3 repères pour donner la juste place à ton enfant

La place de l’enfant dans notre société aujourd’hui a tellement évoluée qu’il n’est pas toujours évident de savoir si l’on va dans la bonne direction.

Je suis convaincue que chaque parent a en lui l’intuition de connaître ce qu’il y a de mieux pour son enfant.

Cependant, certains peuvent se sentir perdu et à juste titre. Nous prenons conscience de l’importance de rester connecté à nos émotions ainsi qu’à notre intuition. Pour autant, nous n’avons pas appris cela durant notre enfance.

Du coup, aujourd’hui, c’est tout un apprentissage qui doit se faire et c’est assez long.

Je t’invite vivement à écouter ton intuition.

L’éducation aujourd’hui

Actuellement, il s’agit de laisser sa juste place à l’enfant dans la famille. Les « anciens » diront qu’il s’agit d’une place privilégiée.

Il est préconisé de faire place à la plus grande bienveillance dans les rapports entre adulte et enfant dans le but de favoriser le développement de l’enfant et son épanouissement.

liberté

Une grande importance est placée dans le dialogue et la communication également : l’enfant est invité à s’exprimer sur tout ce dont il a besoin et l’adulte est encouragé à l’écouter avec empathie.

Il est conseillé également, de donner des explications aux enfants afin de mettre du sens derrière chaque actions faites par l’adulte.

Les neurosciences nous expliquent le fonctionnement du cerveau de l’enfant et mettent en évidence les conséquences néfastes en cas de stress, de cris, de violence…

Enfin, il est préconisé de combler les différents besoins de l’enfant afin de l’accompagner au mieux vers l’âge adulte.

Les conséquences

Wouah !!! Quelle liste, n’est ce pas ?! Ca fait beaucoup de choses à faire et à ne pas faire quand on est parent !

De quoi avoir le vertige et se sentir perdu.

maison

Surtout quand on n’a pas appris soi même tout ça : comment l’apprendre et le transmettre en même temps ? Et par quoi commencer ?

Certains parents n’osent plus hausser le ton de peur de traumatiser leur enfant.

D’autres, vont se culpabiliser dès qu’ils laisseront éclater une colère non maîtrisée car « il ne faut pas crier sur un enfant ».

Il y a des parents qui vont complètement s’oublier parce qu’ils vont avoir tellement à coeur de donner le meilleur à leur enfant, qu’ils ne prendront plus de temps pour eux.

Je crois qu’en réalité, il y a tellement d’informations nouvelles par rapport à l’éducation qui existait jusqu’à présent (celle que la plupart a reçue) que de nombreux parents se sentent un peu perdus. Et c’est complètement légitime !

Voici 3 repères à connaître

phare

L’enfant a les mêmes droits que l’adulte mais il n’en n’est pas un !

Il existe aujourd’hui une charte des droits de l’enfant qui l’encadre et le protège. Il n’est plus question aujourd’hui de relation d’autoritarisme ni de soumission de l’enfant.

L’enfant doit être respecté comme une personne à part entière, écouté et libre de s’exprimer.

Cependant, il est important de garder à l’esprit que l’enfant n’est pas un adulte malgré tout ! Sa maturation cérébrale ne lui permet pas de gérer ses émotions de façon rationnelle.

Dans son développement, il va traverser de multiples phases bien spécifiques qui vont lui permettre de grandir et de se construire.

Il revient donc à l’adulte qui l’accompagne de respecter ses besoins, de le protéger et de lui donner le cadre dont il a besoin pour se sentir en sécurité.

Prends soin de toi pour prendre soin de tes enfants

enfant

Cette citation est bien connue et tu l’as sans doute plusieurs fois. Je t’invite à présent à porter réellement ton attention dessus.

Prendre soin de tes enfants est sans doute l’une de tes priorités. Mais si tu dépenses 99% de ton énergie et de ton temps pour ton enfant, tu ne seras pas en mesure de lui donner le meilleur de toi même.

Tout simplement parce qu’au bout d’un moment, tu te sentiras fatiguée voire épuisée, à bout de nerf et ton réservoir d’amour sera vide.

Ton enfant a besoin d’une maman en pleine santé, qui a de l’énergie et de la patience même si ce n’est pas forcément la même tous les jours. Il a besoin d’une maman qui se sente bien dans ses baskets et qui lui montre que prendre soin de soi est indispensable pour un plein épanouissement.

Prenons l’exemple des consignes de sécurité dans l’avion : il est recommandé que l’adulte utilise le premier le masque à oxygène avant son enfant. Pourquoi ? Pour qu’il soit en mesure de secourir son enfant ensuite.

Si tu fais l’inverse et que tu donnes le masque à ton enfant d’abord, il aura de l’oxygène certes, mais sa maman il sera seul parce que sa maman ne sera plus en mesure de l’accompagner !

Une maman ne peut pas maîtriser tout ce que fait son enfant

pont

La majorité des mamans se donne beaucoup de mal pour apprendre à leurs enfants les bases de la vie sociale.

En général, tout coule naturellement jusqu’à l’entrée de l’enfant en collectivité. Et là, il va apprendre tout un tas de nouvelles choses que sa maman ne maîtrisera plus.

Cela est tout à fait naturel et la maman se sent souvent responsable du comportement de son enfant parce qu’elle oublie qu’elle n’est plus la seule à interagir avec lui.

Un sentiment de culpabilité peut alors faire son apparition voire même la sensation de « mal faire » ou d’être une « mauvaise mère ».

Pourtant, l’enfant fait naturellement de nouveaux apprentissages et cela fait parti de son développement que de faire de nouvelles expériences.

Je t’invite donc à relativiser par rapport à ce que ton enfant rapporte à la maison et surtout à faire preuve d’indulgence envers toi même.

Pour conclure

tour eiffel
paris

Chacun peut trouver sa place au sein d’une famille, évoluer dans la bienveillance et en même temps se sentir en sécurité.

Si l’un des membres de la famille déborde sur la place de l’autre, il y aura inévitablement un déséquilibre qui nuira à l’harmonie et l’épanouissement de celle ci.

