Ce que tous parents devraient savoir pour aider son enfant dans sa scolarité

Si tu le souhaites, tu peux écouter directement le podcast de cet article ci-dessous :

Il se peut que tu rencontres des difficultés à guider ton enfant dans ses apprentissages, notamment scolaires.

Dans cet article, je te partage des points clés que j’ai découverts et qui peuvent être très utiles pour aider ton enfant.

1 – Généralités

Dans notre société actuelle, le système scolaire est mis en place sous une certaine forme. Certains enfants vont réussir à y évoluer de façon très naturelle et pour d’autres, ce sera une vraie galère !

Ces derniers vont être étiquetés d’un « retard dans leurs apprentissages » ou d’un « manque de concentration » et j’en passe.

En réalité, rassures toi si tu as un enfant qui ressemble à cette description, ce n’est pas tout à fait juste.

devoirs

Le système scolaire est basé sur la transmission d’informations qui est recevable pour des enfants posés, capables d’apprendre dans le calme, en restant assis. Il favorise un apprentissage de la langue et des mathématiques selon UNE seule méthode.

Or, chaque enfant est unique et il existe scientifiquement des différences chez chacun de nous dans nos capacités d’apprentissage.

2 – Les différents hémisphères cérébraux

Les études scientifiques menées depuis le XIXème siècle ont mis en évidence l’existence de deux hémisphères dans le cerveau humain.

Chacun d’entre eux aurait ses fonctions bien spécifiques et chaque personne, donc chaque enfant, aurait une prédominance de l’un de ses deux hémisphères cérébraux.

Ceci expliquerait, en partie, la différence de capacité d’apprentissage chez les enfants.

A) L’hémisphère gauche

Selon les scientifiques, cet hémisphère serait le plus ancien et celui qui a été longtemps le plus répandu. C’est la raison pour laquelle notre société actuelle se serait construite un fonctionnement adapté à celui de l’hémisphère gauche.

Pour faire simple, un enfant ayant un hémisphère gauche « dominant » aurait les traits de personnalité suivants :

  • une logique développée,
  • un esprit d’analyse,
  • une forte capacité à résoudre les problèmes de mathématiques,
  • une capacité à prendre des décisions (faire des choix),
  • une aptitude à la lecture et à l’écriture
  • un comportement plutôt posé

Il s’agit souvent d’enfants adaptés au système scolaire.

B) L’hémisphère droit

A l’inverse, les personnes ayant plutôt un « cerveau droit dominant » (j’utilise volontairement des guillemets car des études scientifiques sont toujours en cours à ce sujet), sont de plus en plus nombreuses depuis quelques années.

Il s’agit d’enfants dont les traits de personnalités sont les suivants :

  • une intuition développée,
  • une intelligence émotionnelle marquée,
  • un sens artistique, créatif développé,
  • une bonne orientation dans l’espace (réalisation aisée de puzzle),
  • une vision globale des choses : sensibles à une ambiance plus qu’aux détails
  • un besoin important de mouvement

Ce sont ces enfants là qui, en général, ont davantage de mal à s’adapter au système scolaire car ce qui leur est demandé dépasse leur capacité.

Ils sont donc souvent contraints d’utiliser énormément d’énergie pour être dans le moule de l’école.

C) Petits tests

Pour déterminer l’hémisphère « dominant » chez ton enfant tu peux réaliser quelques tests assez simples :

  • demande à ton enfant de coller son oreille contre un mur. S’il colle l’oreille droite, c’est son cerveau gauche qui domine et inversement.

Pour rappel, les hémisphères cérébraux commandent les parties du corps qui lui sont opposées. Ainsi, l’hémisphère gauche commande le côté droit et l’hémisphère droit commande le côté gauche.

  • demande à ton enfant de se positionner debout, les pieds parallèles. Place toi derrière lui et pousse le doucement en avant. S’il pose son pied droit en premier, c’est son hémisphère gauche qui domine et inversement.

3 – Ce ne sont pas les capacités de ton enfant qui sont en cause !

Ces premiers éléments d’information, peuvent déjà te guider à comprendre le comportement de ton enfant.

Ils te donnent une belle piste de réflexion que je t’invite à poursuivre.

Il est demandé aux enfants de se plier à ces fonctionnements mis en place (notamment à l’école) et s’ils n’y arrivent pas, ils seront étiquetés.

