démarche puisse prendre du temps.

Elle se fera probablement sur plusieurs générations, comme beaucoup des grands changements qui ont eu lieu dans notre civilisation. 

5 – La répétition

D’autre part, les découvertes scientifiques récentes ont mis en évidence le fait qu’il était possible de créer de nouvelles connexions neuronales dans notre cerveau.

Pour cela il est nécessaire de persévérer, de répéter les mêmes fonctionnements afin qu’ils deviennent familiers à notre corps.

Ainsi, il est important de savoir que même si tu ne parviens pas tous les jours à faire ce que tu veux dans ton éducation, le fait de continuer à avancer dans ce sens va te permettre de t’améliorer.

Pourquoi il est nécessaire de se fâcher !

Dans cet article je m’adresse surtout aux femmes…mais les hommes peuvent lire bien sûr !

Quand j’utilise le terme « se fâcher » j’entends surtout par là, s’imposer, se poser en tant que maman et femme à part entière qui à droit au respect et qui est capable de guider sa tribu sans se culpabiliser ni avoir honte !

1- Le schéma familial dont nous avons hérité.

Je vois le schéma familial dont nous avons hérité de la façon suivante : la femme s’occupait à plein temps de ses enfants, elle ne travaillait pas et n’avait pas les mêmes droits que son mari.

Pourtant, lorsqu’elle se retrouvait dans une situation conflictuelle avec ses enfants, on entendait souvent des phrases du style « tu verras quand ton père rentrera » ou « quand je vais dire ça à ton père, tu vas voir ce qu’il va se passer ! ».

C’est encore le cas dans certaines familles et peut être même dans la votre.

La femme se plaçait ainsi dans une position d’infériorité par rapport à son mari (ce qui était bien la réalité de l’époque) et avait besoin de l’intervention de son mari pour gérer sa tribu et s’en faire respecter.

2- Qu’en est-il aujourd’hui ?

Aujourd’hui, les femmes ont acquis davantage de droits (un immense merci à toutes celles qui se sont battues et qui se battent encore pour ça!) et le schéma familial change.

Beaucoup de femmes se retrouvent seules face à l’éducation de leurs enfants soit parce qu’elles sont séparées, divorcées, veuves ou alors parce que leur mari travaille tard ou loin et qu’elles se retrouvent à gérer l’éducation des enfants dans le quotidien.

Le constat que je fais, en tant que femme et en observant autour de moi mes semblables, c’est que nous avons encore du mal à nous imposer la tête haute face à notre tribu.

Quand nous parvenons à le faire, s’ensuit souvent une ÉNORME culpabilité ! Comme si nous avions « mal agit » ou pire comme si nous n’avions pas le droit de nous mettre en colère contre le comportement de nos enfants.

Nous avons hérité de ce schéma familial qui a placé la femme dans un rôle stéréotypé de douceur, de tendresse, de maternage et du coup, il nous est encore difficile de le faire évoluer.

C’est tout à fait naturel car le vécu de nos ancêtres planent toujours sur nous, comme le notre planera sur nos descendants. Il est possible d’évoluer et de laisser à nos enfants une position de maman qui s’affirme !

3- Sortir de ces croyances limitantes.

Les neuro sciences sont là pour nous apprendre le fonctionnement du cerveau de l’enfant.

Elles peuvent nous éclairer également sur le celui de l’adulte.

Il y a, selon moi, de nombreuses richesses à y puiser.

La communication, le dialogue sont deux éléments indispensables au bon développement de la relation parent-enfant.

Les respect du développement de l’enfant, la libre expression de ses émotions sont primordiale pour l’épanouissement de l’enfant.

Les limites, le respect des règles et le cadre sont absolument nécessaire aux enfants pour ne pas devenir des angoissés de première classe !

Quand le papa de mes enfants est décédé, on m’a plusieurs fois posé la question « mais c’est pas trop dur d’être à la fois la maman et le papa ? ».

Je comprends le sens de cette question mais je l’ai toujours trouvée bizarre pour être honnête.

Je ne suis pas un papa, je suis une maman ! Et ce n’est pas parce que je suis seule à assumer l’éducation de mes enfants que je dois me mettre dans la peau d’un papa pour avoir le droit de m’affirmer !

Je suis une femme et j’en reste une ! Je cherche, je tâtonne et je trouve un peu plus chaque jour mon équilibre dans ce rôle.

Peut être que le secret est d’assumer simplement notre part féminine et masculine.

Le masculin se représente globalement par le passage à l’action. C’est probablement pour cette raison que ce sont les papas qui étaient cantonnés au rôle d’autorité dans les familles.

Mais sachez mesdames, que chacune de nous à une part masculine en elle et qu’en l’exploitant, en l’autorisant à se développer nous avons une richesse insoupçonnée en nous.

Elle nous permet donc de sortir de ce rôle « mono facette » de maman toute douce et d’exprimer notre personnalité entière !

4- Apprendre à se connaître

La découverte de notre personnalité « complète », nous ouvre des portes qui peuvent s’avérer très utiles pour guider notre petite tribu.

Cela va dans le même sens que l’apprentissage de la gestion de nos émotions.

Chacun de nous ressent les mêmes émotions, femme ou homme et ce dans tous les pays du monde entier.

Nous pouvons être des super mamans toutes douces, aimantes, compréhensives et patientes et en même temps, nous fâcher très fort parce qu’on ressent de la colère face à certains comportements de nos enfants ou même de la tristesse parfois.

Et mieux, nous pouvons tout à fait exprimer cette colère ou cette tristesse parce que la goutte d’eau à fait déborder le vase et que là, c’est trooooop !