Pour maintenir l’équilibre de ta famille, il est donc nécessaire de respecter certains fonctionnements de base. En créant un climat sécurisant pour ton enfant, en prenant soin de toi et en gardant à l’esprit que c’est toi le guide, tu mettras en place les bases d’un fonctionnement harmonieux.

L’erreur à ne pas commettre quand tu veux arrêter de crier !

Le jour où j’ai pris conscience que l’ambiance dans ma tribu pouvait être améliorée, j’ai cherché ce que je pouvais mettre en place comme actions.

J’ai toujours cette phrase à l’esprit « Tu ne peux pas changer les autres mais tu peux te changer toi ! ».

Alors j’ai pris un miroir et je me suis attaquée à un gros morceau : arrêter de crier !

Tant qu’à faire, si je voulais changer quelque chose, autant ne pas le faire à moitié ! J’ai vu ces titres écrits partout, alors je crois que mon cerveau à été influencé.

1 – Le sage

hibou
hiboux
sage

Quand j’étais petite, je voulais être un sage. Tu sais ce personnage qui maitrise parfaitement ses émotions !

Il semble toujours détendu, à l’écoute et calme.

Rien ne semble l’atteindre véritablement. J’ai toujours été admirative de ces personnages !

J’ai cru que j’étais en bonne voie…

Et puis, je suis devenue maman ! …

Et puis, je suis devenue maman solo !!

2 – La découverte

Dans ces nouveaux rôles, j’ai découvert des facettes de ma personnalité que je ne connaissais pas. Je croyais me rapprocher de mon rêve de sage et en réalité, je m’en suis éloignée à pas de géants !

J’ai découvert que je criais…beaucoup après mes enfants, sur eux, autour d’eux…bref beaucoup trop !

J’ai d’abord été surprise parce que je ne me connaissais pas comme ça. Je me suis demandée ce qu’il m’arrivait.

Et j’ai compris que je vivais tout simplement une nouvelle situation.

Mon rôle de maman m’a fait découvrir des limites que je n’avais encore jamais explorées jusque là.

éléphants
éléphant
limite
limites

3 – La décision

C’est donc naturellement que j’ai pris les choses à bras le corps et je me suis dit « Mélanie, il est indispensable que tu ramènes le calme dans ta tribu! »

Et j’ai pris cette décision d’arrêter de crier.

Alors chaque fois que je vivais une situation qui faisait monter en moi de la colère, je la rembarrais et je m’efforçais de ne pas crier !

J’y suis parvenue. J’ai réussi à moins crier.

4 – L’erreur

Pour faire simple, je prenais sur moi.

Je gardais cette colère en moi pour ne pas laisser de place aux cris et j’accumulais gentiment toutes ces ondes négatives.

Et qu’est ce qui c’est passé selon toi ?

Bien sûr ! Je finissais par exploser !

D’un certain coté, je parvenais à rester plus calme, à moins crier mais d’un autre côté, lorsque je n’en pouvais plus, du coup, tout ça sortait d’une façon encore démesurée.

Pire, je crois même que mes enfants n’y comprenaient plus rien. Parfois maman était hyper zen et l’instant d’après elle devenait furieuse !!

Je me suis rendue compte que je ne n’adoptais pas la bonne approche pour réussir à réduire les cris dans ma tribu.

lion
lions
colère

5 – L’illumination

Alors, j’ai continué mes recherches de solutions et j’ai fini par trouver.

Le secret, ce n’était pas de prendre sur moi et d’entasser mes émotions quand je voyais des comportements inappropriés de mes enfants.

Voici ce que j’en ai conclu et ce qui a fonctionné :

  • lorsque je suis témoin d’un comportement qui me donne envie de réagir, je respire à fond ou je quitte la pièce. Ensuite, je reviens et je formule mon ressenti du mieux que je peux en utilisant le « je », en parlant de moi.

De cette façon, j’évite l’accumulation de tensions négatives en moi qui risquent de resurgir à un moment ou un autre sous une forme décuplée !

  • d’autre part, je mesure la différence entre « hausser le ton » et « hurler ». Pour moi, les deux termes peuvent être regroupés dans le mot « crier » mais ils sont pourtant bien différents.

Je me suis aperçue que lorsque je gardais le même timbre de voix, mes garçons ne semblaient pas « atteints » par mes mots. Alors qu’en montant de quelques décibels (de façon maitrisée), ils portent une réelle attention à mes propos.

Ces deux prises de consciences m’ont aidées à réduire considérablement les cris au sein de ma tribu et surtout les miens !

Par un effet boule de neige, ceux de mes enfants ont suivi le même chemin.

Alors si toi aussi tu estimes que tu cries trop et que ton souhait est de changer cela, bravo ! Je t’invite à ne pas commettre la même erreur que moi en prenant sur toi tout ce qui te frustre au risque d’exploser vraiment !

Ni d’exprimer ton ressenti sur le même ton que maitre Yoda ! Ca ne fonctionne qu’avec les Jedi ça !

N’hésites pas à partager tes expériences en commentaires sous l’article.

Comment combler ton besoin de respect au quotidien ?

respect

Quand tu te répètes que tes enfants ne te respectent pas et que tu rêves de changer les choses de façon pacifiste, il me semble nécessaire de garder à l’esprit la phrase suivante :

« Tu ne peux pas changer les autres (ici tes enfants) mais tu peux agir sur toi »

Cette situation met en évidence un besoin clair de respect chez toi qui n’est pas entièrement satisfait.

Dans cette vidéo, je te donne plusieurs clés pour t’aider à combler ton besoin de respect dans ton quotidien.

1 – Le respect de ton corps et de toi même

La priorité si tu souhaites combler ce besoin est de commencer par toi. 

Apprends à te parler avec respect

Cela semble évident et très simpliste mais dans le quotidien, nous sommes nombreux à nous dire des phrases comme :

« oh, je suis nulle, j’ai encore oublié de prendre ça ! » ou

« t’as encore crié sur tes enfants, ce que tu peux être méchante » ou encore

« c’est surement bête ce que je vais dire mais… »…

S’adresser à soi de cette façon là n’a rien de valorisant, au contraire ! Quel respect te portes tu en te parlant de cette façon ??

Si tu es concerné(e) par cette description, je t’invite à transformer ces phrases en quelque chose de beaucoup plus positif. 

