Comment savoir si l’on n’est pas trop exigeant avec son enfant ?

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La société, le cercle d’amis que nous avons, notre entourage familial, l’école ou encore notre milieu professionnel nous influencent sur les attentes que nous pouvons avoir de nos enfants.

Oui il est préférable de n’avoir aucune attente particulière, ce qui créerait une relation clairement « boudhiste » avec nos enfants : cela peut être un objectif.

Mais dans le quotidien et de façon tout à fait, parfois, inconsciente, les parents attendent des choses de leurs enfants : qu’ils écoutent, qu’ils apprennent le plus rapidement possible les notions de politesse et de savoir vivre, qu’ils développent de l’empathie et se comportent tout le temps de façon respectueuse !

C’est assez naturel et si vous vous fixez l’objectif d’une relation connectée, vous grandirez chaque jour en même temps que votre enfant dans ce sens.

Cependant, il peut arriver que votre enfant ne soit pas « conforme » à la « case » dans laquelle vous pensiez qu’il devait être. Et c’est là que le problème se pose !

Des tensions se créent et s’accumulent, des conflits se multiplient, la relation s’abîme avec le temps. C’est le moment de RÉAGIR !!!

1- Les « cases »

Les « cases », se sont les étiquettes que l’on peut mettre sur une personne et qui l’enferme dans un comportement, ne lui laissant plus d’autre choix que celui de s’y conformer.

Ce sont aussi les attentes que l’on a envers une personne parce qu’elle est une amie, un enfant de tel âge ou un parent.

La plupart d’entre nous, utilisons des « cases » pour « ranger » notre vie. Parfois, sans même nous en rendre compte.

L’école est reine en matière de « case » ! Un enfant dans telle classe devra savoir telles choses. Et s’il ne les sait pas, il est « en retard » ! Il existe quand même des écarts d’âge de 1 an entre les élèves d’une même classe (nés en début ou fin d’année).

Les « cases » ont un rôle rassurant parce qu’elles permettent à l’homme de classer, organiser et mettre de l’ordre dans sa vie.

Sauf, que nous parlons ici d’être humain ! Chaque être humain est UNIQUE et oui il existe une « majorité » mais ELLE N’EST EN RIEN LA SEULE POSSIBILITÉ !

2- Les influences

L’entourage joue un rôle primordial dans notre manière de voir les choses et donc indirectement dans les attentes que nous avons envers nos enfants.

Si vous entendez la plupart du temps :

« A son âge, il serait peut être temps qu’elle se lave toute seule ! »

« A son âge, il devrait avoir appris à être patient ! »

«A son âge, elle ne devrait pas aller se servir seule ! »

Imaginez quelle sera votre réaction face à votre enfant qui vous demande encore de l’aide pour se laver (ce qui peut être une demande indirecte d’attention), ou qui vous répète sans arrêt « quand est ce qu’on arrive ? » !

La nature humaine nous pousse à agir conformément à la majorité des attentes qui nous sont formulées, même à l’âge adulte.

D’où l’importance d’être bien entouré, de personnes qui partagent les mêmes valeurs que vous, la même vision de la vie que vous.

Côtoyer des personnes qui ont un point de vue différent est très enrichissant mais dans le quotidien, il est indispensable de s’entourer de personnes qui vous comprennent !

3- Pendre du recul

Votre enfant poursuis son évolution chaque jour et il a du travail !

Remarquez tous les domaines dans lesquels il a un apprentissage à faire !

Il apprend à parler, à marcher, à monter les escaliers, à devenir autonome, à devenir écolier, à faire du vélo, à se faire des copains/copines, à comprendre le monde dans lequel il vit, à vivre avec ses parents, sa fratrie…

L’enfant à une capacité inouïe d’adaptation et d’apprentissage c’est certain !

Et il a aussi besoin d’indulgence parfois ! Il ne peut pas tout faire lui non plus !

Lorsqu’une situation se répète avec votre enfant et qu’elle est source de conflit, essayez de lui laisser du temps, tenter du mieux possible de ne pas mettre votre enfant dans une CASE.

Tu devrais savoir faire ça !!!

Je me suis rendue compte de cette pratique que j’avais moi même tendance à faire dans mon quotidien mais quelle horreur !

4- Regarder de notre côté

Comme le dirait Marshall Rosenberg en Communication Non Violente, prenons la responsabilité de nos émotions !

Si le parent est gêné par une situation qui se reproduit, il peut tout à fait éviter de mettre son enfant dans l’une de ces fameuses « cases » et choisir l’acceptation.

L’adulte est doté d’une capacité d’adaptation naturelle (propre à l’être humain) qui lui permet d’accompagner et de guider son enfant même s’il ne fait pas tout « en temps et en heure » !

Garder à l’esprit son objectif d’être connecté à son enfant, à la relation qui vous unit et si votre enfant a besoin de plus de temps pour certains apprentissages, tendez lui la main.

Je vous invite à écrire maintenant en commentaires sous l’article, si une situation vous vient spontanément à l’esprit en lisant cet article. Cela aidera peut être d’autres parents à une prise de conscience.

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