Cela ne fera pas de nous des mamans horribles, trop ci ou trop ça, ou pas assez quelque chose … ni complètement ratées voire dépressives parce qu’elles expriment leur tristesse.

Je crois que justement en tant que femme, que nous avons la possibilité de faire découvrir à nos enfants un très large panel de comportement. Cela est forcément enrichissant pour l’enfant à partir du moment où les choses sont clairement posées et expliquées bien sûr !

5- S’autoriser

Quand la coupe est pleine, autorisez vous à vous fâcher.

Vos enfants ont aussi besoin de vous voir vous affirmer et sûre de vous.

Ca peut sembler paradoxal mais l’enfant qui fait tourner sa mère en bourique à souvent juste besoin de vérifier que justement elle a la capacité d’être forte et de de s’imposer.

Utiliser la communication, l’écoute, la reformulation pose les bases de l’éducation choisie et l’affirmation de la maman dans son intégralité la renforce !

Alors ne vous culpabilisez plus et prenez votre place à part entière.

Pensez à partager vos retours en commentaires sous l’article.

Peut-on réellement élever ses enfants sans crier ?

On voit beaucoup à l’heure actuelle, sur les sites, les réseaux sociaux…qu’il est préconisé d’élever ses enfants sans crier. 

Je me suis penchée sur le sujet parce que j’ai noté que de nombreux parents tombent dans la culpabilité lorsqu’ils ne parviennent pas à suivre les préceptes de l’éducation positive. Et moi la première !

Je te partage ici mon point de vue et mon expérience personnelle sur le sujet et je te montre ce qui fonctionne dans ma tribu.

1 – Qu’est ce qu’on entend par « crier » ?

  • Si le terme « crier » est utilisé dans le même sens que « hurler » sur ces enfants, alors je conçois qu’il soit possible de travailler sur ce sujet et de supprimer les hurlements de notre éducation.

En effet les hurlements, n’ont rien de constructifs et n’apportent rien ni à l’enfant ni au parent. 

Ce n’est pas pour autant que c’est facile à faire ! Cela dépend beaucoup de notre histoire.

  • Si « crier » signifie élever un peu la voix par rapport à son élocution habituelle alors je commence à être sceptique !

2 – En pratique dans la vie réelle 

Personnellement c’est ce que j’avais compris et j’ai donc essayer d’accompagner mes enfants dans le quotidien en restant toujours sur la même intonation de voix. 

J’ai deux garçons et j’ai vite constaté que face à leur opposition ou au dépassement des limites, ma demande n’avait pas d’impact lorsqu’elle était formulée ainsi. 

  • J’ai fait une nouvelle tentative auprès de mes enfants en élevant un peu la voix en cas de dépassement des limites non négociables par exemple et j’ai vu que l’impact était totalement différent !

Ainsi, je vois beaucoup de parents qui se jugent en échec ou en difficulté dans la relation avec leurs enfants parce qu’ils ne parviennent pas à les élever sans crier. 

Tout est relatif et il me semble bon de faire le point régulièrement.

3 – Le juste milieu

OUI il est possible de ne plus hurler ! Et c’est même bénéfique !

NON il n’est pas possible de ne pas crier si « crier » signifie être ferme !

Faire la différence entre ces deux termes me semble être d’une importance primordiale pour te permettre d’avancer sereinement.

Je vois l’éducation positive comme une démarche à visée constructive pour l’enfant et pour la famille toute entière.

Faire preuve de fermeté quand tes limites ne sont pas négociables pour le bon fonctionnement de votre famille et l’épanouissement de ton enfant est tout à fait positif !

Ton enfant a besoin de se repérer et ce cadre, rassurant pour lui, est indispensable. 

Partage tes expériences en commentaires sous l’article ou sous la vidéo !

Comment faire pour que tes enfants soient prêts à l’heure ?

réveil heure

Je vais te parler d’une situation qui t’est peut être familière.

Prends un jour de repos, ton enfant a une activité extra scolaire et il souhaite vraiment y participer.

Tu vas mettre ton réveil, ton énergie et ta patience en marche pour faire en sorte que toute ta tribu soit prête en temps et en heure pour faire plaisir à ton enfant.

Seulement voilà, tu constates peut être que finalement, tu es le seul à être prêt et à dépenser autant d’énergie. Pourtant ce n’est pas POUR TOI ! 

Je te donne 4 clés pour remettre les choses en place et impliquer ton enfant réellement dans sa préparation ?

1 – Prends conscience que tu es responsable de ton choix 

Il est toujours bon de se rappeler que c’est toi qui a choisis d’inscrire ton enfant à une activité.

Tu peux également repenser à ce qui t’a motivé pour le faire.

Tu n’es pas dans l’obligation de l’accompagner et tu as tout à fait le droit de faire autrement.

2 – Accompagnes ton enfant dans sa préparation

En fonction de l’âge de ton enfant, tu adapteras ton comportement bien sûr.

L’idée est d’aiguiller ton enfant pour qu’il ait des repères dans le temps.

Attention, ne t’acharne pas après lui ! Evite les coups de pression avec des phrases comme « allé, dépêches toi », « hop hop hop, il faut y aller maintenant »…

Essaye de trouver un juste milieu pour le guider tout en lui laissant la responsabilité de sa préparation !

3 – Appliquer une conséquence logique

La conséquence logique est une conséquence en lien avec la situation. Elle peut être utilisée si tu constates que ton enfant ne respecte pas l’horaire.

Entendons nous bien, tu auras mis en oeuvre de quoi le guider pour être prêt à temps. Tu seras toi même prêt.

A partir de là, si tu vois que ton enfant est loin d’être prêt, tu as la possibilité d’appliquer la conséquence logique.