L’idée n’est pas de tomber dans l’excès inverse et de nourrir ton égo mais plutôt de t’adresser à toi même de la même façon que tu le ferais avec quelqu’un que tu aimes énormément.

Je suis sûre qu’il y a des choses que tu te dis et que tu n’oserais jamais dire à une autre personne.

Voici de quelle façon tu peux t’y prendre : 

  • « Tiens, j’ai oublié de prendre ça, c’est embêtant mais ça peut arriver, je vais faire autrement »
  • « C’est ok, tu as crié sur tes enfants cette fois-ci mais tu travailles à t’améliorer »
  • « Personnellement, je pense que… »

Respecte tes vulnérabilités

Chaque être humain a des points forts et des vulnérabilités. C’est un fait.

Or, nous avons tendance a nous reprocher nos propres vulnérabilités et ainsi à nous enfoncer dans le négatif.

Par exemple, si tu as du mal à faire preuve de patience dans ta relation avec tes enfants. Tu peux avoir tendance à focaliser ton attention sur ce fait et à te le reprocher en permanence. 

Pourtant, tes vulnérabilités font parties intégrante de ta personne, elles font de toi ce que tu es.


Je t’encourage à les accepter plutôt qu’à les rejeter.

Si tu estimes qu’elles ont un impact négatif sur ta vie quotidienne, je t’invite à trouver de quelle manière tu peux les rendre constructives. Ainsi, tu les accepteras plus facilement.

Pour reprendre l’exemple de l’impatience, au lieu de te répéter que tu ES impatient(e), regarde de quelle manière tu peux travailler sur toi et gagner en patience. Cette réflexion, t’invitera à passer à l’action et aura un impact beaucoup plus positif sur ta vie.

Respecte les différents besoins de ton corps

Ton corps t’envoie des messages en permanence. Il te donne toutes les informations dont tu as besoin pour te sentir bien.

Le plus difficile est d’apprendre à l’écouter et le respecter. Dans nos sociétés modernes, nous sommes complètement déconnectés de nos corps et nous le négligeons trop souvent au point de nous faire du mal.

Quand tu prends du recul et que tu te rends compte que c’est bien lui qui va te porter toute ta vie et que selon le respect que tu lui portes, il te soutiendra ou bien il te rendra plus lourd(e) alors tu peux choisir de l’écouter un peu plus … ou pas.

Pour prendre un exemple concret, lorsque l’heure du repas arrive et que tu n’as pas faim. Si tu manges malgré tout parce que c’est une habitude ancrée dans nos coutumes, tu vas alourdir ton système digestif. Il devra déployer une énergie folle pour faire son travail de digestion et la conséquence sur toi sera une sensation de fatigue intense appelée « coup de barre d’après manger » !

Si tu respectes ton corps et que tu ne manges pas, tu peux te prévoir un en cas sain pour plus tard si besoin, tu verras que ton énergie sera au rendez vous ! Je t’encourage à faire l’expérience, c’est assez bluffant !

Il en est de même pour ton besoin de repos : risque d’accumulation de fatigue + tension nerveuse + irritabilité…

Le besoin de bouger, faire du sport : risque de tensions, de frustration, de colère, de sensation de mal être…

2 – Le respect de ton entourage

Porte maintenant ton regard vers l’extérieur : ceux qui t’entourent dans ta vie quotidienne.

Je t’invite à lister parmi tes proches, ceux qui te portent un respect sincère.

Il est bon de te rappeler que tu as autour de toi des gens qui te respectent vraiment, qui te parlent avec bienveillance et empathie.

Cela te montre bien que tu es une personne « respectable ». 

C’est très important parce que ces personnes ont un regard différent de celui que tu te portes. N’hésites pas à penser à elles chaque fois que tu te dévalorises, cela t’aidera à changer de regard sur toi même.

3 – Le lien avec tes enfants 

Tu peux donc nourrir au quotidien ton besoin de respect des façons suivantes : 

  • en te parlant avec respect comme tu le ferais pour quelqu’un que tu aimes vraiment
  • en acceptant et respectant tes vulnérabilités puisqu’elles font parties de toi 
  • en écoutant les messages d’alertes de ton corps
  • en prenant conscience de la présence dans ton entourage de personnes qui te respectent sincèrement

En prenant soin de nourrir ce besoin chez toi, un peu chaque jour, par ces petites attentions, tu verras que ta réaction face aux comportements de tes enfants qui semblent te manquer de respect va changer.

En fait, en te respectant toi même en priorité, tu vas changer ta perception des choses. Tu ne te sentiras plus menacé(e) en permanence par le manque de respect de tes enfants. 

Bien sûr, cela arrivera de temps en temps mais à ce moment là, tu seras en mesure de répondre avec bienveillance à tes enfants puisque tu te sentiras être une personne respectable. Le comportement de tes enfants ne te définit plus.

Un cercle vertueux se mettra en place de cette façon et le comportement de tes enfants risque de changer en même temps que ta réaction. 

Comment faciliter ton quotidien en 3 étapes ?

Il y a des situations qui reviennent très souvent dans la famille, voire tous les jours et qui à force de se répéter, sont sources d’épuisement pour les parents.

Dans ces moments là, tous nos espoirs initiaux d’avoir une famille joyeuse, en paix et sereine s’envolent !

 

  • Comment faire quand les enfants se battent pour ne surtout pas être le premier à la douche : « non, c’est toujours moi qui passe en premier, c’est pas juste ! » ?
  • Comment éviter la dispute quotidienne du repas : « c’est à moi d’être à côté de toi ce soir, c’est toujours elle qui se met là ! » ?
  • De quelle façon avoir droit à la coopération de son enfant pour vider le lave vaisselle sans entendre râler pendant une heure ?

 

Un jour, j’ai pensé leur acheter le livre (qui n’existe probablement pas encore … je vais peut être y réfléchir ) « J’arrête de râler sur ma maman ! » tellement j’avais besoin de joie et de bonne humeur sous notre toit !

Oui je sais, ils ne l’auraient jamais lu mais les râleries pompent tellement d’énergie inutilement que je trouve ça vraiment dommage ! C’est un peu du gâchis pour moi !

