Comment aider votre enfant à développer ses qualités ?

Cet article est une invitation à la découverte de votre enfant et a pour objectif de vous aider à souligner ses forces.

 

 

Bien sûr vous connaissez votre enfant : vous vivez avec lui depuis sa naissance, vous l’habillez, le lavez, jouez avec…

 

Mais avez-vous déjà vraiment pris le temps de le décrire ? Seriez-vous en mesure de parler de lui de façon positive pendant plus d’une minute ?

 

De quelle façon parlez vous de votre enfant avec vos amis, votre famille ?

 

1) Les étiquettes 

 

La manière dont vous voyez votre enfant le place dans une catégorie sans le vouloir. C’est ce que l’on nomme, en communication non violente « les étiquettes » !

 

Les étiquettes vous entrainent facilement dans un cercle vicieux parce que plus vous parlerez négativement de votre enfant, plus il va se conformer à vos dires (même s’il ne vous entend pas, il ressent votre état d’esprit), et plus vous vous convaincrez qu’il est ainsi.

 

Parler « négativement » peut être involontaire « il a encore renversé son bol ce matin, de toute façon lui, c’est tous les jours ! Il ne fait jamais attention! »

 

2) Les forces

 

Si au contraire, vous soulignez ses qualités, ses forces, votre enfant aura naturellement envie de les renforcer !

Il ne s’agit pas de se voiler la face et de penser que votre enfant est parfait, mais simplement de mettre l’accent sur ce qui est positif.

 

Exactement comme avec vos pensées : lire l’article « comment rester positif »

 

Je vous mets au défi ! Pas si facile que ça ! Non pas que votre enfant soit plus facile à critiquer qu’à complimenter, mais simplement parce que votre cerveau relève plus aisément les côtés négatifs que positifs.

D’où l’intérêt de cet exercice !

 

3) Le guide

 

A- Dans un premier temps, listez tout ce qui le caractérise, bon et moins bon.

Exemples : Il aime courir, sauter, grimper partout, gouter à tout, chanter, jouer, danser, crier, taper, jeter, faire des chatouilles, embêter ….

 

B – Ensuite essayer de relier ces mots à des forces qui peuvent le représenter et qui pourront l’aider à se connaître.

 

 

Exemples :

S’il aime courir, sauter, grimper : il peut être un enfant plein de vie, d’énergie et cette énergie il peut être capable de la mettre au service d’une bonne cause.

Il y a des personnes qui manquent d’énergie et qui ont besoin de se sentir booster par des gens dynamiques !

 

L’idée est de porter un nouveau regard sur ce qui vous gêne de votre enfant ou ce qui pourrait gêner votre entourage.

Ne vous laissez pas influencer et ayez une vision positive de votre enfant.

 

Autre exemple :

S’il crie beaucoup : peut-être qu’il aura l’étoffe d’un grand orateur ou d’un chanteur pourquoi pas. Essayez d’explorer, de jouer avec ses différentes facettes.

Ne vous laissez plus « déranger » par elles mais transformez le !

 

Faites un jeu :

Découpez des petits morceaux de papier, vous écrivez des phrases courtes dessus. Vous les pliez et les mettez dans une boite pour faire un tirage  aux sort. Quand votre enfant pioche, il doit lire le mot, le plus doucement possible, puis la fois d’après le plus fort possible, puis entre les deux. Aidez le à explorer les différentes tonalités de sa voix.

 

C – Si des idées ou des traits négatifs vous viennent à l’esprit, ne vous arrêtez pas dessus.

Vous le faites naturellement au quotidien.

Ici, l’objectif est de découvrir votre enfant au delà de ce qui vous dérange d’habitude ou des critiques que vous pouvez entendre de votre entourage (école inclus).

 

D – En dernier lieu, je vous propose de mettre toutes vos observations par écrit.

Quoi de plus imprégnant que l’écriture.

Cet écrit pourra vous servir dans les moments d’exaspération et peut être aussi qu’il pourra aider votre enfant en grandissant, quand il sera dans moments de doutes sur lui-même ou de complète dévalorisation !