Ici, il s’agira de dire à ton enfant que le départ de la maison est prévu à telle heure et que s’il n’est prêt, il n’y aura pas d’activité.

A toi de voir de quelle indulgence tu es prêt à faire preuve.

Surtout, il est indispensable d’appliquer réellement la conséquence annoncée en cas de non respect de l’engagement de l’enfant.

Pour en savoir plus sur les conséquences logiques, découvre ici la vidéo

4 – Pense à une alternative pour toi 

En te levant ce matin là, si tu as constaté auparavant que cette situation peut être problématique dans ta tribu, je t’invite à trouver ce que tu ferais si tu n’accompagnais pas ton enfant.

De cette façon, tu auras à l’esprit deux possibilités pour ta matinée. Cela atténuera sensiblement ton éventuelle frustration en cas de non coopération de ton enfant dans sa préparation.

Si tu ne prévois rien, tu risques de te sentir en colère, frustré(e). De plus tu auras plus de mal à gérer les émotions qui vont t’envahir.

Laisse toi donc une autre possibilité et tu te sentiras plus zen !

6 clés pour une bonne ambiance au moment du repas !

Le repas avec sa tribu devrait être un moment de joie, de partage, durant lequel on peut souffler un peu au milieu de la course effrénée du soir !

Pourtant, il arrive souvent que ce moment soit plus chaotique que prévu !

Voici à quoi il ressemble la plupart du temps :

  • Les parents sont dans la dynamique de l’organisation de la fin de journée et un peu tendus pour ne pas coucher les enfants trop tard.
  • Les enfants ont besoin de lâcher prise de toutes les tensions accumulées au cours de leur journée.
  • Les parents sont dans leurs pensées ( ce qu’il reste à faire, ce qui s’est passé au boulot…)
  • Les enfants n’ont pas du tout envie de se poser à nouveau sur une chaise sans bouger

Ce décalage flagrant entre les parents et les enfants ne peut qu’entraîner des conflits !

Chacun a de bonnes raisons d’agir comme il le fait mais en arrangeant quelques petites choses, le repas peut devenir un moment vraiment agréable.

1 – Définissez vos valeurs, vos objectifs et leurs « pourquoi »

Qu’est ce qui est important pour vous au moment du repas ?

° Que vos enfants mangent de tout ?

° Qu’ils se tiennent « correctement à table » ?

° Qu’ils restent assis du début à la fin ?

° Que le repas soit un moment de retrouvailles ?

Posez-vous véritablement la question, en prenant le temps d’y répondre franchement.

En premier lieu, vous aurez tendance à ressortir toutes les règles du repas qui vous ont été inculquées pendant votre enfance et c’est normal.

Mais prenez un peu de recul et adaptez vos valeurs ( = ce qui est important pour vous) à votre personne, celle que vous êtes aujourd’hui.

Pour vous aidez à mieux les trouver et être sûr(e) qu’elles vous appartiennent, demandez vous ce qui vous motive à faire respecter cette valeur précisément.

Pourquoi est ce important pour vous que vos enfants restent assis à table pendant tout le repas par exemple ?

Si vous avez du mal à répondre, il est probable que cette règle revienne de votre passé.

Vous avez le droit de la changer à présent.

Vous verrez qu’en faisant ce travail, déjà vous relâcherez la pression sur quelques attentes que vous avez envers vos enfants et l’ambiance sera plus détendue.

2 – La règle du menu équilibré

La plupart des parents souhaitent établir des menus équilibrés pour leurs enfants afin qu’ils aient tous les nutriments dont ils ont besoin.

Le problème se pose souvent au moment des légumes, gros ennemis des enfants !!

Ma première suggestion est d’élargir votre vision : aucun enfant n’aime TOUS les légumes et peu d’adultes non plus !

En regardant ce qu’il aime dans la globalité, il est probable que vous puissiez trouver un apport en nutriment suffisant.

Deuxième conseil :  ne vous prenez pas la tête ! Faites de préférence ce qu’il aime et s’il boude les légumes, tentez les fruits en plus grande quantité. Il ne veut pas de laitage, proposez lui des amandes, très riches en calcium.

N’écoutez pas tout ce que disent les publicités et descendez la barre de vos attentes.

Vous pouvez regarder l’alimentation de votre enfant sur une semaine plutôt que sur une journée. Cela vous permet de mettre dans l’assiette de votre enfant tout ce dont il a besoin en adaptant an fonction de sa faim, de ses gouts et de votre motivation !

Si vous restez fixé(e) sur chaque journée, il est beaucoup plus difficile d’atteindre votre objectif.

Pensez aussi à cuisiner les légumes en gratin ou en quiche, les enfants préfèrent largement que tout seuls !

3 – Le respect de la satiété.

La satiété est le fait d’avoir assez mangé.

Beaucoup de parents pensent bien faire en apprenant à leur enfant à terminer leur assiette.

L’enfant ressent naturellement la satiété et en grandissant avec cet « obligation » il apprend petit à petit à se déconnecter de son corps.

Du coup, beaucoup d’adultes, se forcent à terminer leur assiette et ne se rendent pas compte qu’ils n’ont plus faim depuis longtemps. Résultat, leur organisme met dix fois plus de temps pour effectuer le travail de digestion et il pompe énormément d’énergie !

En respectant l’appétit de votre enfant, vous lui permettrez de rester connecté à ses sensations corporelles.

Soyez rassuré(e), votre enfant ne se laissera JAMAIS mourir de faim ! S’il n’a pas faim, ce n’est pas forcément qu’il est malade, le goûter est peut être proche du dîner, il a peut être déjà très bien mangé ce midi ou il n’a peut être pas dépensé beaucoup de calories dans cette journée.