En attendant d’écrire ce fameux livre, je vous propose 3 étapes à suivre pour ne pas perdre toute votre énergie dans ces situations quotidiennes.

 


Besoin de calme dans ton quotidien ?




Découvre ici 2 outils simples et efficaces qui aideront tes enfants à canaliser leur énergie.




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1 – Définissez des jours fixes

 

Si vos enfants se battent pour être le dernier à la douche, je vous invite à fixer des jours précis de la semaine où chacun d’eux ira en premier.

Selon le nombre d’enfants que vous avez, leur âge et les impératifs du soir, posez, de façon à peu près équitable ( pourquoi la semaine se compose d’un nombre de jours impairs !? ) des jours fixes pour chacun d’eux.

Pas besoin d’établir un planning ni une organisation de ministre !

 

Faites simple et efficace.

Le lundi, mardi, jeudi et vendredi ce sera toi le premier à la douche,

Le mercredi, samedi, dimanche ce sera toi.

Ou bien, le lundi, mardi, c’est toi qui te lavera le premier,

Le mercredi, jeudi toi,

Le vendredi, samedi, toi

Et le dimanche c’est tirage au sort sans tricher ni râler !

 

Demandez si tout le monde est d’accord. Si ce n’est pas le cas, invitez vos enfants à vous proposer une autre solution pour chacun soit satisfait.

S’il n’y en a pas, posez votre cadre pour l’harmonie de vos fin de journées !

Faites répéter à chacun ses jours, pour être sûr(e) que chaque enfant a bien enregistré, notez vous ça sur votre téléphone ou un calepin pour surtout ne pas vous tromper et c’est réglé !

 

2 – Délimitez votre territoire

 

Lorsque je ne me sens pas d’entendre un million de râleries à la seconde, je délimite ma zone de confort.

Si je suis dans une pièce, j’informe mes enfants que dans cette même pièce, il est interdit de râler ! « Pourquoi, demandent-ils innocemment ? »

« Parce que maman en a marre de vous entendre rechigner dès qu’il y a quelque chose à faire pour la maison !!! » me dit ma pensée !

Dans la pratique, j’essaye de faire mieux, plus indulgente, plus en connexion avec la relation que j’ai envie d’avoir avec mes enfants.

Alors je leur explique simplement que là, tout de suite, maintenant, j’ai besoin d’un moment de paix, d’un moment où tout se passe bien.

 

Et quand je serai prête, je sortirai de la pièce et j’affronterai ces fameuses râleries.

Ce n’est pas un besoin de solitude, donc les enfants ont bien entendu le droit de rentrer dans la même pièce que moi mais s’ils le font, ils acceptent de respecter la paix qui règne dans celle-ci !

J’ai remarqué que ça crée une sorte de défi pour eux, ça pique leur curiosité et comme les enfants adorent le jeu, en général, ils font très attention à respecter cette paix.

 


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3 – Gardez de la souplesse

 

Je vous donne ici des astuces qui peuvent fonctionner et surtout vous simplifier la tâche au quotidien mais il est toujours indispensable de faire preuve de souplesse.

Il est important de trouver le juste équilibre entre l’application la plupart du temps de l’organisation que vous avez mise en place avec vos enfants et la souplesse à appliquer selon certaines situations particulières.

Si vos enfants, par exemple souhaitent échanger des jours, pourquoi pas mais dans ce cas là, ils s’arrangent entre eux. Et si le résultat est trop chaotique, revenez immédiatement à votre première organisation.

 

En fixant des jours vous allez :

  • Instaurer des habitudes et diminuer les conflits
  • Aider un enfant à se repérer dans les jours de la semaine
  • Diminuer les pertes de temps et d’énergie dans la gestion des disputes
  • Montrer à vos enfants que chacun à sa place et rétablir la justice.

 

Testez dès aujourd’hui cette façon de procéder et dites nous en commentaires ce que ça a donné chez vous !

4 étapes pour gérer ta patience

De nombreux parents ne se sentent pas assez patients avec leurs enfants et rêvent de se réveiller un matin avec une dose infinie de patience qui ne leur fera jamais défaut.

Ce serait génial si les choses pouvaient se passer ainsi et en même temps, si c’était le cas, ça se saurait !

Je ne peux pas te donner une bonne dose de patience pour les jours où tu en as vraiment besoin ! Par contre, je te propose de t’accompagner à changer de regard sur cette patience et cultiver ton bien être.

Découvre les 4 étapes qui te permettront de te sentir mieux.

1 – Définir « la patience » ?

Est ce qu’il existe, à ta connaissance, une norme de patience ?

Est ce qu’il existe un outil qui permette de la mesurer ?

La réponse est non bien sûr. Et malheureusement, on ne te délivre pas un stock de patience à la naissance de ton enfant ! Dommage !!

Ce que je veux te faire comprendre, c’est qu’en réalité « je ne suis pas assez patient(e) » est une phrase toute faite que tu te répètes parce que tu l’entends fréquemment.

Mais elle ne représente pas la réalité. Par contre, elle peut être le reflet de ce que tu ressens.

2 – Prendre conscience du jugement sur toi 

Garde à l’esprit qu’en te répétant des phrases comme celles-ci, tu portes un jugement négatif sur toi même.

Etant donné qu’il n’y a pas de normes de la patience, tu peux tout à fait, changer ton regard. Il te suffit de déplacer ta barre vers le bas et tes perceptions peuvent complètement changer.

Je me suis rendue compte qu’en se répétant les mêmes choses chaque jour, on ne se laisse aucune possibilité d’évoluer, de changer et c’est dommage. 

Il suffit de basculer notre position pour nous accorder la possibilité de nous améliorer. 

3 – Lister tes domaines de patience

Lorsque tu t’estimes peu patient(e) cela concerne ici principalement ta relation avec tes enfants.

Pourtant je suis sûre que dans ta vie, il y d’autres domaines dans lesquels tu estimes ta patience au top !

Alors, je te proposes de lister ces domaines. Ca peut être dans ton travail, avec tes amis, dans une activité que tu aimes et qui te demande de la minutie…

Cette prise de conscience va te permettre de voir que tu ne te définis pas par ce jugement.

En effet, tu ne peux te décrire comme « impatient(e) » s’il y a des domaines de ta vie dans lesquels tu es capable de faire preuve d’une réelle patience !