 

Allé, prenez une feuille, un stylo et lancez vous ! Et dites moi en commentaire si cet exercice vous a paru simple ?

Comment aider votre enfant à être plus calme ?

Vous trouvez parfois votre enfant trop excité ?

Vous en avez assez de le voir courir dans toute la maison alors que c’est la sacro-sainte heure calme à faire absolument avant le coucher (parce que c’est écrit partout qu’elle aide l’enfant à bien s’endormir!) ?

Vous le trouvez très en colère ces jours-ci ou plutôt agressif ?

Il rechigne tout le temps pour aller se coucher ?

Ou il a du mal à se concentrer et à apprendre ses devoirs ?

 

Voici un outil merveilleux que je vous invite à découvrir et à utiliser à la maison avec vos enfants : LE MASSAGE.

Aujourd’hui, le massage des bébés est de plus en plus développé. On en vante les mérites et pour cause, ils sont nombreux à être démontrés !

 

 

Chez les enfants plus grands, le massage est peu connu et pourtant il est tout aussi important !

Les enfants, dès leur naissance, découvrent le monde par le toucher. Des expériences ont démontrées qu’un enfant privé de contact voyait sa survie sévèrement menacée !

En effet, ils se développent physiquement, mentalement et émotionnellement grâce au toucher qui est, de ce fait indissociable de son développement global !

Et plus vous commencerez tôt à masser votre enfant, plus des bases solides seront établies et plus le lien d’attachement avec vous sera fort ! Bonne nouvelle et pas si compliquée que ça !

 

Il faut savoir que le toucher est VITAL, il est le plus important de nos sens.

Parmi toutes les formes de relaxation, le toucher par le massage est celui qui procure la détente la plus complète !

Vous ne vous en apercevez pas forcément mais vos enfants vivent beaucoup de stress à la maison comme à l’école, où en plus de performer, un cadre strict et un horaire rigide sont imposés !

 

 

Sans parler des relations avec les copains et les copines ! Pas toujours évident !

Ce stress peut être à l’origine de leur changement de comportement et ils ont probablement besoin de vous pour les aider à retrouver leur sérénité d’enfant.

Alors testez le massage ! Vous avez juste besoin d’une huile (naturelle de préférence comme de l’huile d’amande douce Bio), de vos mains et de votre intuition.

Laissez aller vos mains et malaxer doucement le dos pour commencer.

Pensez à demander à votre enfant si vous n’appuyez pas trop fort, ou si au contraire il trouve que c’est trop « mou ». Indiquez lui de vous dire s’il souhaite que vous arrêtiez. Il est essentiel de respecter l’intimité de votre enfant car à travers le toucher, on entre dans la bulle de l’autre et pour profiter pleinement des bienfaits du massage, votre enfant doit se sentir à l’aise.

 

 

Ensuite, vous pouvez masser les jambes, les bras, la tête, les tempes si vous le souhaitez et votre enfant aussi.

Vous avez la possibilité d’alterner les huiles, il en existe plein de différentes et vous pouvez demander à votre enfant de choisir le parfum qu’il préfère.

Choisissez toujours vos huiles les plus naturelles possibles, sans ajout de produits chimiques. La peau de votre enfant et la votre vous en seront reconnaissantes !

 

Il est également possible d’utiliser de petits objets de formes différentes pour réaliser le massage. Cela peut avoir un côté un peu ludique.

Vous voyez comme vous avez un joli panel de possibilités à offrir à votre enfant !

Concernant la durée du massage, je dirai que c’est assez variable. En cas d’urgence, comme un niveau d’excitation intense avant le repas du soir, vous pouvez prendre 5 à 10 minutes pour faire baisser la tension et masser juste le dos et les épaules de votre enfant.

 

 

Instauré comme un rituel de coucher (au moins deux fois par semaine … à la place de l’histoire par exemple), vous pouvez prendre plus de temps : 15 minutes environ.

Je vous encourage à suivre votre instinct et vous verrez que cette pratique procure des résultats de relaxation chez votre enfant visibles et durables dans le temps en cas de pratique régulière.