Et puis, non seulement vous aurez des restes pour les jours suivant qui vous dépanneront bien volontiers et vous éviterez de rentrer dans des conflits interminables avec votre enfant.

Evitez de « priver » de dessert s’il ne mange pas tout.

Vous pouvez lui expliquer tout simplement que pour vous il est important que le repas soit équilibré et que le dessert suit un repas dans lequel on mange de tout et non pas que la viande ou que les féculents !

De cette manière, il n’y a pas la punition du dessert mais plutôt le repas vu dans son ensemble !

On ne mange pas pour avoir « droit » au dessert, on mange pour répondre au besoin de son corps et l’aider à nous garder en forme et en bonne santé pour jouer !

4 – Les jouets

Ah, les jouets…à table ou non ???

Chacun à son point de vue sur la question et son argumentation.

Quoi qu’il en soit, si le sujet est sensible avec votre enfant et source de disputes, je vous invite à trouver avec lui, une solution qui convienne à chacun.

Si votre intention est toujours de passer un bon moment en mangeant, pourquoi ne pas lui accorder qu’il pose un petit jouet à côté de son verre dont il sera responsable : il ne doit pas rouler sur la nourriture ni faire de galipettes sur la table ce jouet.

N’oubliez pas que le jeu est un besoin majeur chez l’enfant et peut être qu’en posant son jouet à côté de lui à table, il se sent rassuré, il crée ainsi son univers à la même table que vous.

L’enfant n’a pas la même vision que l’adulte et il est possible que pour lui, la table soit immense et synonyme de beaucoup de contraintes ! Le jouet l’aidera peut être à apprivoiser ce moment pour qu’il soit agréable pour vous tous.

5 – Le dialogue

Pour que le repas ne parte pas dans tous les sens, je vous invite à canaliser l’énergie de votre tribu en instaurant un dialogue.

  • Poser des questions, quelques unes, faites un point sur les bons moments de la journées de chacun, sur ce qui a été le pire aujourd’hui.
  • Racontez votre journée, partagez vos sensations, dites si vous êtes heureux(se) de vous retrouver là avec votre famille pour terminer cette journée.
  • Proposez un petit jeu par exemple, si vous voyez que les enfants commencent à s’exciter : commencer une phrase avec un mot et à tour de rôle, chacun ajoute un mot jusqu’à faire une phrase très rigolote !
  • Demandez leur ce qu’ils aimeraient faire quand ils seront plus grands, ce qu’ils adoraient découvrir de nouveau…

Bref, profitez de ce moment pour créer un réel échange ensemble où chacun peut s’exprimer librement.

6 – Le droit au lever

Si vos enfants ont tendance à se lever de nombreuses fois et que c’est quelque chose de difficile pour vous, n’hésitez pas à poser votre limite.

Par exemple, un seul lever autorisé par repas.

Au deuxième, l’assiette disparaît puisque l’enfant ne s’en occupe plus !

Pour éviter les déplacements, vous pouvez solliciter vos enfants pour qu’ils rapportent leur assiette dans l’évier, qu’ils aillent chercher le dessert ou la cuiller qu’il manque… ainsi ils pourront se dégourdir les jambes tout en participant à la vie de famille !

En réalité, pour les enfants, c’est loin d’être facile de rester assis en fin de journée, encore ! On le leur a demandé toute la journée à l’école et voilà qu’en rentrant, ça recommence.

Pensez y et tenter de couper la poire en deux. Un peu de souplesse, d’imagination et d’empathie et le tour est joué !

N’hésitez pas à me laisser vos questions en commentaires sous l’article.

Partagez cet article si vous pensez qu’il peut être utile à quelqu’un de votre entourage.

Et surtout, passez de bons repas avec votre tribu !

Comment faire quand ton enfant ne veut pas coopérer ?

L’utilisation des menaces dans ton quotidien.

 

 

S’il t’arrive de ne pas toujours être bienveillant dans ton comportement avec tes enfants, sache que c’est ok.

Tu es un être humain et tu as le droit de ne pas réussir systématiquement à être le meilleur parent de l’année !

 

L’utilisation des menaces est une attitude fréquente dans l’éducation traditionnelle que tu as certainement vécu toi même très souvent lorsque tu étais enfant. 

Il est donc assez logique que tu reproduises ce système de défense avec tes enfants.

 

Je te propose, à travers cette vidéo, de voir de quelle manière tu peux t’améliorer et tendre vers une attitude bienveillante qui respectera davantage tes valeurs ainsi que le besoin d’épanouissement et d’individualité de tes enfants.

 

— N’hésites pas à me laisser tes commentaires sous l’article.

— Partage cette vidéo avec ton entourage si tu penses qu’elle peut être utile à d’autres parents.

 

Prends soin de toi, de tes enfants et rappelle toi que tu peux t’améliorer chaque jour.

 

 

 

Ce que tous parents devraient savoir pour aider son enfant dans sa scolarité

Si tu le souhaites, tu peux écouter directement le podcast de cet article ci-dessous :

Il se peut que tu rencontres des difficultés à guider ton enfant dans ses apprentissages, notamment scolaires.

Dans cet article, je te partage des points clés que j’ai découverts et qui peuvent être très utiles pour aider ton enfant.

1 – Généralités

Dans notre société actuelle, le système scolaire est mis en place sous une certaine forme. Certains enfants vont réussir à y évoluer de façon très naturelle et pour d’autres, ce sera une vraie galère !

Ces derniers vont être étiquetés d’un « retard dans leurs apprentissages » ou d’un « manque de concentration » et j’en passe.