4 – Découvrir les différentes facettes de ta personnalité

Si tu mets le doigt sur certains domaines de ta vie où tu réussis à faire preuve de patience cela signifie que tu as cette qualité déjà en toi.

Tu as donc la possibilité de la cultiver, tu en es capable.

Je t’invite donc à changer de perception. Amène ton attention plus précisément sur les situations que tu vis avec tes enfants et qui t’amènent à penser cela.

Ainsi tu peux procéder de la façon suivante :

  • Dans quelle situation précise je me sens impatient(e) avec mes enfants ? Qu’est ce qu’ils font exactement qui me fait perdre patience ?
  • Qu’est ce que je ressens réellement au fond de moi ? Pourquoi ce comportement me fait réagir ? Est ce que je me sens en colère, contrarié(e), frustré(e)…

Ce procédé va te permettre de sortir du jugement envers toi même. Mais aussi de trouver quelles actions tu peux mettre en place pour préserver ton équilibre.

Le jugement inhibe tandis que la prise de conscience favorise le passage à l’action.

4 clés pour arrêter de te dévaloriser

Des millions de pensées traversent notre cerveaux sans cesse et la plupart d’entre elles sont négatives si l’on y porte aucune attention. 

Tu as déjà entendu la petite voix dans ta tête te dire « tu cries trop ! », « tu n’es pas assez patiente ! », « tu manques de souplesse ! »…

Pour la faire taire et changer de regarder sur toi même, je te livre 4 clés à portée de mains !

1 – L’égo

Prendre conscience que cette petite voix qui t’envoie des messages négatifs c’est ton égo !

Et cet égo ne représente qu’une seule partie de toi. 

Donc il ne représente pas la réalité de qui tu es !

2 – Le regard

Le regard que tu vas poser sur toi même va changer beaucoup ta perception des choses.

Tu as la possibilité de porter différents regards sur toi :

– tu te positionnes en chacal envers toi même et ça donne : « t’as encore crié, t’es vraiment une mauvaise mère ! En fait tu n’arrives jamais à faire autrement et tu n’y arriveras jamais !!! »

– tu t’adresses à toi comme tu le ferais avec quelqu’un que tu aimes énormément, ton enfant par exemple et ça donne : « bon, là tu as crié, c’est ok. Tu t’ai senti vraiment en colère quand tu as vu … »

Selon ta façon de voir la situation :

  • tu vas choisir de nourrir le côté négatif et de poursuivre ton auto flagellation, soit
  • tu vas cultiver le non jugement envers toi même, l’indulgence.

Naturellement, tu verras sans doute que la première situation vient plus facilement. Garde à l’esprit que quand tu veux, tu peux entretenir la seconde.

Et plus tu vas l’entretenir, plus elle se fera de place, piétinant petit à petit la dévalorisation ! 

3 – Le détachement

Tu n’es pas ton égo et ton égo n’est pas toi.

Par conséquent, il ne te définit pas en tant que personne. Il ne représente qu’une seule partie de toi parmi TOUTES les autres. 

Ce que je t’invite à faire pour te détacher de lui et cultiver ton bien être, c’est prendre de la hauteur. 

La prochaine fois que tu entends cette petite voix te dire des choses négatives : 

– pense à cette vidéo

– rappelle toi que c’est ton égo qui t’envoie ce message

– fais le choix de ne pas t’arrêter sur cette pensée et de la laisser passer.

Moins tu porteras ton attention sur une pensée (quelle qu’elle soit d’ailleurs) et moins elle prendra de place dans ta tête donc dans ta vie.

4 – La pression

Rappel : Tu es le meilleur parent pour tes enfants et tes enfants sont les meilleurs enfants pour toi !

Je t’invite à présent à lâcher la pression que tu te mets. 

Sur les plus de 6 milliards de personnes sur cette Terre, il n’en existe aucun qui soit parfait ! 

Alors, autant apprendre à changer ta vision sur toi même et à aimer tes imperfections. C’est la façon la plus rapide d’apporter de la sérénité dans ta vie quotidienne.

D’autre part, sache que tu as aussi la possibilité de transmettre des choses positives à tes enfants  AVEC tes imperfections. 

Prenons un exemple : 

  • Tu constates que tu cries plusieurs fois par jour
  • Ce que tu vas transmettre de positif ce ne sera pas les cris, on est d’accord!
  • Par contre, tu peux montrer à tes enfants que tu essaies de t’améliorer chaque jour, que tu cherches et mets en place différentes solutions pour diminuer ces cris.
  • Tu peux donc apprendre à tes enfants la persévérance, l’importance de la créativité pour trouver de nouvelles solutions…

Je t’encourage à t’entrainer à porter un regard nouveau sur tes imperfections et à y trouver ce qui pourrait y être positif. Ça changera ta vie !!!

Comment combler ton besoin de calme au quotidien ?

calme

Tu fais peut être parti(e) des personnes qui, dans son quotidien, a tendance à perdre ton calme rapidement.

Face à certains comportement de tes enfants, tu te sens exaspéré(e) et tu sens la colère monter facilement.

Il est possible que tu aies tenter plusieurs choses pour changer cette situation qui te pèse mais que les résultats restent peu probants !

Je t’invite ici à changer de regard et découvrir ce que tu peux mettre en place pour améliorer ton quotidien.

Tu vas apprendre à satisfaire ton besoin de calme et ainsi réagir de façon plus posée, plus détendue face aux comportements irritants de tes enfants.

La première chose à retenir est que tu ne peux pas changer les autres par contre tu peux changer ce qui se passe à l’intérieur de toi et qui va avoir un impact sur ton entourage.

1 – Cultive ton calme intérieur

C’est une priorité car c’est de cette façon, principalement, que tu réussiras à maîtriser tes émotions et surtout à réagir de la façon qui te convient le mieux.

Ton calme intérieur est une sorte de refuge que tu peux cultiver en toi. C’est aussi là que tu pourras te retrouver dès que tu en auras besoin.

Il représente un endroit de paix, de douceur qui t’apporte un état de bien être, de sérénité.