Vous pourrez vous apercevoir également que la pratique du massage renforce la relation entre vous et votre enfant. C’est grâce à ce moment privilégié que votre lien d’amour et d’union sera pleinement nourri. Vous verrez que vos conflits s’atténueront !

Alors n’attendez plus pour faire un peu de place au massage dans votre relation !

Et savourez ce doux moment avec votre enfant.

Oups, j’allais oublier…pour varier les plaisirs, vous pouvez demander à votre enfant s’il veut vous masser à son tour ! C’est un moment sympa à tester aussi, qui renforcera votre lien !

Comment aider votre enfant à réaliser ses rêves ?

Les petits plus à mettre dans le coffre à trésor de votre enfant !

Quand j’ai traversé cette période difficile que la vie m’a infligée, j’ai découvert l’univers du développement personnel.

C’est un terme assez vaste qui touche à peu près tous les domaines de notre vie (amour-santé-argent-spiritualité-relation-domaine professionnel…) et qui vise à accéder à un épanouissement personnel bien sûr !

En trois années de recherches maintenant, de lectures et d’apprentissages, j’ai recensé un certains nombres d’outils qui me servent dans mon quotidien à rester alignée et en équilibre.

Etant donné que je m’intéresse de près au développement de mes enfants, c’est tout naturellement que j’ai eu l’idée suivante :

Et si nous transmettions à nos enfants quelques trésors qui peuvent leur être bien utiles et qu’ils n’apprennent pas à l’école ?!

 

 

Ces trésors peuvent prendre la forme de notes personnelles à transmettre à l’enfant ou bien d’habitudes quotidiennes à leur proposer.

Ils seraient ainsi riches de ces expérimentations et en feraient l’usage qui leur convient devenus adultes !

Aujourd’hui, je vous propose de mettre en place un CARNET DE RÊVES.

 

Est ce que vous vous rappelez ce dont vous rêviez quand vous étiez enfant ?

Est ce que vous vous souvenez quel métier vous vouliez faire ?

Est ce que vous avez en mémoire ce qui vous passionnait étant enfant ?

Certaines personnes se souviennent très précisément de tout, d’autres moins ! Personnellement, j’ai peu de souvenirs de mes rêves d’enfant.

Il est possible d’enquêter auprès de vos parents mais il est probable qu’ils vous parlent uniquement des choses dont ils se rappellent eux aussi !

Car, il ne faut pas se voiler la face, si on ne prend pas de notes, il est difficile de se souvenir de tout ! Sauf exception !

 

 

Et devenu adulte, il vous est peut être arrivé de vous demander quels étaient vos rêves d’enfant ?

Pour quoi faire ? Parce que se rappeler ses rêves permet de savoir si l’on est sur le bon chemin !

Et on sait si l’on est sur le bon chemin quand on se sent vibrer à l’intérieur, quand on se lève tous les jours avec une énergie débordante et qu’il ne nous tarde pas dès le lundi d’être à la fin de la semaine !

Et c’est pendant l’enfance que l’on exprime le mieux ses vrais rêves. Avec toute l’authenticité et le naturel de l’enfant.

D’où l’intérêt de prendre des notes !

Alors, un rêve ce n’est pas juste lorsque l’enfant exprime une fois comme ça en passant, ce qu’il aimerait faire quand il sera plus grand.

C’est plutôt un ensemble de choses :
– ses passions,
– ce qui lui procure de la joie,
– ce qu’il fait spontanément, de façon innée
– aussi ce qu’il aimerait faire et qu’il ne fait pas encore
– ses talents
– ses goûts.

Vous pouvez bien entendu allonger la liste …

 

 

Je vous suggère de tenir dès maintenant UN CARNET DE RÊVES pour chacun de vos enfants et d’y noter régulièrement ( peut-être à chaque changement de saison par exemple), cet ensemble d’éléments avec son âge.

Ces informations pourront lui être très précieuses à un moment donné de sa vie … et peut être même plus tôt que ce que vous pensez !