En réalité, rassures toi si tu as un enfant qui ressemble à cette description, ce n’est pas tout à fait juste.

devoirs

Le système scolaire est basé sur la transmission d’informations qui est recevable pour des enfants posés, capables d’apprendre dans le calme, en restant assis. Il favorise un apprentissage de la langue et des mathématiques selon UNE seule méthode.

Or, chaque enfant est unique et il existe scientifiquement des différences chez chacun de nous dans nos capacités d’apprentissage.

2 – Les différents hémisphères cérébraux

Les études scientifiques menées depuis le XIXème siècle ont mis en évidence l’existence de deux hémisphères dans le cerveau humain.

Chacun d’entre eux aurait ses fonctions bien spécifiques et chaque personne, donc chaque enfant, aurait une prédominance de l’un de ses deux hémisphères cérébraux.

Ceci expliquerait, en partie, la différence de capacité d’apprentissage chez les enfants.

A) L’hémisphère gauche

Selon les scientifiques, cet hémisphère serait le plus ancien et celui qui a été longtemps le plus répandu. C’est la raison pour laquelle notre société actuelle se serait construite un fonctionnement adapté à celui de l’hémisphère gauche.

Pour faire simple, un enfant ayant un hémisphère gauche « dominant » aurait les traits de personnalité suivants :

  • une logique développée,
  • un esprit d’analyse,
  • une forte capacité à résoudre les problèmes de mathématiques,
  • une capacité à prendre des décisions (faire des choix),
  • une aptitude à la lecture et à l’écriture
  • un comportement plutôt posé

Il s’agit souvent d’enfants adaptés au système scolaire.

B) L’hémisphère droit

A l’inverse, les personnes ayant plutôt un « cerveau droit dominant » (j’utilise volontairement des guillemets car des études scientifiques sont toujours en cours à ce sujet), sont de plus en plus nombreuses depuis quelques années.

Il s’agit d’enfants dont les traits de personnalités sont les suivants :

  • une intuition développée,
  • une intelligence émotionnelle marquée,
  • un sens artistique, créatif développé,
  • une bonne orientation dans l’espace (réalisation aisée de puzzle),
  • une vision globale des choses : sensibles à une ambiance plus qu’aux détails
  • un besoin important de mouvement

Ce sont ces enfants là qui, en général, ont davantage de mal à s’adapter au système scolaire car ce qui leur est demandé dépasse leur capacité.

Ils sont donc souvent contraints d’utiliser énormément d’énergie pour être dans le moule de l’école.

C) Petits tests

Pour déterminer l’hémisphère « dominant » chez ton enfant tu peux réaliser quelques tests assez simples :

  • demande à ton enfant de coller son oreille contre un mur. S’il colle l’oreille droite, c’est son cerveau gauche qui domine et inversement.

Pour rappel, les hémisphères cérébraux commandent les parties du corps qui lui sont opposées. Ainsi, l’hémisphère gauche commande le côté droit et l’hémisphère droit commande le côté gauche.

  • demande à ton enfant de se positionner debout, les pieds parallèles. Place toi derrière lui et pousse le doucement en avant. S’il pose son pied droit en premier, c’est son hémisphère gauche qui domine et inversement.

3 – Ce ne sont pas les capacités de ton enfant qui sont en cause !

Ces premiers éléments d’information, peuvent déjà te guider à comprendre le comportement de ton enfant.

Ils te donnent une belle piste de réflexion que je t’invite à poursuivre.

Il est demandé aux enfants de se plier à ces fonctionnements mis en place (notamment à l’école) et s’ils n’y arrivent pas, ils seront étiquetés.

Maria Montessori (pour ne citer qu’elle), avait déjà mis en évidence le fait qu’il serait intéressant que l’adulte s’adapte à l’enfant pour lui permettre l’accès à l’information. Et non l’inverse !

Or l’adulte oublie encore trop souvent qu’il est, par nature, un être d’évolution.

Et face à des comportements déroutants, gênants ou « non conformes », il préfèrera rester figé plutôt que de prendre son courage à deux mains et se remettre en question.

4 – Les différents types de mémoires

Je vais te parler ici des trois types de mémoires utiles à connaître pour guider ton enfant dans ses apprentissages

A) La mémoire visuelle

Comme son nom l’indique, elle retient davantage les informations qui seront visualisées par l’enfant.

Si ton enfant a une mémoire à tendance visuelle, lorsque tu lui demanderas de te raconter une balade en forêt (par exemple), il te décrira ce qu’il a vu.

L’enfant concerné apprendra plus facilement en lisant ces leçons ( plus précisément en les voyant écrites). Inutile de les lire, il n’en retiendra pas grand chose !

B) La mémoire auditive

Cette mémoire est basée sur les sons, tu l’auras deviné.

Un enfant ayant une mémoire plutôt auditive va te décrire la fameuse balade en forêt (comme dans notre exemple cité plus haut), en te parlant des sons qu’il a entendu, des bruits, des chants des oiseaux…

Si ton enfant est concerné, tu pourras l’aidé à retenir ses leçons en les lui lisant justement. Inutile de le forcer à rester 3 heures devant sa feuille, il aura beaucoup de mal à retenir quelque chose.

Une fois que tu comprends ce fonctionnement, tu peux guider plus facilement ton enfant et aller bien plus vite dans les devoirs.

De même, tu peux sortir des fausses croyances qui hantent ta tête et te disent que ton enfant ne met aucune bonne volonté à faire ses devoirs !

C) La mémoire kinesthésique

Elle concerne les enfants qui ont une facilité à retenir ce qu’ils ressentent.

En te racontant la balade en forêt, ton enfant te parlera surtout de ses émotions. Il avait peur, il se sentait bien, il faisait chaud ou froid…

Avec ce type de mémoire, tu pourras aider ton enfant en lui racontant ces leçons et en essayant de lui faire ressentir les informations.