Tu as la possibilité de t’entraîner à ressentir ces vibrations qui te traversent lorsque tu te sens en colère et ainsi développer ta capacité à te servir de ces ondes de façon positive. Cela peut être un objectif que tu te fixes et avec un peu d’entraînement tu peux y parvenir.

Sinon, il existe aussi différents moyens de cultiver ton calme intérieur.

La méditation

  • Les façons de méditer sont multiples. L’idée est de mettre en place un rituel quotidien de quelques minutes. Durant celles-ci tu pourras permettre à ton esprit de laisser passer tes nombreuses pensées sans t’y arrêter.

Le fait de pratiquer quotidien, même un tout petit peu est beaucoup plus efficace que de pratiquer longtemps une fois par semaine.

Le plus simple si tu commences tout juste à découvrir cette pratique est de pratiquer les méditations guidées. Tu en trouveras un large choix sur YouTube.

Cette pratique régulière fera un bien fou à ton corps et ce qui fait du bien à ton corps est bénéfique pour ton mental aussi. 

Le yoga

  • Là aussi il existe différents type de yoga. L’idée est de développer la souplesse de ton corps en travaillant sur ton souffle. De cette façon, tu vas apprendre à apaiser ton mental et ainsi cultiver ton calme intérieur.

Tu peux trouver une multitude de vidéo de yoga sur YouTube et si besoin, n’hésite pas à me contacter par mail si tu veux avoir des sources que j’utilise.

Cette pratique aussi est bénéfique à son maximum lorsqu’elle est pratiquée quotidiennement.

La cohérence cardiaque

  • Il s’agit d’une technique de relaxation qui va réguler ton rythme cardiaque et ainsi de permettre de ressentir l’apaisement.

Cette méthode est utilisée notamment par les pilotes de chasse pour les aider à gérer les situations de stress auxquelles ils peuvent être confrontés.

N’hésite pas à chercher sur YouTube et à tester si tu ne connais pas pour voir de quoi il s’agit. Tu auras besoin de 5 minutes devant toi uniquement !

La respiration

  • Il existe plusieurs types de techniques respiratoires et quel que soit ton choix, tu as en toi une source d’apaisement naturelle extrêmement efficace : ton souffle vital.

Tu peux simplement t’installer dans un endroit calme et respirer naturellement dans un premier temps. 

Petit à petit tu vas essayer de faire descendre ton souffle dans le bas de ton ventre. En effet c’est de cette manière que tu parviendras à détendre l’ensemble de ton corps, de tes muscles, de tes nerfs et ainsi ton mental.

Je t’invite à choisir parmi ces exemples ce qui te correspond le plus et à mettre en place ta pratique quotidienne pour débuter le développement de ton calme intérieur.

2 – Respecte ton besoin de calme dans le quotidien

Il y a forcément de multiples situations dans ton quotidien dans lesquelles tu ressens ton besoin de calme s’exprimer très fort. 

Ce que je t’invite à faire, au lieu de prendre sur toi et de rester dans l’inconfort (à moins que vraiment ce soit impossible bien sûr) c’est de porter ton attention dessus.

Ensuite tu vas essayer de trouver de quelle manière tu pourrais nourrir ce besoin là : ça peut être en allant aux toilettes si tu es au boulot et que tu n’as pas d’autres solutions.

Ca peut être en t’isolant dans ta chambre si tu es chez toi et que l’appel du calme se fait ressentir. Dans ce cas là, n’hésites pas à signaler au reste de ta tribu que tu as besoin de ne pas être dérangé(e) pendant quelques instants (jusqu’à ce que tu sortes de la chambre par exemple).

Si tu es au milieu d’un repas de famille et que tu as envie de te retrouver au calme 5 minutes, tu peux par exemple aller marcher seul(e) un petit moment…

Il est important de comprendre que plus tu vas respecter ton besoin de calme et t’offrir des moments propices à cela, plus tu développeras ton calme intérieur.

3 – Le lien avec tes enfants 

Grâce à ces deux pratiques dans ton quotidien, tu vas réussir petit à petit à changer ta réaction face aux comportements de tes enfants qui ont tendance à te faire réagir avec force !

En effet, si tu ressens le calme au fond de toi, tu parviendras de plus en plus à adapter tes comportements en cas d’énervement.

Et tu mettras en place, de cette façon, un cercle vertueux. Tes enfants qui verront que ton attitude est plus apaisée, auront tendance naturellement à modifier leur comportement. 

Dans tous les cas, ce calme te sera forcément bénéfique car même s’il ne fera pas disparaitre les comportements qui te semblent désagréables chez tes enfants, ils te permettront de les canaliser et ainsi d’en réduire leur durée.

Comment combler ton besoin d’écoute au quotidien ?

coeur

Quand on se répète que nos enfants ne nous écoutent pas et que l’on rêve de changer les choses de façon pacifiste, il me semble nécessaire de garder à l’esprit la phrase suivante : 

« Tu ne peux pas changer les autres (ici tes enfants) mais tu peux agir sur toi »

Cette situation met en évidence un besoin clair d’écoute chez toi qui n’est pas entièrement satisfait.

Je te propose 2 clés pour t’aider à combler ton besoin d’écoute dans ton quotidien.

1 – Apprends à écouter ton corps = écoute toi toi-même.

Cette première clé est tournée vers toi uniquement.

Ton corps t’envoie sans cesse des messages afin de te donner des informations sur tes besoins. Le soucis, c’est que dans notre société nous sommes vraiment déconnecté(e)s de nos corps.

Nous passons notre temps à tenter de nous organiser (ou pas) pour réussir à faire tout ce que nous avons à faire. Et la liste peut être longue !

De cette façon, nous nous oublions complètement et accumulons ainsi des frustrations, de la fatigue, un manque d’énergie…

J’aime cette phrase très utilisée au Canada qui dit « est ce que ça me fait oui ou est ce que ça me fait non » ?

Je t’invite à te poser le plus régulièrement possible cette question dans le but de te reconnecter petit à petit à ton corps. 

  • est ce que tu as vraiment faim ?
  • est ce que tu as assez d’énergie pour faire tout le ménage aujourd’hui ?
  • est ce que tu as vraiment envie d’aller à ce repas ?
  • est ce que ton corps ne te réclame pas un peu de repos ?
  • est ce qu’il te semble douloureux à certains endroits ?