Cela ne vous prendra pas trop de temps et vous pourriez aider votre enfant à mieux se connaître dans ces périodes de vie où l’on doute !

Alors à vos stylos !

Comment favoriser le bien être de votre enfant ?

Vous pouvez laisser libre court aux émotions de votre enfant.

 

L’enfant, par nature, est innocent et pur.

Il n’a pas peur du jugement, de la critique.

Il est bienveillant, il s’exprime avec TOUT son corps !

Il OSE, il suit les élans de son coeur, sans retenu.

 

A tel point qu’il vous dit qu’il vous aime POUR TOUTE LA VIE ENTIÈRE !

Il vous aime AUSSI GRAND QUE LA GALAXIE !

Il vous fais UN MILLION DE MILLE BISOUS !

L’enfant est très expansif et c’est agréable quand il nous témoigne son amour avec un immense A  !

 

 

Qu’en est-il quand il est en colère, contrarié, frustré ou blessé ?

Vous avez la réponse : il en est de même, il s’exprime avec autant grandeur !!!

Sauf que là, c’est beaucoup moins agréable, n’est-ce pas ?

Quand l’enfant hurle sa rage, qu’il montre avec fureur sa colère, son désaccord, le parent se sent …mal à l’aise. Essayez de regarder à l’intérieur de vous ce qu’il se passe quand votre enfant votre montre son désaccord avec fureur !

C’est gênant pour l’adulte, il peut se sentir agressé, il peut avoir l’impression de « perdre le contrôle » de la situation. C’est très déstabilisant en réalité pour notre génération.

Pourquoi ? Parce que nous avons appris à refouler nos émotions quand nous étions enfant. Alors entendre notre progéniture s’exprimer avec tant d’ardeur nous fait violence !

 


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On peut continuer sur ce chemin que nous ont montré nos « ancêtres » et faire taire les revendications de nos enfants pour qu’ils les enfouissent tout au fond d’eux.

Mais si vous êtes en train de lire cet article c’est que vous faites parti de cette communauté d’adultes qui souhaitent faire évoluer les relations entre parents et enfants.

Vous avez déjà pris conscience que certaines de vos difficultés d’adultes sont peut-être liées à ce que vous n’avez pas eu le droit d’exprimer étant enfant justement !

Et si vous aviez pu faire sortir cette colère qui vous envahissait de temps à autre et qui est naturelle en passant …, vous vous sentiriez sans doute plus léger aujourd’hui !

Oui, c’est un challenge de laisser son enfant s’exprimer pleinement, parce qu’il y met autant de passion que pour vous dire qu’il vous aime !

Mais cette émotion qu’il exprime si intensément, est-elle mieux dehors ou à l’intérieur de son corps ?!

Vous avez la capacité d’écouter votre enfant alors relevez le défi et soulagez le de poids inutiles !

 

 

Lors de son expression authentique, votre enfant risque de vous manquez de respect par ses paroles ou ses gestes, de malmener des objets … ou des portes….

Attendez que son émotion soit COMPLÈTEMENT sortie ( challenge !!!) pour lui demander si vous pouvez discuter avec lui maintenant.

Prenez le dans vos bras (parce qu’il vient de vivre quelque chose d’éprouvant et penser à ce dont vous avez besoin quand vous êtes furieux…) et demandez lui comment il se sent.

 

Laissez le exprimer avec des mots son ressenti sans intervenir sous forme de jugements type « oui mais …. » mais plutôt « tu t’es senti vraiment fâché  n’est ce pas ? » 

Evaluez quand c’est le bon moment, quand votre enfant a pu se sentir suffisamment RECONNU dans ses émotions et dites lui avec BIENVEILLANCE et douceur ce avec quoi vous n’êtes pas d’accord.

Guidez le vers une autre façon de faire la prochaine fois. C’est tout bête mais si vous ne lui montrez pas ce qu’il peut faire d’autre, votre enfant ne va pas forcément découvrir tout seul de nouvelles possibilités positives !

Bon, ça, c’est la réponse que vous pouvez offrir à votre enfant avec un peu d’entrainement ! Si si je vous assure !

