Les 6 étapes pour comprendre votre l’enfant

 

Est ce que tu t’es déjà dit : « Il teste mes limites », « Elle fait exprès pour voir ma réaction ! » ou encore « Quelle manipulatrice ! » ?

Bonne nouvelle, tu n’es pas la (le) seule (seul) !

Re Bonne nouvelle, se sont des pensées d’ADULTE.

Re Re Bonne nouvelle, un enfant n’a rien de diabolique et ne cherche pas par n’importe quel moyen à faire enrager ses parents !

Cette impression que tu peux avoir quand tu te sens irrité(e), agacé(e) ou débordé(e) témoigne en fait de TON besoin d’écoute, de coopération ou d’un autre besoin que tu peux t’amuser à chercher.

Ton enfant, de son côté, n’est pas CONTRE toi ! Il a ses propres besoins et tente de te les expliquer…à sa manière d’enfant !

Si tu constates qu’une situation désagréable avec ton enfant se répète, engendrant une vive réaction de ta part, il se peut que ton enfant te la fasse revivre sans cesse pour t’aider à la régler !

Ton enfant est bien plus réceptif aux émotions que toi et s’il détecte chez son parent un malaise, il va tout faire pour lui envoyer le message « il y a un problème là, j’ai besoin que tu le règles pour que TU te sentes bien et que JE me sente sécurisé ! »

Si tu perçois quelque chose de cet ordre là, si, en effet, tu te sens vraiment préoccupé(e), tu peux rassurer ton enfant en lui disant que tu te sens tracassé(e) ces temps-ci mais que tu t’occupes de cette situation et qu’il n’a pas à s’inquiéter. De cette façon, tu dégageras ton enfant de responsabilités qu’il pourrait vouloir prendre à ta place pour te voir heureux(se).

Car, oui, la préoccupation première des enfants est de voir leurs parents HEUREUX.

Dans le cas, où aucune préoccupation particulière ne t’encombre, je te propose de suivre ces 6 étapes pour comprendre ce que ton enfant veut te dire :

 

 

1 – Respire !

 

C’est toujours la meilleure chose à faire pour permettre à ton corps de se détendre et à ton cerveau de s’activer au bon endroit. Tu as besoin de pouvoir compter sur sa collaboration pour te mettre en mode « pensée, réflexion »

Garde à l’esprit que ton enfant t’observe et s’il te voit respirer profondément face à une situation qui pourrait être conflictuelle, il en prendra bonne note (et le reste de la fratrie aussi ).

 

2 – Observe la situation.

 

Sors symboliquement de la situation et regarde ce qu’il s’est réellement passé.

Fais ta petite phrase dans ta tête comme si tu étais témoin d’une scène qui ne te concerne pas.

Tu peux même aller plus loin et tenter de prendre cette situation comme si elle se produisait pour la première fois.

 

3 – Concentre toi sur ton enfant.

 

Lorsque tu entends cette voix dans ta tête « Il le fait exprès ! », laisse la passer mais ne la laisse pas s’arrêter et te convaincre que ton enfant est contre toi.

D’où nous vient ce syndrome de persécution ? Quand on est parent, on est convaincu(e) que notre enfant nous veut mal !

Regarde le et vois comme c’est LUI qui se sent mal et qui essaye de te dire quelque chose avec sa micro expérience de la vie.

En réalité, il cherche TON AIDE maladroitement peut être, parce qu’il apprend.

 

 

4 – Regarde du côté des besoins vitaux !

 

Souvent, il n’y a rien de grave et ton enfant et juste fatigué.

De sa journée, parce qu’à l’école on lui demande beaucoup d’attention, parce qu’à la crèche les autres enfants le sollicitent souvent.

Peut être que sa nuit à été agitée, trop courte.

Peut être qu’on est vendredi tout simplement ! Jour accru de fatigue j’ai l’impression !

A moins, qu’il ait faim ! L’hypoglycémie, chez les enfants, accentue leur excitation, leur irritabilité.

 

5 – Demande lui comment s’est passée sa journée.

 

Quand tu vois un adulte que tu connais, qui d’ordinaire est souriant, avec une mauvaise mine, tu imagines aisément qu’il est préoccupé.

Interroge ton enfant, il a peut être vécu quelque chose de difficile à son échelle dans sa journée.

S’il n’a pas été en mesure d’en parler jusque là, il laisse ressortir cette émotion négative qui le gêne à la maison parce qu’il se sent en sécurité. Sauf, qu’il ne sait pas l’exprimer directement et clairement.

 

 

6 – Propose lui de trouver de quoi il a besoin ensemble.

 

Ton enfant se sentira écouter, et même s’il ne parvient pas à dire clairement ce qui le fait réagir de cette façon, tu peux lui sortir l’arme secrète du parent : LE CALIN !

A consommer sans modération, il est bon pour le parent, pour l’enfant, pour le corps et pour le moral ! Tu constateras par toi même en le pratiquant, qu’il peut t’être d’un grand secours car il désamorce souvent « magiquement » les situations de conflit.

 

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