Il ne sera pas toujours évident, dans un premier temps de satisfaire tous tes besoins parce que cela va te demander un grand chamboulement mais en faisant de petits pas, tu parviendras à organiser tes journées de plus en plus en accord avec les besoins de ton corps.

La conséquence

Il faut comprendre qu’en accumulant la non satisfaction de tes besoins, tu finis indéniablement par reprocher aux autres de ne pas les satisfaire pour toi !

C’est ainsi que se créent des conflits, des tensions dans ta relation aux autres et particulièrement avec tes enfants.

2 – Repère autour de toi, les personnes qui savant t’écouter.

Cette seconde clé est orientée davantage vers l’extérieur.

Je t’invite à chercher, dans ton entourage les personnes qui sont réellement capables de t’écouter lorsque tu en as besoin. Il peut s’agir de ton conjoint(e), tes amis, amies, famille, collègue…

Dresse une liste, manuscrite si possible, afin de bien les garder à l’esprit.

Tu prendras conscience, de cette façon, que tu as la chance d’avoir auprès de toi des gens pour t’écouter.

Cette qualité est un trésor !

Une fois cette liste faite, je t’encourage vivement à te tourner vers ces personnes régulièrement quand tu as besoin d’être écouté(e). Ce n’est pas une liste faite pour faire une liste mais une liste destinée à être utile !

Elle t’aidera à satisfaire et nourrir ton besoin d’écoute lorsqu’il se manifeste.

Pour résumer, c’est en cultivant au quotidien, l’écoute de ton corps et en te tournant vers tes proches qui sont prêts à écouter que tu combleras petit à petit ce besoin d’écoute que tu as et qui est tout à fait légitime.

3 – Quel rapport avec tes enfants ?

Tu te dis peut être « ok mais je ne vois pas comment mes enfants m’écouteraient davantage parce que je comble ce besoin d’écoute ????? »

Voici l’explication : 

Sache que si ton besoin d’écoute est comblé régulièrement dans ton quotidien, tu seras malgré tout confronté(e) aux mêmes problématiques avec tes enfants.

Cependant, ta réaction par rapport aux comportements de tes enfants lorsqu’ils ne t’écoutent pas changera naturellement.

Et c’est ce qui va faire toute la différence ! Tu n’auras rien changé chez eux mais tu auras agit sur toi.

De cette façon, ton besoin étant comblé, tu parviendras à te positionner de façon plus douce parce que l’impact de leurs comportements sur toi sera moindre.

C’est ainsi que tu mettras en place un cercle vertueux. `

En effet, en constatant que tu changes de réaction, le comportement de tes enfants changera très probablement !

4 clés pour amorcer un changement !

  • Tu aimerais peut être passer plus de temps avec tes enfants mais entre ton boulo, la gestion de la maison et l’organisation, tu n’y arrives pas. Et pourtant ça te plairait de changer cette situation, vraiment, ça te rendrait plus heureux(se).
  • Peut être que tu aimerais faire preuve de plus d’attention envers tes enfants et que c’est quelque chose qui te mine vraiment au point de vouloir le changer. Mais tu ne vois pas comment.

Je te propose de suivre ces étapes pour reprendre les choses en main maintenant et enfin vivre ce que tu veux vivre !

1 – Mets des mots sur ta situation

Prends une feuille et décris simplement ce que tu souhaites comme si tu formulais un voeux.

« J’aimerais passer plus de temps avec mes enfants »

« Je voudrais être un parent plus attentionné »

Et liste quelques solutions qui te viennent à l’esprit spontanément comme ça sans réfléchir particulièrement. 

Ne te projette pas en te disant que tu as déjà essayé et que de toute façon ça ne fonctionnera pas ! Prends 5-10 minutes pour vraiment mettre des mots sur tes désirs les plus profonds parce que le fait de les écrire va déjà te permettre d’avancer un peu.

D’autre part, si vraiment il y a une situation qui te mets dans l’inconfort, il existe forcément des solutions pour améliorer les choses. C’est juste que tu ne les connais pas encore…mais ça va venir.

Exemples : 

  • pour prendre du temps avec tes enfants, tu peux décaler leur coucher de 10 minutes et passer ce temps là avec eux à jouer, raconter une histoire, faire des massages, des papouilles, discuter…

Ou alors, tu peux te détacher d’une de tes tâches (que tu feras après les avoir couché) et d’être présent(e) avec ton enfant au moment de sa douche.

  • pour mettre en place des attentions, tu as la possibilité d’écrire des mots doux sur un papier que tu laisseras à la place du petit déjeuner de ton enfant pour son réveil. Tu peux aussi lui faire un petit dessin s’il ne lit pas encore.

Ou alors, tu peux lui caresser les cheveux en passant à côté de lui simplement pour lui donner de l’amour sans rien attendre en échange.

2 – Applique tes solutions

Détache toi de toutes ces pensées qui t’empêchent de mettre en pratique tes actions et avance.

Cette situation te gêne, elle te mets dans l’inconfort et tu as envie de la changer ! Alors tu as la possibilité de le faire.

Je t’invite à tester chaque solution sur une période suffisamment conséquente (environ une semaine) parce que si tu l’appliques qu’un ou deux jours, que va t’il se passer ?

Elle ne marchera pas car inconsciemment tu vas tout faire pour te prouver que tu avais raison « tu vois, ça ne fonctionne pas ! ».

Alors dis stop à ton pédalo mental et prends les choses en main pour faire ce qui est véritablement important pour toi ! C’est maintenant qu’il est nécessaire que tu agisses, pas demain, ni dans un mois, MAINTENANT  !!!

Et si ta solution n’est pas efficace, retourne vers ta liste et essaye la suivante. 

Si vraiment tu es en panne d’idée, n’hésites pas à me faire part de ta situation en commentaire sous cet article ou a m’envoyer un mail à melanierouan@harmonie-familiale.fr et nous trouverons ensemble.