En attendant de vous entrainer… vous pouvez aussi simplement laisser votre enfant évacuer son émotion et le « recadrer » quand il vous manque de respect ou abîme du matériel.

 


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Et il n’y a pas d’âge pour cette pratique !

Plus l’enfant apprendra tôt à exprimer ses émotions fortes de façon à ne blesser personne (dans tous les sens du terme) et plus tôt il sera riche de cette capacité à gérer ses propres émotions !

 

Pour la petite anecdote : j’ai fait cette découverte sur l’expression des émotions de l’enfant quand mon grand avait déjà 4 ans. Jusque là, je lui interdisais de me crier dessus ou de me hurler sa colère parce que j’avais trop peur qu’il « prenne le dessus sur moi » !

Quand j’ai mis en place cette nouvelle façon de s’exprimer, je peux vous dire qu’il avait un paquet de choses à me dire !!!!! J’ai eu du boulot question « recadrage », mais je me suis rendue compte, en mettant ma peur de côté, de tout ce que mon fils avait besoin de me dire et que je n’avais pas voulu écouter jusqu’à présent !

Trois ans après la mise en place de cette pratique, nos relations sont tout à fait respectueuses.

Les coups de colère sont occasionnels et mon fils est bien resté à sa place d’enfant et moi à celle de maman ! Il n’a pas pris le pouvoir dans notre famille !!!!

Mon dernier, avec qui j’ai pris l’habitude plus tôt du coup de fonctionner ainsi, sait comment gérer ses émotions : la plupart du temps, il va s’allonger sur son lit en criant ou en pleurant et quand il a besoin de mon aide pour se calmer, il sait m’appeler et me dire « j’arrive pas à me calmer tout seul maman ! » « je suis en colère parce que … » 

Ce n’est pas de tout repos de relever ce défi mais ça en vaut la peine !

Essayez de guider votre enfant dans l’expression et la gestion de ses émotions, vous en avez la capacité et vous lui offrirai une clé bien utile pour sa vie d’adulte !

Voici un livre que je vous recommande : 

 

Comment cultiver l’imagination chez vos enfants ?

Ado, je regardais mes séries préférées à la télé et lorsque mes parents avaient le dos tourné, j’en profitais pour allumer le petit écran.

Aujourd’hui, j’ai choisi de ne plus prendre le temps d’allumer ma télé et sincèrement ça ne manque pas !

Certains diront que je vis « déconnectée », d’autres que cela fait partie de la culture.

Il suffit de l’utiliser avec modération ! Un terme bien à la mode, pour beaucoup de choses !

Le fait est que je vis ainsi depuis plusieurs années maintenant et que je suis malgré tout au courant des gros titres !

J’ai fait ce choix personnel, et je respecte les personnes qui font un choix différent, en choisissant de mettre davantage de positif dans ma vie que de négatif.

C’est donc naturellement que je limite l’accès aux écrans à mes enfants.

J’ai la volonté de les laisser eux aussi connectés à leur monde, à leur environnement et entourage, c’est pourquoi ils peuvent regarder leurs dessins animés le week end après s’être d’abord dépensés !

Maria Montessori démontre l’importance du mouvement de l’enfant dans l’éducation et le développement de l’intelligence.

 

 

L’enfant, après s’être suffisamment reposé et avoir bien mangé, a besoin de jouer et de BOUGER !

Au cours de la semaine, et notamment en hiver, l’enfant de notre époque a peu d’occasion de bouger autant qu’il en a besoin ! Même s’il pratique un sport hebdomadaire en loisirs plus une séance à l’école au mieux, cela est loin d’être suffisant !

Il me semble donc important pour mes enfants de les guider d’abord vers le jeu et le mouvement et ensuite, en fin de journée par exemple, de les laisser profiter de leurs dessins animés.

Sans télé, ni tablette, ni autres écrans dans leur quotidien, les enfants apprennent à développer leur imagination à travers le jeu, ils intègrent le monde qui les entoure et même s’ils disent ennuyer parfois, cela ne dure pas longtemps et peut être construite aussi !

