Tous les moyens sont bons…

Pour encourager nos enfants à revenir dans leur coeur et savoir ce qui est juste pour eux.

Savais-tu que plus tu encourages ton enfant à porter son attention sur quelque chose, plus il développera cette connexion neuronale et plus il le conservera en grandissant 😉

❤️❤️❤️ J’ai envie de faire plaisir à mes enfants, et particulièrement pendant la période de fin d’année.

Il faut savoir que chez nous, l’anniversaire de mon petit est en novembre et celui de mon grand en décembre.

Du coup, nous commençons les festivités de fin d’année dès le mois de novembre 🥳

En même temps que la sortie des catalogues de jouets finalement !

Dès que j’en croise un, je le prends parce que je sais que mes garçons en raffolent !

Ils le regardent en rêvant (je pense) et c’est plutôt bien de rêver, non ?!

Ils se disent ce qu’ils aiment le plus, ce qu’ils imaginent faire comme jeu avec tel ou tel jouet et ils le regardent même avant de s’endormir. 😊 Trop mignon !

Ca c’est le côté que je trouve chouette dans le catalogue : il monopolise l’attention !

Celui qui me gêne et dont j’ai pris conscience cette année, c’est qu’il crée chez mes enfants des désirs carrément matérialistes en mode « je ne sais plus du tout quoi choisir parmi tous ces jouets tellement il y en a ! » et la larme n’est pas loin de couler quand il faut choisir car choisir c’est aussi renoncer ! 🥲

Et là, c’est le drame !

« Non, enfin, c’est insensé quand même mon chéri !!! Je te propose de choisir un ou deux jouets qui te ferait énormément plaisir d’avoir pour ton anniversaire et Noël. Pourquoi tu pleures ?! »

J’exagère, tu l’auras peut-être compris, mais franchement on n’est pas loin de la réalité. C’est sûr que choisir 2 jouets parmi une centaine, ce n’est pas de la tarte ! 😱

Alors je me suis dit que j’allais peut-être arrêter de ramener les catalogues à la maison.

Ou alors, MIEUX : parce que j’ai des valeurs mais je suis réaliste quand même ! 😎

J’ai guidé mes enfants dans l’apprentissage du choix. On a toujours des choix à faire dans la vie, des choses auxquelles on doit renoncer si l’on veut vivre en paix, alors ce sera toujours utile !

Je les ai invité à se visualiser devant leur cadeau d’anniversaire ou devant le sapin et de s’imaginer en train d’ouvrir le paquet. Ensuite je leur ai demandé ce qui leur ferait vraiment, énormément plaisir. Je les ai invité à laisser parler leur imagination, sans se retenir, pour voir spontanément ce qui arrivait. 🎁

Dans cette vie riche de stimuli, on s’égare vite fait bien fait et si l’on n’apprend pas à revenir dans notre coeur, on se perd parce qu’arrive un moment où l’on ne sait plus ce qui est juste pour nous, où l’on n’arrive plus à choisir ce qui est bon pour nous.

❤️🙏🏃 Les enfants apprennent rapidement et les inviter régulièrement à se connecter à leur coeur pour faire leur propre choix, pour savoir ce qu’ils aiment, ce qui leur ferait plaisir, ce qu’ils aimeraient faire, ou quel comportement ils adopteraient dans une situation me semble juste essentiel pour que leur coeur reste toujours leur boussole. 😘

Et vous, vous en pensez quoi des catalogues de jouets ?

Comment aider votre enfant à apaiser ses tensions ?

Quand la tension monte, que la colère commence à pointer le bout de son nez, il y a deux solutions :

– soit vous la laissez exploser !

 – soit vous tentez de la libérer !

 

  • Si vous la laissez exploser.

En laissant la colère exploser, vous laisser votre enfant s’exprimer, le plus souvent, par des cris, voire des hurlements mais aussi des jets d’objets ou autres manifestations que vous devez sans doute connaître.

Dans ce genre de situation, il faut avouer que la nature humaine nous pousse à calmer le jeu en faisant quoi ?

Souvent en utilisant les cris plus forts !

Et c’est l’effet « boule de neige » : l’enfant, en colère, crie,

Le parent, qui se sent agacé à son tour, crie aussi et de plus en plus fort jusqu’à ce que le pouvoir prenne le dessus généralement.

Et la colère est alors enfouie tout au fond de l’enfant qui finalement n’a pas pu la laisser sortir parce qu’il n’a pas été entendu.

Quant au parent, il était peut être très détendu 5 minutes avant et se retrouve à son tour en colère.

  • Si vous tentez de la libérer.

Tenter de libérer la colère de votre enfant signifie le laisser l’exprimer et le guider pour que cela se fasse sans hurlements des deux côtés !

Un enfant qui ressent une forte tension va forcément, dans la majorité des cas, avoir tendance à crier.

C’est inévitable !

Par contre, l’effet « boule de neige » cité plus haut, peut être évité et l’enfant peut apprendre, avec votre aide, à découvrir ce qui lui fait du bien pour retrouver son calme.

Quelque soit l’âge de votre enfant, il existe de multiples moyens de le guider vers l’apaisement.

Au fur et à mesure de la pratique, c’est lui qui choisira celui qui lui convient selon les circonstances.

Voici quelques conseils pour bien guider votre enfant vers l’apaisement :

a – Ecoutez-le sans intervenir

En tout premier lieu, sachez que quelqu’un qui est colère à d’abord besoin d’écoute.

Alors laissez-le vider son sac avant de tenter quoi que se soit.

ABSTENEZ-VOUS D’INTERVENIR !

b – Reformulez ce que vous avez entendu

Votre enfant a besoin ensuite d’être sûr que vous l’avez bien ENTENDU.

La meilleure façon d’amorcer l’apaisement est donc de reformuler, sans juger, ce que votre enfant vous a crié !

c – Guidez-le vers un exutoire.

Une fois entendu, pour toute sa colère soit bien sortie, votre enfant a besoin d’un défouloir !

Ce peut être l’utilisation d’un coussin de colère par exemple : découvrez l’article sur le sujet en cliquant ici.

Vous pouvez également lui proposer un exercice physique qui lui plaît.

L’un des meilleurs moyens pour libérer les tensions, pour les petits comme pour les grands d’ailleurs, est de BOUGER SON CORPS !

Alors n’hésitez pas à lui proposer de faire 3 tours du jardin en courant, un tour à vélo, une partie de corde à sauter ou d’aller taper dans son ballon de foot !

Pensez à faire un petit « point » avec votre enfant une fois la colère passée pour qu’il se rende compte si l’exercice lui a fait du bien ou pas.

Cela lui permettra d’y revenir plus facilement la prochaine fois.

Il est tout à fait possible d’adapter l’ordre de ces 3 étapes selon la situation, bien entendu.

Il est probable que vous ne puissiez pas reformuler parce que votre enfant n’aura peut être pas la capacité de vous écouter. Dans ce cas là, proposez-lui directement un exutoire.

En pratiquant régulièrement de la sorte, vous n’aurez plus qu’à faire un signe en cas de grosse colère à votre enfant, pour qu’il se rappelle des moyens qu’il a en sa possession pour retrouver son calme.

Et il se peut même, qu’il parvienne par lui même à se diriger directement vers ce qui lui convient.

Vous pourrez également observer que les colères s’espacent et apprécier votre travail d’équipe !

N’hésitez pas à partager en commentaires, les moyens que vous utilisez chez vous pour apaiser les tensions et vos impressions.