Maria Montessori (pour ne citer qu’elle), avait déjà mis en évidence le fait qu’il serait intéressant que l’adulte s’adapte à l’enfant pour lui permettre l’accès à l’information. Et non l’inverse !

Or l’adulte oublie encore trop souvent qu’il est, par nature, un être d’évolution.

Et face à des comportements déroutants, gênants ou « non conformes », il préfèrera rester figé plutôt que de prendre son courage à deux mains et se remettre en question.

4 – Les différents types de mémoires

Je vais te parler ici des trois types de mémoires utiles à connaître pour guider ton enfant dans ses apprentissages

A) La mémoire visuelle

Comme son nom l’indique, elle retient davantage les informations qui seront visualisées par l’enfant.

Si ton enfant a une mémoire à tendance visuelle, lorsque tu lui demanderas de te raconter une balade en forêt (par exemple), il te décrira ce qu’il a vu.

L’enfant concerné apprendra plus facilement en lisant ces leçons ( plus précisément en les voyant écrites). Inutile de les lire, il n’en retiendra pas grand chose !

B) La mémoire auditive

Cette mémoire est basée sur les sons, tu l’auras deviné.

Un enfant ayant une mémoire plutôt auditive va te décrire la fameuse balade en forêt (comme dans notre exemple cité plus haut), en te parlant des sons qu’il a entendu, des bruits, des chants des oiseaux…

Si ton enfant est concerné, tu pourras l’aidé à retenir ses leçons en les lui lisant justement. Inutile de le forcer à rester 3 heures devant sa feuille, il aura beaucoup de mal à retenir quelque chose.

Une fois que tu comprends ce fonctionnement, tu peux guider plus facilement ton enfant et aller bien plus vite dans les devoirs.

De même, tu peux sortir des fausses croyances qui hantent ta tête et te disent que ton enfant ne met aucune bonne volonté à faire ses devoirs !

C) La mémoire kinesthésique

Elle concerne les enfants qui ont une facilité à retenir ce qu’ils ressentent.

En te racontant la balade en forêt, ton enfant te parlera surtout de ses émotions. Il avait peur, il se sentait bien, il faisait chaud ou froid…

Avec ce type de mémoire, tu pourras aider ton enfant en lui racontant ces leçons et en essayant de lui faire ressentir les informations.

C’est probablement le plus délicat, mais ce n’est pas la dominante ! Ouf !

5- Appliquer ces connaissances pour aider ton enfant

Si tu parviens à déterminer les comportements dominants de ton enfant, il ne s’agit pas de le mettre dans une case.

Garde toujours à l’esprit qu’un être humain est changeant et qu’il utilise TOUJOURS ces deux hémisphères cérébraux malgré tout.

Par contre, ces quelques notions peuvent t’aider à comprendre de quelle manière ton enfant sera réceptif à ses apprentissages.

On a vu de quelle manière tu peux utiliser ta connaissance des différents types de mémoires.

Concernant les deux hémisphères cérébraux, ces informations peuvent te permettre de comprendre si ton enfant à des difficultés dans la réalisation par exemple de ses exercices de mathématiques (il n’est peut être pas « hémisphère gauche tout simplement).

De même pour l’apprentissage de la lecture ou de l’écriture.

Tu peux mieux comprendre ton enfant également si tu le vois sans cesse bouger lorsqu’il apprend ses leçons. Il a peut être tout simplement besoin du mouvement pour intégrer l’information.

Il existe des moyens que tu peux utiliser pour développer ces capacités dont ton enfant auraient besoin. Je te les partagerai dans un prochain article dès que j’aurai terminer mes recherches.

En attendant, je te propose de déjà prendre conscience de ces informations et de t’armer de patience et de bienveillance envers ton enfant.

D’une façon générale, ton enfant aura envie d’apprendre. Alors s’il « pêche » quelque part, c’est peut être juste qu’il ne peut pas tout développer en même temps !

Il a sans aucun doute d’autres capacités que tu peux explorer et cultiver avec lui pour l’aider à cultiver sa confiance en lui.

Par exemple, son côté créatif : à travers le dessin, la peinture, la recherche de solutions dans la vie quotidienne, l’expression de ses émotions, son intuition…

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