En réalité, comme toute habitude, l’enfant peut apprendre à se passer d’écran dans son quotidien. Il y aura probablement une phase délicate à supporter pour les parents mais une fois dépassée, vous pourrez observer que votre enfant sait s’occuper autrement et de façon plus saine pour lui.

 

 

Quelques idées :

 

– vous pouvez trouver quelque chose à proposer à votre enfant pour l’occuper s’il ne sait vraiment pas quoi faire au départ, ou s’il vous « envahi » alors que vous êtes débordé (e), en le faisant participer à ce que vous faites. Allez, vous pouvez trouver une petite mission à la hauteur de votre enfant. Mais si…à l’école, ils trient les chaussettes par paires, ensuite, ils adorent faire la cuisine, écosser les petits pois, ils peuvent même vous aider en vous faisant passer des choses pour le bébé…

– proposez lui de vous faire un joli dessin, ou à sa maîtresse (parfois c’est plus efficace, elles ont la côte les maîtresses !!)

– construire un château fort en légo ou la tour la plus haute du monde !

– faire le plus beau bracelet pour offrir à sa meilleure copine

– commencer à mettre la table

– vous aider à préparer la table du petit déjeuner

– mettre la musique et danser….

 

Il y a mille façons de guider un enfant à s’occuper et l’intégrer à la vie quotidienne demande parfois un peu de patience mais c’est un enrichissement que vous avez la possibilité d’offrir à votre enfant dès aujourd’hui.

Malgré ce choix que j’ai fait, j’entends tous les jours, ou presque, mes enfants me dire : « maman, je n’ai pas eu assez de temps pour jouer !!!! » 

 

Partagez vos témoignages en commentaires sous l’article.

Comment créer un climat favorable à l’épanouissement de votre enfant ?

 

En me penchant du côté des neurosciences, j’ai découvert une chose fascinante parmi mille autres !

Actuellement, nombreux sont les adultes qui se disent « stressés » à cause de leur mode de vie, de leurs conditions de travail, des transports, des exigences de notre époque !

On voit des dépressions, des burn-out, des adultes dépassés et qui sont en réelle souffrance.

 

Du côté des enfants, le quotidien peut aussi être une source de grand stress.

Quand on voit les conséquences de celui-ci chez les adultes, on peut facilement imaginer qu’elles sont multipliées chez l’enfant dont le cerveau est en plein développement et loin d’être mature !

 

Le matin :

« Dépêche-toi, on va être en retard à l’école »

« Habille-toi vite, je vais rater mon bus ! »

« Allez, vite, j’ai pas envie d’arriver en retard au bureau ! »

 

Le soir :

« Va vite faire tes devoirs, il faut prendre le bain après puis manger… »

« Dépêche-toi de te laver ! »

« Reste au lit, j’ai envie de souffler ! »

 

 

Toutes ces situations sont à l’origine d’un grand stress pour l’enfant. Avant l’âge de 5-6 ans, il n’a aucune notion du temps et là n’est pas sa préoccupation principale ! L’enfant veut et a besoin de jouer, de prendre son temps !

Alors, lorsque son parent lui demande de se dépêcher ou même quand il perçoit l’état de stress chez son parent, l’enfant le vit également.

 


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De même, lors d’une situation de conflit, si l’adulte crie, s’énerve, punit ou frappe son enfant, celui-ci se retrouve dans une position de stress qu’il n’est pas en mesure de gérer seul.

Comment cela se manifeste t-il dans le corps de l’enfant ?

Le stress provoque une augmentation d’adrénaline et de noradrénaline. Ces deux molécules jouant un rôle sur l’humeur, elles engendrent, à un taux trop élevé, de l’angoisse ou de la colère (voire les deux !).

De même le cortisol répond au stress en augmentant de manière importante dans l’organisme. Cette hormone, bénéfique à un taux modéré, provoque un sentiment de grande insécurité lorsqu’elle est présente à un taux particulièrement élevé !