3 – Inverse ta question

Je t’invite maintenant à te poser ta question de départ à l’envers comme suit : 

« Quel temps je passe déjà avec mes enfants ? » 

« Quelles attentions je donne déjà à mes enfants ? »

A la manière d’un zoom d’appareil photo, je t’invite à prendre du recul sur tout ce que tu fais déjà et à le noter. Je suis sûre qu’il y a chez toi plein d’automatismes en place qui font que tu passes du temps avec tes enfants ou que tu leur donnes de l’attention et que tu ne t’en rends plus compte tellement c’est naturel pour toi.

Le fait d’en prendre conscience va te rassurer et te replacer dans un état d’esprit objectif. 

Peut être même que tu vas pouvoir trouver de nouvelles pistes en constatant qu’effectivement il y a des moments qui existent déjà et qu’il te suffit de les améliorer en qualité.

4 – Connecte toi à ton coeur

C’est primordial que tu te donnes de l’amour et que tu ne restes pas trop longtemps dans ces pensées « je ne passe pas assez de temps… », « je ne donne pas assez… »

Rappelle toi que tes enfants t’aiment et qu’il y a très certainement autour de toi d’autres personnes qui t’aiment aussi pour ce que tu es, tel(le) que tu es déjà.

Pour eux, tu es déjà assez ! 

Alors laisse toi porter et guider vers ce qui te remplit et ressens cet amour. 

C’est aussi en cultivant ce chemin là que tu développeras ta créativité pour trouver de nouvelles organisations, de nouvelles idées. 

Tu peux te faire confiance parce que tu as tout en toi. 

Comment dépasser ta culpabilité ?

Dans cette vidéo je te parle de ce sentiment de culpabilité que tu peux ressentir en tant que parent dans l’éducation que tu donnes à tes enfants.

J’ai reçu plusieurs témoignages de parents d’enfants de 7 à 12 ans environ, qui sentent qu’une distance s’installe entre eux. 

Cette situation est vécue comme échec car ces parents ont le sentiment de ne pas réussir à faire les choses correctement puisque leur enfant semble s’éloigner.

Cependant, ce sentiment peut avoir une véritable utilité même s’il reste très inconfortable ! 

Effectivement, comme de nombreux sentiments, il peut te permettre une vraie prise de conscience et te donner accès à une amélioration.

1-L’origine de la culpabilité

Tu t’investis probablement beaucoup dans l’éducation de tes enfants parce que tu as envie de leurs donner le meilleur de toi même.

Peut être que tu lis des livres sur le sujet, que tu suis des blogs, que tu te formes même ou simplement que tu fais de ton mieux au quotidien.

Ton désir est que ton enfant soit heureux et épanoui alors tu déploies beaucoup d’énergie dans ce sens.

Aussi, lorsque tu te retrouves face au constat que votre relation est distante, tu te penses unique responsable de la situation.

2-La distinction 

Ce que de nombreux parents oublient, c’est qu’ils ne sont pas leur enfant.

Cela veut dire que tu peux donner le meilleur de toi même, tu peux tout faire pour que ton enfant soit heureux et épanoui, tu peux faire tout pour t’améliorer, tu peux apprendre beaucoup de choses et tu vas réussir.

Peut être pas tous les jours parce que tu restes humain(e) mais dans l’ensemble si ton intention est de donner le meilleur de toi même pour tes enfants, tu vas parvenir à donner des choses très positives à ton enfant.

Pour autant, ton enfant a son propre chemin à faire. Il a sa vie unique bien à lui, distincte de la tienne et il lui est nécessaire de faire ses propres expériences pour avancer, évoluer, grandir.

3-Les conséquences

Cela signifie que même si tu transmets le meilleur de toi même, il est important de garder à l’esprit que tu ne peux pas éviter à ton enfant de vivre des souffrances, de rencontrer des difficultés ou des conflits, de ne pas être heureux tous les jours.

Ton enfant a son chemin à faire. 

4-L’évolution

Lorsque ton enfant naît, il se détache déjà de toi. Plus il va grandir et plus il va se détacher. 

Ton rôle de parent est bien de l’accompagner et de le guider à déployer ses ailes pour qu’il s’envole vers sa propre vie. 

Ainsi il est important que tu prennes conscience que tu n’es pas responsable de tout ce que vit ton enfant. 

Ce sentiment de culpabilité et de pleine responsabilité vis à vis de ton enfant est tout à fait naturel. 

En effet, lorsque tu rencontres ton enfant à sa naissance, il est totalement dépendant. Aussi tu vas prendre en charge TOUT ce qui le concerne. Et parfois tu oublies qu’il grandit, qu’il évolue tout naturellement et qu’il construit petit à petit sa propre vie.

En fait, plus il grandit, moins tu es responsable de TOUT parce qu’il se responsabilise aussi.

5-L’attitude que tu peux adopter

Si tu ressens un éloignement entre toi et ton enfant, il me semble que la meilleure chose à faire et d’aller le voir et de lui faire part de tes émotions.

Partage avec lui ton ressenti et demande lui si tu peux l’aider d’une façon ou d’une autre.

Il se peut que ton enfant te donne des pistes et il se peut aussi qu’il n’ai pas envie de rentrer dans ce dialogue avec toi.

Dans ce dernier cas, c’est à toi d’apprendre à accepter cette situation, aussi inconfortable soit elle pour toi. Car tu ne peux pas changer ton enfant. Par contre tu peux travailler pour changer ta façon de vivre cette situation.

En grandissant il va développer son réseaux social et par conséquent il se confiera probablement de plus en plus à d’autres que toi.

C’est une réalité difficile à vivre pour certains d’entre nous mais elle est positive pour ton enfant.

Cela signifie que tu as bien fait ton boulot ! Si ton enfant est capable d’avoir des copains, des copines avec lesquels il se sent suffisamment en confiance pour partager, tu peux être fier(e) de ce que tu as fait ! 

La meilleure chose à faire est de rester disponible pour ton enfant en lui disant clairement que c’est ok pour toi s’il ne veut pas discuter davantage avec toi aujourd’hui et laisse la porte toujours ouverte. 

S’il a besoin de toi, il saura que tu es toujours là ! 

De ton côté, regarde la situation sous l’angle positif pour ton enfant et sur la fierté que tu peux avoir et ça t’aidera à passer ce cap.

Rappelle toi que tu es le meilleur parent pour ton enfant et que tu es sans aucun doute un super parent !