C’est probablement le plus délicat, mais ce n’est pas la dominante ! Ouf !

5- Appliquer ces connaissances pour aider ton enfant

Si tu parviens à déterminer les comportements dominants de ton enfant, il ne s’agit pas de le mettre dans une case.

Garde toujours à l’esprit qu’un être humain est changeant et qu’il utilise TOUJOURS ces deux hémisphères cérébraux malgré tout.

Par contre, ces quelques notions peuvent t’aider à comprendre de quelle manière ton enfant sera réceptif à ses apprentissages.

On a vu de quelle manière tu peux utiliser ta connaissance des différents types de mémoires.

Concernant les deux hémisphères cérébraux, ces informations peuvent te permettre de comprendre si ton enfant à des difficultés dans la réalisation par exemple de ses exercices de mathématiques (il n’est peut être pas « hémisphère gauche tout simplement).

De même pour l’apprentissage de la lecture ou de l’écriture.

Tu peux mieux comprendre ton enfant également si tu le vois sans cesse bouger lorsqu’il apprend ses leçons. Il a peut être tout simplement besoin du mouvement pour intégrer l’information.

Il existe des moyens que tu peux utiliser pour développer ces capacités dont ton enfant auraient besoin. Je te les partagerai dans un prochain article dès que j’aurai terminer mes recherches.

En attendant, je te propose de déjà prendre conscience de ces informations et de t’armer de patience et de bienveillance envers ton enfant.

D’une façon générale, ton enfant aura envie d’apprendre. Alors s’il « pêche » quelque part, c’est peut être juste qu’il ne peut pas tout développer en même temps !

Il a sans aucun doute d’autres capacités que tu peux explorer et cultiver avec lui pour l’aider à cultiver sa confiance en lui.

Par exemple, son côté créatif : à travers le dessin, la peinture, la recherche de solutions dans la vie quotidienne, l’expression de ses émotions, son intuition…

Comment intervenir efficacement dans un conflit entre tes enfants ?

Quand tu assistes aux disputes de tes enfants, tu as en général plusieurs possibilités dans ton positionnement.

1- Tu peux intervenir en te fachant et en ordonnant à tes enfants d’arrêter ça tout de suite !

2- Tu peux choisir de les laisser régler ce conflit par eux même sans intervenir.

3- Tu peux les guider pour leur apprendre à gérer ce genre de situation 

Je te propose de développer ici le troisième point. Tu pourras découvrir de quelle manière tu peux accompagner tes enfants dans l’apprentissage de la gestion du conflit.

1 – Ce qui s’est passé dans ma tribu

Avant cela, je vais te parler de ce que j’ai fait dans un premier temps.

Dans un soucis d’apprendre à mes enfants à devenir autonome dans la gestion de leur conflit, je leur avais d’abord proposé la solution suivante.

Ils choisissaient un mot « code » et l’utiliseraient lorsqu’ils voudraient arrêter le jeu.

Chacun avait choisi son mot et semblait assez content.

Sauf que dans la pratique, le mot était peu utilisé ou peu respecté.

Je suis donc partie à la chasse aux nouvelles solutions.

2 – Le rassemblement familial

Alors j’ai employé les grands moyens et j’ai pratiqué un rassemblement familial afin de trouver une nouvelle solution.

Je te remets le lien de la vidéo ici si tu souhaites découvrir plus en détail de quoi il s’agit :

Mes garçons, d’habitudes débordants d’imagination ont calé sur ce sujet !

C’est pourquoi j’ai fait ma proposition. Et elle a fait mouche !

Je leur ai demandé ce qu’ils pensaient du fait que j’intervienne quand ils se bagarrent et que ça dégénère. J’ai proposé de les séparer et les mettre chacun dans une pièce.

Ma solution a été adoptée avec quelques précisions importantes pour mes enfants.

3 – La solution

Mes enfants ont donc précisé qu’il fallait que j’intervienne calmement et que j’apporte le doudou à mon petit.

J’ai à mon tour, accepté leurs propositions et nous avons mis en place cette nouvelle solution.

J’ai pris conscience à travers cet échange que vouloir guider ces enfants vers l’autonomie nécessite parfois une intervention mesurée.

Le fait d’avoir posé les choses ensemble et d’avoir écouté les besoins de mes enfants à permis de se mettre d’accord, que chacun puisse s’exprimer et surtout que mon intervention soit comprise comme une aide.

4 – En pratique

Par la suite, j’ai utilisé notre solution et elle a très bien fonctionnée.

Mes enfants se sont rappelés de notre rassemblement et ont bien compris l’utilité de mon intervention.

Et curieusement, depuis ce jour là, mes interventions sont de moins en moins nécessaires !

Rappelles toi que tu peux t’améliorer chaque jour.

Comment réagir quand votre enfant tape ?

Si vous n’avez pas le temps de lire l’article ou que vous avez une préférence pour l’audio, vous pouvez retrouver le contenu de cet article en Podcast ici !

L’enfant découvre la vie en collectivité et c’est loin d’être simple d’en comprendre tout le mécanisme.

Avouons que même nous, en tant qu’adulte, il nous arrive d’être perdus face à certaines situations.

C’est pourquoi certains parents se retrouvent à faire face à la violence dans leur tribu.

Comment gérer la situation quand son enfant tape un copain ou sa soeur ?


Il existe deux cas de figure :

1 – L’enfant peut faire mal à un autre enfant sans en avoir eu l’intention.

Lors d’un jeu par exemple, il peut arriver qu’un enfant fasse mal à un autre sans « le faire exprès ».

Ou bien un enfant qui a tendance a bouger beaucoup, faire des mouvements amples et souvent rapides, peut faire mal à un autre enfant sans même s’en rendre compte.