 

 

Le Dr Catherine Gueguen* explique « Quand l’adrénaline, la noradrélanine et le cortisol sont émis en trop grande quantité, leurs effets négatifs sur l’organisme expliquent des modifications psychologiques et comportementales importantes. L’enfant perd totalement confiance et vit les autres et le monde comme une menace constante. Cet état de perpétuelle méfiance l’amènera soit à fuir, soit à attaquer, soit à être dans un état d’inhibition.

Le stress peut même provoquer la destruction de neurones dans des structures importantes du cerveau. »

 

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe aussi une hormone (parmi d’autres) qui favorise le lien dans la relation parent-enfant : il s’agit de l’ocytocine.

« Les contacts tendres entre parents et entants sont bénéfiques et indispensables aussi bien pour la mère que pour le père et l’enfant, ils renforcent l’attachement réciproque. Cet amour partagé apporte la sérénité, la confiance et le bien-être aux trois. Le cercle vertueux est Alors enclenché : plus on câline l’enfant, plus l’ocytocine est sécrétée, les liens d’affection se renforcent et apportent l’équilibre et le bonheur dans la famille, facteur de développement harmonieux de l’enfant. »

 

 

En ayant pris connaissances de ces découvertes mises en avant grâce aux études de professionnels, il est possible d’adapter son comportement vis à vis de l’enfant afin d’obtenir un juste équilibre qui mènera la relation parent-enfant vers une belle harmonie !

*Pour une enfance heureuse

 

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Comment guider votre enfant dans ses relations ?

Vous pouvez apprendre à vos enfants à échanger avec vous et ainsi améliorer vos relations.

Tout au long de notre vie, nous entrons en relation avec les autres. Nous sommes nés pour ça !

Nous nous faisons des copains, des copines, des amoureux, des amoureuses, nous avons des relations dans notre fratrie, avec nos parents, nos grand-parents…puis nos enfants.

Il y a des personnes qui deviennent des amis et que nous gardons un long moment à nos côtés voire toute notre vie.

Nous vivons des relations courtes et joyeuses, d’autres plus longues et douloureuses.

 

Il n’y a pas vraiment de règles en matière de relations mais de la diversité !

Sur le chemin de mon développement personnel que je suis depuis 2 ans maintenant, j’ai entendu des personnes (que je trouve très inspirantes) expliquer que nous devenons la somme des 5 personnes que nous côtoyons le plus.

Autrement dit, si nous souhaitons aller vers le bien être, un équilibre qui nous correspond vraiment, un épanouissement personnel et une meilleure version de nous même il est primordial d’être bien entouré !

Au contraire, si nous sommes entouré(e)s de gens qui ont tendance à se plaindre, à voir souvent le mauvais côté des choses, à se dévaloriser ou critiquer, nous finirons, même malgré nous, par subir leur influence et adopter la même attitude.

 

 

Il peut être donc utile parfois de prendre du recul par rapport aux relations que nous avons avec notre entourage proche et se poser la question «Cette relation m’apporte-t’elle plus de positif que de négatif ?»

Il y a des relations que nous entretenons depuis des années par habitudes mais sommes nous encore dans l’échange ?

Nous venons peut être de rencontrer une nouvelle personne qui nous inspire par son dynamisme ou son authenticité.

Nous faisons peut être parfois des choix dans nos actions qui sont davantage guidées par notre « morale » que par un désir profond …

Prendre conscience de la qualités de nos relations peut nous aider à nous rapprocher de ce qui est « bon » pour nous et mettre un peu plus de distance avec le reste.

On a tendance, malgré nous, à consacrer plus de temps aux relations qui nous « pompent de l’énergie qu’à celles qui nous en donne !

 

Pourtant plus le POSITIF entre dans notre vie et mieux nous nous sentons.

 

 

Alors prenez 5 minutes et notez les relations principales que vous avez dans votre vie. Puis réfléchissez à l’échange qui se fait à l’intérieur de chacune d’elle et définissez s’il est plutôt positif, négatif ou neutre peut être. L’objectif étant de vous consacrez davantage à ce qui vous fait du bien. Pensez à observer les résultats au fil des jours et à les noter !

 

De la même façon, on peut se demander « comment mettre en valeur l’échange dans la relation avec nos enfants ? »  En effet, je suis persuadée que si l’on guide nos enfants à prendre conscience de l’échange dans la relation et donc de leur implication, cela ne peut que leur rendre service dans leurs relations extérieures.

Il existe bien des formes de relations qui peuvent être « toxiques » dont tout parent aimeraient préserver ses enfants. Riches de cet apprentissage, vos enfants pourraient se protéger eux mêmes des relations malveillantes qu’ils croiseraient.

 

Dans votre quotidien, vous pouvez attirer l’attention de votre enfant sur son rôle à jouer dans sa relation avec vous, ou avec ses frère et soeur.

Lui faire prendre conscience, petit à petit et selon son âge, qu’en fonction de son comportement, il n’obtiendra pas les mêmes choses.

 

 

Voici un exemple concret d’une situation vécue :

 

Comme beaucoup de parents je pense, j’achète les céréales que mes enfants adorent, je leur prépare régulièrement ce qu’ils préfèrent manger, je les accompagne au sport, je vais même sous la pluie regarder mon fils jouer au foot le samedi matin ! Bref, je leur fait plaisir aussi souvent que je le peux parce que j’aime ça, j’aime les voir contents, heureux.

Alors quand je demande de temps à autre un coup de main pour vider le lave vaisselle, pour ranger leur linge que je viens de repasser, ou même pour aller prendre leur douche sans râler (attention, ça c’est dur chez nous!) et que mes amours de petits hommes me disent sans complexes « NON »,

JE TROUVE QUE C’EST PAS JUSTE !!!

Un jour, je leur ai donc demandé de venir s’asseoir sur le canapé pour une réunion de famille. C’est ma méthode pour parler des situations qui me dérangent et trouver une solution avec eux. J’ai sorti le tableau noir et les craies et j’ai fait 2 colonnes.

Dans la première j’ai noté ce que je faisais pour leur faire plaisir.

Dans la seconde j’ai noté ce qu’ils pouvaient faire pour me faire plaisir.

Ensuite je leur ai parlé de ma phrase « une relation est un échange »

Je leur ai expliqué que je n’étais pas obligée d’acheter les céréales préférée mais que je pouvais prendre les moins chers ! Que je n’étais pas obligée de faire l’effort de prendre ma voiture pour les amener au sport et chez les copains quand il fait bien froid ou qu’il pleut !

 

Je fais le choix de faire tout ça pour eux parce que j’aime les voir encore plus heureux et que chaque fois qu’ils me donnent de la joie ça me donne envie de recommencer.

 

J’ai dessiné un bonhomme « content » en bas de la colonne…

Je leur ai expliqué qu’eux aussi avaient le choix de m’aider ou pas. Qu’ils pouvaient le faire en répondant « oui » parfois à mes demandes d’aide.

J’ai dessiné un bonhomme « content » là aussi.

Je leur ai montré que lorsque chacun s’implique dans la relation, cela devient un échange positif.

J’ai expliqué aussi le contraire. Si de mon côté je leur dis toujours « non », je ne dois pas être surprise qu’ils me renvoient le même « non » systématiquement ! Et inversement !

En se disant « non » tout le temps, on entre dans un cercle vicieux et on n’a jamais envie de se dire « oui»

J’ai dessiné un bonhomme « pas content » sur le tableau.

 

Ensuite je leur ai demandé ce qu’ils préféraient comme type de relation. Ouf, ils m’ont montré le bonhomme qui sourit !

Ainsi je leur ai dit qu’on était tous d’accord et qu’il fallait parfois faire des efforts pour qu’une relation reste chouette ! Depuis, quelques piqûres de rappels de temps à autre bien sûr mais dans la globalité, mes enfants ont bien compris le principe de l’échange.

Une relation est saine et équilibrée lorsque chaque personne donne le meilleur d’elle même pour tirer l’autre vers le haut. L’échange se fait au niveau de la transmission des compétences de chacun.

Je suis convaincue qu’on peut amener les enfants à prendre conscience de cet échange. C’est peut être la base des « compromis » …?

 

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