La question du positionnement se pose lorsqu’un enfant vient manifester sa douleur par des mots « maman, il m’a fait mal ! » ou s’il pleure.

Il y a une règle d’or à respecter impérativement : RESTER NEUTRE

A – Accueillez les émotions des enfants

Celui qui a eu mal a besoin de vivre sa douleur et qu’elle soit reconnue.

Laissez le s’exprimer sans intervenir et le simple fait d’acquiescer le soulagera énormément !

Celui qui a fait mal, peut avoir plusieurs réactions selon son histoire personnelle et sa personnalité. Il se peut qu’il se sente coupable ou au contraire très distant. Ce dernier comportement peut signifier également un mal être face à la situation.

Ces enfants là auront besoin du soutien de l’adulte pour accepter qu’ils aient pu blesser un copain sans le vouloir.

Demandez lui comment il se sent et rappelez lui simplement que vous avez bien vu qu’il n’avait pas l’intention de faire mal. Il se sentira ainsi rassuré !

B – Réajustez

Il peut être bon, à ce moment là, de prendre 5 minutes pour décrire ce qui s’est passé.

Souvent, les enfants ne prennent pas conscience de ce qu’ils font s’ils ne prennent pas le temps de rejouer la scène.

Aidez les à décrire ce qu’il s’est passé et guidez l’enfant qui a fait mal pour qu’il trouve lui même des solutions afin d’éviter que la situation ne se reproduise.

2 – L’enfant tape volontairement

Ici aussi il peut exister plusieurs cas de figures :

    • Un enfant peut taper parce qu’il a lui même reçu un coup
    • L’enfant tape le premier.

Dans ces situations également, il est préférable d’être prudent.

Restez dans la position de l’observateur afin d’être juste et d’aider votre enfant.

Je pense qu’un enfant qui tape a surtout besoin d’être guidé et entendu.

Tentez dans la mesure du possible, de vous abstenir de poser une sanction sans passer par les étapes qui suivent :

A – Parlez de la violence

Vous pouvez tout à fait parler de la violence avec votre enfant.

Lui expliquer que la violence entraîne la violence : la preuve si l’enfant à tapé parce qu’il a reçu un coup !

Il est tout à fait possible de trouver d’autres solutions

B – Tentez de comprendre ce qui a poussé votre enfant à taper

Posez vous la question : qu’est ce qui a poussé mon enfant a taper ?

Les raisons qui poussent un être humain, enfant ou non a user de la violence sont souvent qu’une émotion forte est venue et n’a pas su être gérer.

En aidant votre enfant à reconstituer l’histoire qui vient de se passer, vous pouvez aider votre enfant à comprendre ce qu’il s’est passé en lui.

De cette façon, l’enfant intègrera mieux son fonctionnement et pourra plus facilement adopter de nouvelles habitudes.

      • Sais tu ce qui t’a amené à taper ?
      • Qu’est ce que tu as ressenti ?

En gros laissez son chacal s’exprimer et n’intervenez pas !

C – Parlez des conséquences

Amenez votre enfant à regarder l’autre enfant et à voir ce qu’il peut ressentir de son côté.

Quand on est pris par la colère, on ne se rend pas toujours compte des conséquences de nos actes.

Votre enfant n’a peut être même pas réalisé le mal qu’il a fait.

Aidez le calmement à parler avec l’autre enfant, à l’écouter lui dire ce qu’il a ressenti.

Cette démarche est vraiment géniale pour les 2 enfants parce que l’un peut exprimer ce qu’il a ressenti et se sentir compris et l’autre peut prendre conscience de ce qu’il a fait et ainsi se réajuster.

D – Trouvez une solution

Proposez à votre enfant de chercher une autre alternative pour cette situation : «  et si la prochaine fois que tu ressens la même chose, tu pouvais faire autrement que faire mal, qu’est ce que tu pourrais faire ? »


Des idées de solutions sont détaillées dans les articles suivants :


E – Regardez vers soi

Il peut être bon aussi de regarder de votre côté.

Quel comportement avez vous quand vous êtes en colère ?

De quelle manière réagissez vous face à une émotion forte ?

Rappelez vous que vos enfants adoptent souvent (pas toujours) des comportements qu’ils vous voient avoir.

Il est toujours possible de chercher à s’améliorer chaque jour afin de montrer un exemple à ses enfants.

Que votre enfant tape pour répondre à un coup qu’il a reçu ou qu’il tape le premier, je crois qu’il est bon de trouver un juste milieu.

Victimiser l’enfant en lui suggérant de ne pas répondre aux coups n’est pas la solution.

Vous pouvez apprendre à votre enfant à se défendre sans pour autant rendre les coups.

Un enfant qui n’est pas d’accord avec un coup qu’il reçoit de son frère, sa soeur ou d’un copain, peut tout à fait apprendre à dire ce qu’il ressent puis a s’en aller tout simplement pour s’éloigner de son agresseur.

« Aïe, tu m’as fait mal et j’ai pas envie d’avoir mal, je m’en vais ! »

« J’ai eu mal, j’ai plus envie de jouer avec toi »

Avez-vous à faire à la violence quelques fois dans votre tribu ? Partagez vos histoires en commentaires sous l’article, nous pouvons trouver une solution ensemble . 

Comment gérer les « pourquoi » ?

NOUVEAU : Si vous n’avez pas le temps de lire l’article ou que vous avez une préférence pour l’audio, vous pouvez retrouver le contenu de cet article en Podcast ici !


Il y a toujours une période par laquelle votre enfant passe et se pose beaucoup de questions.

Je n’aime pas vraiment poser une tranche d’âge précise parce que je constate que chaque enfant étant unique, il aura un développement très personnel !

Ceci étant, vous allez vous voir inondés de questions à un moment ou à un autre, c’est certain.

 

Et c’est très bien, puisque cette phase montre que votre enfant s’intéresse au monde qui l’entoure. Il ouvre ses perspectives en s’ouvrant au monde !

Génial mais pas toujours reposant pour les parents !

Il y a les questions qui reviennent auxquelles vous avez répondu mille fois, les questions qui se suivent et ne s’arrêtent jamais…celles auxquelles vous ne savez pas trop quoi répondre, les questions dont vous ignorez la réponse et aussi celles qui dérangent.

 

Voici quelques pistes pour vous aidez à vous en sortir dans cette période de questionnement tout en restant connecté à votre enfant.

 

1- Se rendre disponible

 

 

Cette période est importante pour votre enfant et il a besoin de vos réponses pour se construire.

Plus vous vous rendrez disponible afin de lui répondre, plus il se familiarisera avec son entourage et avancera dans son monde avec confiance.

 

Je vous invite donc à prendre au sérieux les questionnements de votre enfant et à lui répondre consciemment et non vite fait bien fait sans même vous rendre compte de l’importance de vos réponses pour lui !

 

Cela dit, il est tout à fait normal que vous ressentiez un raz-le-bol au bout d’un moment…ou même de plusieurs moments !

Dans ce cas, je vous suggère d’expliquer simplement à votre enfant que là tout de suite, maintenant, vous n’êtes pas disponible pour répondre à son catalogue de questions et de définir ensemble un autre moment auquel vous vous mettrez à son écoute et répondrez de votre mieux.

 

2- Etre honnête

 

Une relation est un échange, essayez toujours d’envoyer un message à votre enfant comme celui que vous aimeriez recevoir.

Soyez honnête dans vos réponses, dites la vérité.

 

 

N’ayez pas peur que votre enfant soit « trop » jeune ou « pas assez » grand…

La vision du monde de votre enfant n’est pas la votre.

 

La plupart du temps, votre enfant se contentera d’une réponse simple et ne posera pas plus de questions !

Vos réponses seront « bues » par votre enfant alors autant l’aiguiller vers la réalité plutôt que de lui créer un univers imaginaire qui le fera tomber de plus haut plus tard.

 

3- Avouer vos limites

 

Vous ne connaissez pas la réponse à ses questions ?

Ce n’est pas grave et c’est tout à fait naturel.

 

 

Votre enfant peut vous surprendre dans ses questions et il n’y a pas de honte à avoir si vous ignorez la réponse.

Le mieux dans cette situation est d’être honnête avec lui et de lui proposer de chercher la réponse ensemble.

 

Vous donnez ainsi le droit à votre enfant de ne pas tout savoir lui non plus et vous vous rendez accessible dans l’image que votre enfant à de vous.

C’est important pour lui de ne pas avoir des parents parfaits car autrement il aura tendance à vouloir l’être lui aussi et si il place sa barre trop haute, il sera sans cesse déçu de lui même et ne pourra pas développer sa confiance en lui.

La confiance en soi est l’une des acquisitions les plus précieuses, selon moi, pour réaliser ses rêves.

Il en est de même pour vous : votre rôle de parent ne veut pas dire que vous êtes infaillible, alors autorisez-vous à ne pas savoir ! C’est ok.

 

4- Les questions qui reviennent

 

 

Il se peut que votre enfant vous pose à plusieurs reprises la ou les mêmes questions.

Parfois, il aura peut être oublié la réponse et d’autre fois il aura besoin de la vérifier.

 

Si vous vous sentez submergés par la répétition, vous pouvez tout à fait renvoyer la question à votre enfant : « qu’est ce que tu répondrais toi ? » 

De cette façon, vous faites travailler sa mémoire et vous pouvez voir si votre enfant à compris, s’il a besoin de vérifier ou s’il a réellement oublié !

 

5- Les questions qui dérangent

 

Dans notre société il y a des sujets qui restent très tabou et notamment entre un adulte et un enfant.

Par exemple : la maladie, la mort, le handicap…

Les enfants se posent naturellement des questions à ce sujet et se tournent vers vous pour avoir des réponses.

 

 

Il est important de garder à l’esprit qu’en gardant un sujet « secret », en refusant d’en parler, vous risquez de développer une angoisse, une peur chez votre enfant.

Alors il est préférable d’aborder véritablement TOUS les sujets dont ils ont besoin de parler.

 

Si l’un d’eux vous met en difficulté, n’hésitez pas à avoir recours aux livres.

Empruntez un livre à la bibliothèque, achetez en un et expliquez à votre enfant que vous ne savez pas très bien comment lui répondre alors vous avez choisit de le faire à travers ce livre.

Au cours de la lecture, votre enfant vous posera des questions et vous pourrez lui répondre en toute franchise. Vous serez épatés par la manière dont votre enfant réagit.

 

L’enfant n’a absolument pas le même affect que vous par rapport à la mort, la maladie ou le handicap parce qu’il n’a tout simplement pas votre expérience.

 

 

Vous n’allez pas le rendre triste, au contraire, vous avez la possibilité de lui expliquer ces situations qui font parties de la vie et de le rassurer.

Si votre enfant vous parle de l’un de ces sujets, il vous offre la chance de pouvoir le rassurer plutôt que de s’imaginer tout un tas de choses affreuses qu’il garderait pour lui et risquerait de développer des peurs.

 

Si vous avez traversé cette période des « Pourquoi » avec votre enfant, je vous invite à partager vos questions, vos difficultés ou juste vos prises de conscience en commentaire sous l’article maintenant.